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mx13
245 abonnés
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4,0
Publiée le 21 avril 2018
On a affaire à un chef d'œuvre auditif, où d'intéressantes discussions scientifiques ont lieu ainsi que de superbes musiques strillantes et nerveuses. Cronenberg conçoit sa première œuvre qui traite de la science fiction, et du côté visionnaire, néanmoins il n’oublie pas de préserver le coté horrifique, scientifique et social. Des éléments visuels tant pour ce qui concerne les images réelles que trafiquées, superbes, d’autant plus si l’on se replace dans l'époque (1981) période avare en effets spéciaux. Des scènes violentes et gores assez belles, stylisées et surréalistes, notamment lors de la deuxième séquence avec la cultissime explosion de visage, ou encore lors de la scène finalespoiler: , lorsque le « méchant » tue son frère. spoiler:
Un scénario, qui comme avec A History of violence, se résume à des pensées et un développement abstrait. Je m’explique, la société qui recherche les scanners serait l’équivalent allégorique de notre infernal système capitalisme. Le dénouement rappelle l’histoire de Cain et Abel, même s’il n’est en aucun cas, un conflit relatif aux relations parentales. Mais également à A history of violence, je fais évidemment référence au dénouement du film, lorsque Joey abat Richie, dans notre œuvre, ce serait une allégorie des trahisons et conflits retrouvables chez les mafieux. Bref, un film intéressant et sympathique. Je le déconseille aux moins de 16 ans. 4/5.
Film encore une fois prophétique signé par un D. Cronenberg alors autant agité par ses questions de mise en scène et de divertissement que par ses envies d'auteur et ses thématiques. Organique, palpable, parfois oppressante, l'atmosphère mise en place par le cinéaste est impeccable, prenant son temps pour introduire ses personnages et son univers. Un univers de multinationales qui tirent les ficelles dans l'ombre, de couloirs impersonnels et de couleurs déprimantes. Porté par un excellent casting (sauf le héros, interprété par un acteur fade et manquant d'intensité), le film se suit bien, multipliant les passages virtuoses, les fusillades et les duels entre des êtres doués de pouvoirs psychiques. Alors certes, ça ne suffit pas à en faire un film de super-héros pur et dur mais Cronenberg en emprunte certains codes. Un excellent film fantastique, réflexion sur notre monde mais aussi le statut d'artiste au milieu d'une industrie (la métaphore est parfois lourdement soulignée mais elle demeure pertinente et efficace), un film parfois difficile à regarder, qui instille une tension permanente grâce aussi à un design sonore particulièrement bien pensé dans ce sens. D'autres critiques sur thisismymovies.over-blog.com
Film fantastique indépendant du tout début des années 80, Scanners nous plonge dans les thématiques et les obsessions propres à David Cronenberg, à travers une histoire complexe mêlant milieu scientifique, folie humaine et horreur. En résulte un long-métrage à l'atmosphère poisseuse et oppressante, aux effets spéciaux parfois un peu surannés mais non dénués de charme.
Ce film a clairement pris de l'âge et cela ne lui va pas si bien. Néanmoins cela reste un Cronenberg, et ça se voit. Sacnners m'a rappelé Existenz vu il y a déjà un long moment, mais sans la folie et l'émotion d'Existenz. Je trouve l'idée de départ intéressante, le scanning, mais j'ai trouvé le scénario un peu fade. Les effets spéciaux vieillissants réussissent néanmoins à déclencher chez le spectateur certaines émotions, de dégout notamment mais sur l'ensemble le film m'a paru long.
David Cronenberg entame les années 80 par un premier succès, construit sur des thèmes récurrents de sa filmographie. Lui conjurant une certaine étrangeté sur le pouvoir de la pensée, « Scanners » est un film assez bien ficelé, un peu lent toutefois et donnant lieu à quelques effets gores marquants.
L'idée de "Scanners" n'est pas désagréable mais le traitement de Cronenberg laisse à désirer, il n'avait pas encore l'expérience qu'il a acquis par la suite. Le film a mal vieilli, la sauce a du mal à prendre, ce ne sera pas le film à retenir de la carrière impressionnante du cinéaste.
La première fois que j’ai vu le Scanners de David Cronenberg, j’ai eu le sentiment d’une petite série B de SF efficace mais sans plus. Le revisionnage m’apporte exactement la même impression en fait ! Le souci du scénario c’est que de bonnes idées parsèment une intrigue à l’évidente allure de superficialité. Ça avance, mais on a l’impression que peu de choses sont approfondies. L’enquête de Vale pour remonter à Revok est très légère, l’origine des scanners aussi, le final reste assez convenu, ce Scanners manque en plus un peu de spectaculaire quoiqu’on en dise. Du coup on se retrouve avec de bonnes choses, comme dans la plupart des Cronenberg au demeurant, mais ce n’est pas plus qu’une petite série B divertissante et plutôt bien rythmée, alors que le potentiel pour s’imposer comme le film de télépathie par excellence était bien là. Dommage. Le casting a révélé Michael Ironside. Ce dernier est toujours excellent en méchant, et il n’a pas beaucoup de mal à voler la vedette au timide Stephen Lack, épaulé d’une Jennifer O’Neill qui ne semble pas franchement dans son élément ! En dehors d’Ironside, celui qui retient surtout l’attention c’est Patrick McGoohan, qu’on aurait presque aimé voir davantage. Donc vous l’aurez compris, ici le méchant est top mais côté gentil on se retrouve avec un duo pas mémorable, et la faible carrière de Stephen Lack s’explique assez au vu de sa performance peu marquante ici. Visuellement Scanners est surtout connu aujourd’hui pour la fureur de quelques effets visuels. C’est vrai que les effets horrifiques sont réussis et bien sympas, au milieu d’un métrage qui séduit par des décors et une ambiance plutôt high-tech néanmoins très estampillés années 80. On est loin du travail visuel des films plus tardifs de Cronenberg, qui ici ne soigne pas outre mesure la dimension artistique de son métrage qui reste avant tout un film de genre efficace mais basique. La bande son reste cependant appréciable. Scanners c’est du petit film efficace mais pas mémorable. Le scénario est finalement assez convenu, et on ne ressent pas la patte singulière du réalisateur, à l’instar d’ailleurs de son précédent métrage : Chromosome 3. Du cinéma de transition pour un réalisateur qui s’affirma surtout dans les années 80. 3.
J'ai vraiment eu du mal a accrocher, car après un bon début qui laissait présager un film plutot pas mal, il s'est produit pour moi, l'effet inverse. C'est a dire que l'histoire ne m'a vraiment pas intérréssé plus que cela, et le film a pas très bien vieilli. On a du mal a tout comprendre. spoiler: Et le final du duel a distance de "scannés", malgré de bon effet spéciaux, est assez grotesque.
À mi-chemin entre son style habituel et un récit plus affilié au genre de la S-F, Cronenberg livrait là une oeuvre curieuse et aujourd'hui encore très marquante. Pour le premier, on note à nouveau le rapport entre esprit et corps, la presque-pauvreté de la réalisation (la photo est à nouveau terne, la mise en scène sobre au possible) qui s'efface complètement et de façon tout à fait congrue derrière un scénario qu'elle laisse à toute son étrangeté, sans vouloir légitimer celle-ci de force en lui donnant un poids particulier par la mise en scène. Comme toujours, le style retenu du canadien laisse venir au spectateur le bizarre et le trivial, dans un processus de contamination complètement imparable. Pour ce qui est de la S-F, on retrouve une opposition bien/mal un peu plus marquée qu'à l'ordinaire (bien que Cronenberg soit un réalisateur intelligent et sache parfaitement nuancer), un parcours initiatique qui rappelle assez les canons du genre, et un personnage principal à mi-chemin entre le Rick Deckard de Blade Runner et le Luke Skywalker d'Un Nouvel Espoir. Voir Cronenberg s'affilier à un genre sans perdre de sa personnalité a quelque chose de très étonnant, comme si ses obsessions, par le biais d'un univers culturel très marqué, avaient trouvé une nouvelle voie d'entrée vers le spectateur et imposaient leur loi avec toujours plus d'ubiquité. Pourtant, Scanners garde longtemps cette sensation d'entre-deux un peu engourdissante, toujours le cul entre deux chaises et sans jamais franchir la limite vers un choix ou un autre. En résulte un petit manque d'intensité qui plombe un peu le rythme vers les deux-tiers du film. Heureusement, la scène finale, peut-être la plus radicale qu'avait tournée Cronenberg à ce jour avec celle de The Brood, ramène avec force le récit dans le giron du cinéma de son auteur, et en fait une pièce à part entière, qui élargit encore l'exploration des limites du corps et de l'esprit menée par un réalisateur souvent aussi obsessionnel qu'obsédant.
Un film fantastique dont je m'attendais à certaines choses mais je reste un peu déçu à la fin du film. Le scénario est pas mal du tout mais je trouve que c'est mal exploité sur les fameux scanners et ça reste un peu trop simplet. Casting d'acteurs satisfaisant dans l'ensemble. Les scanners sont intéressants comme créatures pour nous donner quelques frissons. Ca donne suffisamment de la curiosité pour regarder le film qu'il se résume qu'un simple affront entre deux frères. Il y a suspense qui traîne bien dans le film non négligeable. Des effets spéciaux pas trop mal. Bref, le film se sort pas trop mal puisqu'il reste intéressant mais pour moi qui me suis fait des idées de ce que j'attendais de ce film, je l'ai trouvé moyennement bien.
David Cronenberg aime décrire le côté sombre de l'homme au travers d'histoires cauchemardesques, et cela ne date pas d'hier. La preuve avec "Scanners", qui prend place dans un monde où des gens possèdent des pouvoirs surnaturels et s'en servent pour contrôler autrui. Si le thème de départ est intéressant, j'ai en revanche moins apprécié le traitement qu'en a fait Cronenberg. Oh il y a bien quelques effets gore sympatoches et deux ou trois scènes impressionnantes (cf le combat entre Darryl Revok et Cameron Vale), mais on a quand même vachement de mal à rester connecté à l'intrigue tout au long du film...La faute à des interprètes en majorité peu concernés par l'affaire ou affectés d'une tête d'enterrement passablement agaçante. Et puis il manque aussi un petit grain de folie dans le script pour pousser les acteurs à faire autre chose que les patients d'un hôpital psychiatrique lorsqu'ils se battent à coup d'ondes cérébrales...Il y a des idées et de l'envie mais le résultat n'est pas au rendez-vous et c'est bien dommage. Pas terrible.
Un film troublant, passionnant. Dès les premières scènes on est happé dans l'histoire d'un surpuissant télépathe qui découvre son pouvoir. Presque perturbant, j'ai du mal à trouver mes mots.
Au début des années 1980, David Cronenberg réalise déjà son septième long-métrage "Scanners", s'inscrivant résolument dans le fil de sa période "premiers pas". Aux confins de la science-fiction et surfant sur le concept très en vogue de la télépathie, l'œuvre, pourtant culte, ne possède pas l'ampleur de ces productions futures et n'a d'autre ambition que celle de divertir. On peut néanmoins y croiser quelques éléments qui feront l'essence du cinéaste canadien, tels sa fascination morbide pour les corps humain. En définitive, "Scanners" est une petite série B un peu vieillie, parfois poussive mais sans prétention et globalement satisfaisante. La dernière étape avant la maturité.
Le film a certe pris quelques rides depuis sa sortie mais il parvient tout de meme a conserver son ambiance etrange et deroutante. Mention speciale au final plutot....original
Un jeune homme de découvre des talents télépathiques hors du commun. Cette fois Cronenberg mélange conspiration et domination du monde. On retrouve aussi cette absence de confiance dans les médecins. Le film est un brillant thriller fantastique. L'histoire est tordue à souhait. Plusieurs scènes peuvent choquer aujourd'hui encore. Les acteurs principaux sont fantastiques, quel plaisir de revoir Patrick McGoohan (le numéro 6). La réalisation est de haut niveau.