Ce film, réalisé par David Cronenberg et sorti en 1981, n'est pas terrible et m'a quelque peu déçu. C'est l'histoire d'une organisation secrète qui recherche des "scanners", sortes de médiums aux pouvoirs surnaturels et elle se sert d'un en particulier pour trouver les autres. Ce n'est pas spécialement le synopsis qui m'intéressait ici car il ne m'attirait pas spécialement, tout simplement, mais la simple curiosité de découvrir des films du réalisateur que, en général, j'apprécie. L'idée n'était pourtant à la base pas trop mal et surtout venant du réalisateur, cela nous promettait un film bien spécial. C'est tout de même le cas mais c'est tellement spécial que je n'ai pas adhéré ! Je ne suis en effet à aucun moment réellement rentré dans le délire. J'apprécie pourtant les thématiques abordées, on y retrouve en effet ici tout l'univers du réalisateur, à savoir le mélange entre fantastique et médical/sciences et puis surtout la décomposition des corps humains. En plus de ne pas être rentré dans le délire, j'ai malheureusement trouvé le film bien long car même si on adhère à l'histoire, il faut tout de même reconnaitre que le rythme est assez lent, ce qui provoque donc l'ennuie. Nous avons cependant des scènes très réussies et dérangeantes, notamment la fameuse scène de la tête qui explose, mais le film possède de nombreuses scènes longues et peu intéressantes qui cassent complètement le rythme. Cependant, en ce qui concerne les effets spéciaux, ils ont certes aujourd'hui quelque peu vieillis, mais étaient tout de même très bons pour l'époque et restent encore assez crédibles aujourd'hui ! Étonnement, le film n'est pas si gore que cela, nous avons vu pire dans la filmographie du réalisateur, même s'il existe des scènes tout de même bien réussies de ce côté-là. En ce qui concerne les acteurs, nous avons principalement Stephen Lack, Jennifer O'Neill, Patrick McGoohan etc. qui ne jouent pas trop mal. "Scanners" est donc un film plutôt dérangeant, ce qui n'est ici pas une mauvaise chose, mais auquel je n'adhère pas particulièrement.