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Fabien D
178 abonnés
1 137 critiques
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4,0
Publiée le 30 avril 2009
Pas le meilleur Cronenberg mais un film fascinant et dérangeant qui doit beaucoup à la qualité des effets spéciaux (la tête qui explose, scène culte à tout jamais...) et à l'habilité du scénario. A la fois film de SF, d'action et triller paranoiaque, Scanners fascine et dérange. Une plongée facinante dans le monde sombre des télépathes, une oeuvre plus commerciale que les préccédents films (Chromose III et Rage) mais emprunte du style cronenbergien. A voir...
Une des premières œuvres de D Cronenberg, évidemment question effets spéciaux voire rigueur de réalisation il y a quelques imperfections, mais ça reste assez prenant, le casting est de choix avec un thème qui sera relayé sur de nouveaux opus/films avec plus ou moins de réussite. Ça ouvre sur un genre assez nouveau et ça c est aussi intéressant...
Je n'ai pas sût du tout apprécier ce film ... Je n'arrive même pas spécialement à en parler ... J'en ait entendu beaucoup de bien mais j'ai jamais réussi à me mettre dedans, il n'y a rien qui m'a transporté malheureusement ...
Un film fantastique dont je m'attendais à certaines choses mais je reste un peu déçu à la fin du film. Le scénario est pas mal du tout mais je trouve que c'est mal exploité sur les fameux scanners et ça reste un peu trop simplet. Casting d'acteurs satisfaisant dans l'ensemble. Les scanners sont intéressants comme créatures pour nous donner quelques frissons. Ca donne suffisamment de la curiosité pour regarder le film qu'il se résume qu'un simple affront entre deux frères. Il y a suspense qui traîne bien dans le film non négligeable. Des effets spéciaux pas trop mal. Bref, le film se sort pas trop mal puisqu'il reste intéressant mais pour moi qui me suis fait des idées de ce que j'attendais de ce film, je l'ai trouvé moyennement bien.
Film fantastique indépendant du tout début des années 80, Scanners nous plonge dans les thématiques et les obsessions propres à David Cronenberg, à travers une histoire complexe mêlant milieu scientifique, folie humaine et horreur. En résulte un long-métrage à l'atmosphère poisseuse et oppressante, aux effets spéciaux parfois un peu surannés mais non dénués de charme.
Premier film qui donna accès au vedettariat à David Cronenberg, il est selon moi une réussite. Film de science-fiction classique, il nous présente l'histoire d'un médecin qui étudie des êtres humains doués de qualité de télépathie et de kinesthésie : les scanners. Ces humains sont devenus des scanners en raison d'effets secondaires produits par un médicament donné à des femmes enceintes qui affecte leur progéniture. Un jour, un "scanner " extérieur au centre d'étude s'y introduit et tue plusieurs employés. La direction du centre envoie un de ses scanners en mission afin qu'il découvre qui est à l'origine de ces actes de sabotage. Je dois reconnaître, même si je ne suis pas un amateur du genre, que le film est vraiment très réussi. Il ne présente pas de rupture de rythme et est palpitant à suivre. La fin garde un côté mystérieux. Qui des deux frères a gagné le combat ? On n'en saura rien. Notons la présence charismatique de jennifer o neil. Selon les témoignages le tournage ne fût pas une partie de plaisir. On parle beaucoup aujourd'hui de transhumanisme et on est poussé à se demander si Cronenberg n'était finalement pas un metteur en scène prophétique.
Malgré la bonne réputation de "Scanners" en particulier pour sa scène culte de la tête qui explose qui ne dure que 2 secondes, j'ai pas vraiment accroché. L'histoire été pourtant assez interessante à propos de ses fameux scanners dotés d'un sixième sens. David Cronenberg m'a assez deçu après avoir vu "La Mouche" qui restera, pour moi son meilleurs film. Scanners, lui a tendance à lasser le spectateur à cause de ses nombreuses longueurs et son vide niveau action, mise à part la bonne fin légèrement sanglante, car même la scène de l'explosion ne m'a pas plus surpris que ça. Un film à voir si vous êtes curieux du résultat mais en sachant qu'il n'est pas inoubliable, au contraire. Domage car le concept avait du potentiel pour nous offrir plein d'action. Vous voulez des têtes qui exploses par la pensée ? Allez voir "Rubber" mais c'est tout autre chose (un peu d'humour ne fera pas de mal). 2/5 pour quelques scènes assez interessantes tout de même.
Si Shivers et Rabid m'avaient moins plus qu'un chef d'oeuvre comme The Fly ou Vidéodrome ce scanner me fait dire que ce sont bien les années 80 qui ont rendu le cinéma de Cronemberg aussi incroyable. Scanners, sorti en 1981 est sans conteste son film le plus ambitieux jusqu'à alors développant un antagonisme me rappelant celui de X-Men. A travers un concept très abouti, Cronemberg nous livre un film très complet sur l'existence de ses télépathes qui nous montrent un éventail impressionnant de pouvoirs, parfois assez inattendus. Le récit est aussi simple qu'étayé autour d'un complot pharmaceutique rendant le film que très rarement incohérent (si quelques interrogations peuvent subsister). La musique d'Howard Shore, que je trouvais un peu kitsch au début, prolonge finalement très bien l'ambiance malsaine du métrage et nous rappelle que nous sommes chez Cronemberg tout comme cet affrontement final absolument viscéral et sanglant qui rend époustouflant un duel télépathique. Tous les acteurs sont bons voire excellents. Michael Ironside, qu'on ne voit pas tant que ça, bien sur mais également Steven Lack, personnage principal qui possède un jeu d'expression toujours très précis et juste. Scanners est donc un film très réussi que je considère comme en avance sur son temps grâce à un concept génial qui est suffisamment étoffé et justifié pour devenir plus cohérent que n'importe quel autre récit proposant le développement de super pouvoirs à commencer par X-Men ou My Hero Académia, des oeuvres que j'apprécie beaucoup pourtant.
Une bonne trouvaille cette idée de guerre des télépathes. David Cronenberg réussit à rendre cela spectaculaire, avec une musique bien flippante, des bruitages, les bonhommes qui font de sales grimaces. La scène finale est particulièrement marquante. Oui mais voilà, le scénario est bien vaseux. Mis à part les côtés invraisemblables, par exemple le télépathe qui peut pénétrer dans un ordinateur, des mecs armés jusqu'aux dents qui déboulent à tout va et qui savent toujours où trouver leur cible, ... faut dire aussi qu'on est vite paumé dans un scénario complètement tarabiscoté. Je ne peux pas en dire beaucoup plus, au risque de déflorer le suspense, mais je trouve vraiment qu'on se perd dans des méandres scénaristiques d'un intérêt douteux. Cronenberg a donné la primauté au spectaculaire, c'est dommage.
Il est remarquable de voir que David Cronenberg a tenté - et réussi - à conserver sa personnalité au sein d'un projet plus vendeur. Dans ce film moins gore que ce que nous promet l'affiche, Cronenberg s'intéresse pour la première fois à une sorte d'anti-héros dont le pouvoir s'impose à lui. Il est en revanche confronté à un méchant très charismatique. Normal, c'est Michael Ironside qui l'interprète, déjà très convaincant dans ce registre auquel il va s'habituer...
En 1981, David Cronenberg était à l'aube de la carrière que l'on connaît et signait "Scanners", mélange de fantastique et de science-fiction, lequel atteindra au passage les plus hautes cimes du box-office US. Après visionnage, je suis malheureusement obligé de me rendre à l'évidence : il ne s'agit là (pour simplifier) que d'un blockbuster bien rôdé, assez spectaculaire mais n'ayant pas d'autre prétention que de vider la tête du spectateur lambda version Dimanche soir. Exit les thématiques intéressantes, le cinéaste a seulement gardé les grandes lignes d'une histoire qui aurait pu alarmer quant aux manipulations génétiques : il s'engouffre ici dans une pléiade de clichés, construisant son intrigue autour de tristes scènes explicatives, incapable de surprendre à aucun moment son public. La frontière bien-mal est clairement définie, il ne s'agit que d'un énième combat pour la survie de l'humanité face à des êtres dôtés de pouvoirs maléfiques susceptibles d'anéantir le monde. Un petit coup de télépathie (télékinésie, appelez-ça comme vous voudrez) histoire de profiter de la mode lancée par "Carrie" cinq ans plus tôt et beaucoup d'action pour tenir le rythme monotone d'un long-métrage ennuyeux car sans surprises et ne proposant même pas une mise en scène digne de son auteur. Tout est carré, conforme aux voeux du grand public (jusqu'au couple de sauveurs) en plus d'afficher une certaine laideur (les couleurs et costumes ont très mal vieilli, les effets spéciaux je n'en parle même pas !). Les acteurs ne se surpassent pas (je fais le boulot et je rentre chez moi !) et l'on décroche petit à petit avant de parvenir à un final gentiment gore et délirant. Maigre consolation que cette image du début ultra-célèbre (la tête qui explose, jouissif !) et que du niveau technique acceptable. On était en droit d'attendre mieux, tant au niveau du fond que de la forme. "Scanners", n'est pas un mauvais film, il est juste dénué d'intérêt.
Certainement le Cronenberg le plus décevant (avec Crash et Spider). L'histoire est certes originale mais Cronenberg ne parient pas a nous passionner. De plus les acteurs en font un peu trop et jouent plutôt mal surtout a la fin. Mais les effets spéciaux sont assez impressionnants. Une ombre au tableau de Cronenberg qui a rapidement été comblée.
Film culte ! Pour ce début d'année 80, il est vraiment quali' ! Les acteurs sont assez dingues, gros Big Up à la performance de Michael Ironside qui est juste dingue ! L'histoire est intéressante et originale. Il a été au bout de son idée, ça donne envie d'en savoir davantage ! Que demander de plus ?
L'une des meilleures réalisation de D.Cronenberg : cette histoire de médiums est bien orchestrée et est menée à un bon rythme qui fait passer le film agréablement, on a le droit, comme souvent avec le réalisateur canadien, à un réflexion intéressante avec un final ambigu qui nous laisse sur notre faim. A voir.
Très bonne performance de Michael Ironside dans cet excellent film de David Cronenberg. Le réalisateur canadien explore avec brio les pouvoirs du cerveau à son paroxysme. Avec quelques scènes d'anthologie et un scénario bien ficelé, malgré les trente années passées (1981), le film n'a pris (presque) aucune ride...