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Nicothrash
370 abonnés
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2,0
Publiée le 22 juillet 2023
Scanners, l'un des tous premiers succès de David Cronenberg, marque d'entrée son spectateur avec une scène gore peu répandue à cette époque. Le scénario s'installe, malin, intéressant, presque dérangeant, et puis plus rien ... La suite jusqu'au final, marquant lui aussi, n'est qu'un amoncellement de bavardages et d'explications soporifiques à souhait. Il ne se passe quasiment rien durant 1h30 en gros, heureusement que Michael Ironside comble le vide avec une présence inquiétante parce que la fin se fait clairement attendre. L'idée est bonne, très bonne même, mais son traitement laisse à désirer et Scanners apparaît aujourd'hui encore surtout comme une petite série B ingénieuse sur le fond mais bien trop bavarde.
Au début des années 1980, David Cronenberg réalise déjà son septième long-métrage "Scanners", s'inscrivant résolument dans le fil de sa période "premiers pas". Aux confins de la science-fiction et surfant sur le concept très en vogue de la télépathie, l'œuvre, pourtant culte, ne possède pas l'ampleur de ces productions futures et n'a d'autre ambition que celle de divertir. On peut néanmoins y croiser quelques éléments qui feront l'essence du cinéaste canadien, tels sa fascination morbide pour les corps humain. En définitive, "Scanners" est une petite série B un peu vieillie, parfois poussive mais sans prétention et globalement satisfaisante. La dernière étape avant la maturité.
L'idée de "Scanners" n'est pas désagréable mais le traitement de Cronenberg laisse à désirer, il n'avait pas encore l'expérience qu'il a acquis par la suite. Le film a mal vieilli, la sauce a du mal à prendre, ce ne sera pas le film à retenir de la carrière impressionnante du cinéaste.
Revoir 40 ans après sa sortie au cinéma « Scanners » de David Cronenberg est un choc. Tous les films ne vieillissent pas de la même façon. Celui-ci avait une place à part dans mes souvenirs grâce à l’interprétation de Michael Ironside, à l’idée de base du scénario, novatrice pour l’époque, et à l’ambiance générale mise en place par Cronenberg… mais que le film a vieilli : il ressemble désormais à un téléfilm avec cascades et effets spéciaux au rabais. Certains films ne devraient pas être revus et ainsi rester intacts dans nos souvenirs.
David Cronenberg aime décrire le côté sombre de l'homme au travers d'histoires cauchemardesques, et cela ne date pas d'hier. La preuve avec "Scanners", qui prend place dans un monde où des gens possèdent des pouvoirs surnaturels et s'en servent pour contrôler autrui. Si le thème de départ est intéressant, j'ai en revanche moins apprécié le traitement qu'en a fait Cronenberg. Oh il y a bien quelques effets gore sympatoches et deux ou trois scènes impressionnantes (cf le combat entre Darryl Revok et Cameron Vale), mais on a quand même vachement de mal à rester connecté à l'intrigue tout au long du film...La faute à des interprètes en majorité peu concernés par l'affaire ou affectés d'une tête d'enterrement passablement agaçante. Et puis il manque aussi un petit grain de folie dans le script pour pousser les acteurs à faire autre chose que les patients d'un hôpital psychiatrique lorsqu'ils se battent à coup d'ondes cérébrales...Il y a des idées et de l'envie mais le résultat n'est pas au rendez-vous et c'est bien dommage. Pas terrible.
David Cronenberg entame les années 80 par un premier succès, construit sur des thèmes récurrents de sa filmographie. Lui conjurant une certaine étrangeté sur le pouvoir de la pensée, « Scanners » est un film assez bien ficelé, un peu lent toutefois et donnant lieu à quelques effets gores marquants.
J'ai vraiment eu du mal a accrocher, car après un bon début qui laissait présager un film plutot pas mal, il s'est produit pour moi, l'effet inverse. C'est a dire que l'histoire ne m'a vraiment pas intérréssé plus que cela, et le film a pas très bien vieilli. On a du mal a tout comprendre. spoiler: Et le final du duel a distance de "scannés", malgré de bon effet spéciaux, est assez grotesque.
Ce film mais il est trop nul cest impressionnant ! Jai rarement vu un film avec autant de longueur, le scénario il dégoûte, je croyais que cétait un film « gore » mais pas du tous dans le film il ya que deux scènes avec un peu de sang. Tout le reste cest que du blabla Après cest sur il faut le remettre dans son contexte, dans son époque !!!!!!!! mais quand même ça reste nul.
Pour certains ce film n,'est qu'un Cronenberg parmi tant d'autre, mais pour le réalisateur il va marquer un tournant vers une carrière beaucoup plus commerciale, car "Scanners" constitue le premier succès en terme de recettes du réalisateur canadien. Exploitant l'une de ses thématiques préférées, le croisement entre le médical et l'horreur, Cronenberg créé une œuvre à l'image de sa carrière : dérangeante, agressive, glauque. Ce film comme beaucoup lorsqu'on évoque le canadien ne plaira pas à tout le monde. Personnellement il ne m'a pas fait fantasmer et je n'ai pas non plus été transporté, mais il existe la patte, toujours la même patte du réalisateur qui me fascine au plus haut point, et pour laquelle j'ai beaucoup d'admiration. Cronenberg se fout de l'opinion publique, il se fout également de ce que les spectateurs pourront dire sur son film et c'est en ça que ses œuvres sont si géniales, c'est qu'elles sont différentes. "Scanners" n'est pas un chef-d'œuvre pour moi, loin de là. Il n'est pas non plus le meilleur film de David mais il est différent et c'est en ça qu'il mérite qu'on s'y intéresse. Pour en revenir à l'analyse du film, le principal défaut qu'on pourrait lui donner c'est qu'il est inégal, certains passages sont extraordinaires et parfaitement maitrisés (je pense principalement à la scène où la tête explose) avec une fin absolument incroyable et culte selon moi. Le scénario est banal, mais très bien ficelé. La mise en scène et la musique (qui m'a fait un peu penser à celle de "Shining") sont excellentes. Et dans le casting, je retiendrais personnellement le performance de Michael Ironside qui est parfait dans son rôle de méchant. Au final beaucoup de points positif, mais un rythme très inégal qui gâche beaucoup. A voir tout de même !
À la base une bonne idée mais le film n'atteint jamais des sommets. Je trouve la réalisation un peu fade ainsi que les couleurs. Les acteurs sont moyens mais les effets spéciaux sont pas mal du tout pour l'époque et le budget. Le duel à la fin est vraiment impressionnant.
Ce film, loin d'être le plus fin de Cronenberg, reste tout de même "agréable" quand on admire le style du cinéaste canadien. Précédent "Videodrome", "Dead Zone", "La Mouche", "Scanners" est, certes moins bon, mais tout de même intéressant tant il annonce les themes que va aborder Cronenberg tout au long de sa carrière.
Un grand classique de Cronenberg qui, malgré son âge, se défend encore bien avec des effets spéciaux à la hauteur et une intrigue accrocheuse. Si le jeu de certains acteurs secondaires est limite, le trio de tête, Michael Ironside et Patrick MacGoohan surtout, est au top. Une pièce maîtresse dans le fantastique de toutes évidences.
Un film troublant, passionnant. Dès les premières scènes on est happé dans l'histoire d'un surpuissant télépathe qui découvre son pouvoir. Presque perturbant, j'ai du mal à trouver mes mots.
David Cronenberg, tout au long de sa carriere, a souvent pris comme thème principal de ses film la science et ses dérives. Ses films tels que La mouche ou Dead Zone sont devenus cultes depuis. En 1979, avec Chromosome 3 ("The Brood" en anglais), il utilise le thème de la science pour la premiere fois dans un film visuellement impressionnant, mais dont la violence et la nature de certaines scène ont choqué lors de sa sortie. En 1981, il réalise Scanners. Avec ce film, il nous montre a quel point la science peut dériver et ainsi creer des êtres aux pouvoirs aussi terrifiants qu'impressionant. Si l'on passe en revue des dialogues assez convenus (voir plats pour certaines scènes) et une mise en scène qui manque parfois de rythme, on ne peut qu'admirer la manière dont Cronenberg traite son sujet. Les acteurs principaux s'en sorte avec les honneurs. On retiendra surtout les interpretations de Michael Ironside et surtout de Patrick Macgoohan, qui eclipsent toutes les autres. Les effets spéciaux sont très impressionnant pour l'époque (on ne peut que rester bouche bée devant la scène finale) et assez novateurs. Pour completer le tout, la musique omniprésente de Howard Shore (qui par la suite trvaillera sur tous les films de Cronenberg) crée une atmosphere opressente et parfois dérangeante. En bref, meme si ce film a subi les epreuves du temps, et peut sembler assez vieillot par certain aspects, il mérite tout de même amplement d'être vu.