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FaRem
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1,5
Publiée le 7 août 2024
Filip, professeur d'histoire moderne à l'université, mène une vie privée et professionnelle ennuyeuse. Rien que de le voir, il nous ennuie et on comprend quand sa femme annonce qu'elle le quitte... Ce n'est pourtant pas le début de la fin pour Filip qui décide de se ressourcer dans la nature. Alors qu'il tente de faire bonne figure en public, c'est une manière pour lui d'échapper à ses problèmes... À ce moment-là, "Elegija lovora" prend une tournure lyrique et surréaliste comme un conte de fées suspendu dans le temps où Filip est notamment confronté à ses traumatismes relationnels. Cette fracture scénaristique plonge le film dans une certaine passivité désagréable avec une deuxième partie qui manque de liant et tout simplement d'intérêt malgré une histoire pleine de symboles. Bref, un film ennuyeux avec un personnage principal peu attachant.
Filip, professeur d'université, et sa femme se rendent dans une station thermale sur la côte. Leur mariage, apparemment idéal, prend fin. Plus tard, guidé par un bouc, il dialogue avec un serpent qui se métamorphose en femme et rencontre sa défunte mère. Chargé de symboles plus ou moins déchiffrables, le réalisateur monténégrin Dusan Kasalica trace le portrait générationnel d'un homme suffisant et péremptoire, dans une atmosphère tout d'abord émolliente avant de basculer dans l'univers d'une fable, au sein d'une forêt touffue. Un film réalisé avec goût, sous influence bergmanienne, qui aurait gagné à être moins énigmatique.