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Vinz1
186 abonnés
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3,0
Publiée le 20 mai 2024
« Ma nuit » est certes un métrage qui s’apparente à un film d’auteur français poseur et qui distille à peine deux, trois réflexions très actuelles sur l’écologie pouvant faire sourire, toutefois, j’ai trouvé le duo d’acteurs très attachant (magnifiques Lou Lampros et Tom Mercier) et cette mélancolie alliée à une ambiance de légèreté m’ont fait suivre agréablement les pérégrinations de Marion avec ses amies et surtout Alex, même si cela n'apportera pas grand-chose de nouveau au monde du septième art, mais qui s'en soucie ?
Un film bouleversant avec de jeunes acteurs très convaincants. L’ambiance est particulière, intime et touche profondément. Une magnifique approche de la réalité du deuil. À voir absolument!
Avec des jeunes acteurs plein de promesses, ce film nous emmène nulle part comme le sentiment de doute des deux personnages principaux, jusqu'au moment de liberté retrouvant le jour.
Une balade dans Paris au bout de la nuit et de l'ennui... Alors que sa mère a organisé une "fête" d'anniversaire pour sa sœur décédée, Marion décide de partir de la maison pour ne pas assister à cette réunion douloureuse. Toujours marquée par la perte de celle qui avait son âge lorsqu'elle a disparu, Marion erre dans les rues de Paris avec des amis puis avec des inconnus comme si elle se laissait porter par sa tristesse. Il n'y a pas grand-chose à attendre de ce film qui se veut profond, mais qui ne l'est jamais. Ça utilise de gros poncifs pour se donner un style, mais le film manque surtout de substance. Ça déambule dans les rues, ça joue les torturés, ça parle ou plutôt chuchote, c'est assez énervant. Pour moi, c'est le genre de film qui veut trop être quelque chose et qui manque de naturel. Tout semble surfait à commencer par le personnage meurtri de Marion que j'ai trouvé peu attachante. Bref, je n'ai pas du tout accroché ni été touché par ce film et cette histoire.
Malgré la très belle performance de Lou Lampros, ce film mélancolique à souhait peine à emporter l'adhésion: à trop vouloir forcer sur la distension et le côté vaporeux, Antoinette Boulat s'est enfoncée dans une forme de platitude qui finit par lasser.
"Ma nuit" semble trop s'accrocher aux lumières nocturnes pour captiver le spectateur. Sous le spectre d'une irréparable absence, l'héroïne se découvre une âme jumelle et explore alors les fantômes du passé. Le sujet est peut être trop sérieux pour être traité avec autant d'innocence et de fausse légèreté.
"Petit" film d'auteur, "Ma nuit" suit les pérégrinations de Marion, dans un premier temps avec ses amies, puis lorsqu'elle rencontre Alex (Tom Mercier). Lou Lampros est une révélation, jouant la mélancolie à merveille. Le problème, c'est que la caméra d'Antoinette Boulat nous fait traverser Paris de jour puis de nuit sans grande émotion. En effet, malgré des réflexions légères sur l'écologie, l'insécurité ou le deuil, le film se résume à une somme de questions existentielles qui lassent. Malgré cette ambiance moitié douce, moitié grave, l'ensemble a tendance à ronronner.
Marion (Lou Lampros) a dix-huit ans. Sa mère (Emmanuelle Bercot) ne parvient pas à faire le deuil de sa fille aînée, morte cinq ans plus tôt dans des circonstances qui resteront inconnues, dont elle célèbre ce jour-là l’anniversaire avec quelques amis. Marion fuit l’appartement familial pour déambuler dans Paris. Elle retrouve son amie Justine et va avec elle à une fête. En en sortant, elle rencontre Alex (Tom Mercier) qui lui propose de la raccompagner en scooter.
Antoinette Boulat filme sur le tard son premier film après avoir depuis plus de vingt ans dirigé des castings. Cette première réalisation frappe par son manque d’originalité. On y voit, comme on l’a déjà vu mille fois, une jeune femme, pas tout à fait encore sortie de l’enfance ni entrée dans l’âge adulte, errer l’espace d’une nuit dans les rues de la capitale. Comme de bien entendu, cette errance sera l’occasion de plusieurs rencontres qui la feront évoluer et, qui sait ?, rencontrer l’amour.
Bien loin de l’élégance antonionienne de "La Notte", "Ma nuit" (pourquoi cet adjectif possessif ?) multiplie les poncifs : les longs plans séquence dans un Paris noctambule et désert, le passage en boîte de nuit avec lumière stroboscopique, le plongeon dans la Seine… La jeune révélation Lou Lampros (déjà aperçue dans "De son vivant" – où elle jouait la jeune étudiante de théâtre amoureuse de Benoît Magimel – et dans "Médecin de nuit") est condamnée à répéter les mêmes moues dépressives. L’indéfinissable accent de Tom Mercier, le héros israélien déraciné à Paris de "Synonymes", introduit une touche d’exotisme dont le scénario ne sait pas que faire.
Marion est une jeune parisienne qui porte en elle le chagrin de la perte de sa sœur. Nous la suivons durant une nuit de fête, de rencontres, d’amitiés et d’aventures. Une plongée dans le Paris festif et nocturne enivrante. Antoinette Boulat filme la capitale merveilleusement. Ses images sont sublimes. Lou Lampros vraie révélation de ce long métrage.
Magnifique déambulation dans Paris de Lou Sempras qui se cherche après le décès de sa sœur. Une « traversée », facilitée par la rencontre de Tom Mercier. Un film sensible porté par un jeu d’acteurs très juste et des vues splendides des différents quartiers de Paris.
Très joli premier film porté par une jeune actrice (Lou Lampros) intense et grave. L'occasion de redécouvrir aussi un Paris nocturne et poétique loin des clichés.