AlloCiné
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La dépression d'un homme qui déchire une famille entière et qui mène à des conséquences irréparables.... Tout ça dans un décor de carte postale. Troublant.
A voir pour cette ambiance, Acapulco au Mexique où réglements de compte et festivité se côtoient.
Le début parait long avant que l'histoire ne puisse vraiment commencer , mais quand commence t'elle vraiment ? Car malgré ce rythme assez lent il y aura de subtiles rebondissements. Ces plans assez contemplatifs laissent le temps pour que chaque personnage s'installe, quelle est cette famille ? Pour que l'ambiguïté de leurs relations s'expliquent enfin . Le problème s'est qu'on s'égare et à trop se poser des question on se détache.
Dans la dernière demi heure, mais elle arrive un peu tard, on remet alors toutes les pièces du puzzles.
Bien entendu il y a la discrète Charlotte qui traverse les scènes avec délicatesse.
Bien entendu Tim Roth à la soixantaine tourmentée et bousculée.
Mais cela ne m'a pas suffit pour être totalement convaincue.
Le début parait long avant que l'histoire ne puisse vraiment commencer , mais quand commence t'elle vraiment ? Car malgré ce rythme assez lent il y aura de subtiles rebondissements. Ces plans assez contemplatifs laissent le temps pour que chaque personnage s'installe, quelle est cette famille ? Pour que l'ambiguïté de leurs relations s'expliquent enfin . Le problème s'est qu'on s'égare et à trop se poser des question on se détache.
Dans la dernière demi heure, mais elle arrive un peu tard, on remet alors toutes les pièces du puzzles.
Bien entendu il y a la discrète Charlotte qui traverse les scènes avec délicatesse.
Bien entendu Tim Roth à la soixantaine tourmentée et bousculée.
Mais cela ne m'a pas suffit pour être totalement convaincue.
Long, chiant... Charlotte Gainsbourg dans son éternel même rôle... Un personnage principal auquel il est impossible de s'attacher tant il transpire la lâcheté... Ce qui s'avérera faux mais la narration est tellement pénible... Rien n'est crédible... Un vague fond de lutte des classes à Acapulco, mais aucun propos... Bref... Ça m'a saoulé qu'on mette autant de temps à comprendre les enjeux du personnage... Pour moi, effet raté !
On reste en haleine jusqu'au bout car on se doute que quelque chose dirige la vie de ce célibataire ,héritier d'une fortune qui est détaché de tout mais ,digne....et pour cause !
J'y ai trouvé de la fraicheur au début mais ensuite cette violence vraiment existante au Mexique va hélas plomber l'ambiance et nous amener à un triste final ...
Mais un film bien joué par des acteurs vrais !
J'y ai trouvé de la fraicheur au début mais ensuite cette violence vraiment existante au Mexique va hélas plomber l'ambiance et nous amener à un triste final ...
Mais un film bien joué par des acteurs vrais !
Heureusement que Tim Roth reste encore et toujours génial car sans lui, je pense que j'aurai quitté la salle, ce que je ne fais pratiquement jamais... le seul point positif est que l'on pense qu'il tient le rôle du mari. Beaucoup de scènes redondantes et soporifiques notamment sur la plage et franchement on n'adhère pas du tout à la relation entre Tim Roth et Berenice. Quand à Charlotte Gainsbourg, elle donne l'impression de survoler le film
Oh nan mais la déprime ce film j'en reviens pas. L'histoire d'un homme malade qui cherche à se cacher pour mourir. Il provoque son isolement de manière si maladroite qu'il n'arrête pas de blesser les gens qu'il aime autour de lui. C'est absolument tragique cette histoire.
Napoléon
Une mise en scène solide avec une photographie réussie, on arrive vraiment à se sentir sur les lieux. Tous les personnages sont bien travaillés avec une réelle profondeur. Mais le scénario, extrêmement basique, sans ambition ou particularité alourdi sérieusement l'œuvre.
Pourquoi cet homme refuse d'aider sa famille dans un drame? Michel Franco refuse la psychologie dans ce film froid et mystérieux (beaux plans fixes, nombreux silences, jeu minimaliste de Tim Roth) avant d'y céder à la fin avec des visions faciles. Assez ennuyeux.
Une réactualisation de "l'Étranger" de Camus ?
Comme beaucoup de spectateurs sans doute, je ne cessais de m'interroger sur les motivations du personnage principal.
J'ai alors réalisé que le film possède plusieurs ressemblances avec "l'Etranger" de Camus. Non seulement les personnages sont très similaires. Tous deux semblent se laisser porter par ce qu'ils rencontrent sans avoir de réelle volition propre. Mais aussi les deux histoires ont des points commun : les obsèques de la mère du personnage au début, un héros qui doit se rendre à Paris mais reste à Alger, une relation amoureuse tactile mais sans conversation, la plage, un héros qui côtoie des voyous sans vraiment s'en rendre compte, un héros qui est étrangement ébloui par le soleil, un meurtre, la prison,...
Que ce soit intentionnel ou non, que la ressemblance soit subjective ou objective, il demeure que comme à la lecture du roman de Camus on en ressort avec un sentiment d'étrangeté et des questionnements sur cet étranger.
Une expérience de cinéma atypique.
Comme beaucoup de spectateurs sans doute, je ne cessais de m'interroger sur les motivations du personnage principal.
J'ai alors réalisé que le film possède plusieurs ressemblances avec "l'Etranger" de Camus. Non seulement les personnages sont très similaires. Tous deux semblent se laisser porter par ce qu'ils rencontrent sans avoir de réelle volition propre. Mais aussi les deux histoires ont des points commun : les obsèques de la mère du personnage au début, un héros qui doit se rendre à Paris mais reste à Alger, une relation amoureuse tactile mais sans conversation, la plage, un héros qui côtoie des voyous sans vraiment s'en rendre compte, un héros qui est étrangement ébloui par le soleil, un meurtre, la prison,...
Que ce soit intentionnel ou non, que la ressemblance soit subjective ou objective, il demeure que comme à la lecture du roman de Camus on en ressort avec un sentiment d'étrangeté et des questionnements sur cet étranger.
Une expérience de cinéma atypique.
très belle interprétation du duo gainsbourg/Roth. on a du mal à comprendre les raisons qu' Tim Roth de rester sur place jusque dans les dernières minutes . c'est assez prenant et haletant
FaRem
Neil devait vraiment avoir besoin de vacances ou ne pas aimer
spoiler:
sa mère
pour esquiver son enterrement en feintant d'avoir oublié son passeport à l'aéroport pour continuer à se la couler douce au Mexique seul de son côté. On ne sait rien de lui donc on ne peut que supposer des choses. En tout cas, qu'il s'agisse d'une crise de la quarantaine ou d'autre chose, cette décision implique beaucoup de choses et entraîne de sérieuses conséquences. On dirait pas comme ça, mais "Sundown" est surprenant, autant pour la tournure que prend l'histoire que pour le développement du personnage de Neil que l'on comprend mieux au fil des minutes. Son côté désinvolte le caractérise finalement bien, spoiler: lui qui veut simplement finir ses jours tranquillement au soleil
. En tout cas, ce manque de franchise qui aurait pu éviter beaucoup de choses crée un sacré remous. J'aime les personnes qui vont à l'essentiel et c'est ce que fait Michel Franco avec son film qui intrigue et surprend en moins de 80 minutes. Pas mal.
pour esquiver son enterrement en feintant d'avoir oublié son passeport à l'aéroport pour continuer à se la couler douce au Mexique seul de son côté. On ne sait rien de lui donc on ne peut que supposer des choses. En tout cas, qu'il s'agisse d'une crise de la quarantaine ou d'autre chose, cette décision implique beaucoup de choses et entraîne de sérieuses conséquences. On dirait pas comme ça, mais "Sundown" est surprenant, autant pour la tournure que prend l'histoire que pour le développement du personnage de Neil que l'on comprend mieux au fil des minutes. Son côté désinvolte le caractérise finalement bien, spoiler: lui qui veut simplement finir ses jours tranquillement au soleil
. En tout cas, ce manque de franchise qui aurait pu éviter beaucoup de choses crée un sacré remous. J'aime les personnes qui vont à l'essentiel et c'est ce que fait Michel Franco avec son film qui intrigue et surprend en moins de 80 minutes. Pas mal.
Ce film est très suggestif : si on considère qu'un film est fait du fond, de la forme, et de l'invisible, alors la forme et l'invisible prennent une place particulièrement importante dans celui-ci. Ce n'est pas un défaut mais c'est excessif pour moi, j'ai été poussé à chercher différentes manières de voir le film, tout en étant frustré de ne pas savoir laquelle est celle prise par le réalisateur. J'ai également été beaucoup trop frustré de l'absence totale de communication du protagoniste dans cette histoire, qui n'aurait pas lieu si celui-ci choisissait de s'exprimer plutôt que de rester silencieux constamment. C'est très bien réalisé mais pas pour tout public. Intéressant, et aussi angoissant. L'effet recherché est parfaitement réussi.
quel ennui ! Le film ne dure pourtant que 1h23 et j ai trouvé le temps extrêmement long. Charlotte gainsbourg joue très bien mais vraiment un film à éviter
Magnifique film. Une très belle interprétation. De splendides images. Un montage d'une grande finesse. Un son de belle facture. À voir.
velocio
Depuis ses débuts en 2009, le réalisateur mexicain Michel Franco a toujours cherché à troubler, d'une façon ou d'une autre, les spectateurs de ses films. Manifestement, cette façon de faire déplait à une certaine frange de la critique professionnelle qui a "assassiné" avec constance ses films précédents, "Daniel & Ana", "Después de Lucía", "Chronic" et "Les filles d'Avril" et qui, bien sûr, a continué avec "Sundown". Pour quelqu'un comme moi qui, au contraire, a apprécié tous ces films, "Sundown" peut apparaitre comme un film mineur dans la filmographie de Michel Franco. Un film qui commence de façon très "pianissimo" et pendant lequel on se demande un bon bout de temps où le réalisateur veut en venir. On peut même dire que, à la fin du film, on n'a aucune certitude quant au but recherché. Il faut dire que le réalisateur n'est pas aidé par la distribution : manque de nerf chez Tim Roth, jeu catastrophique chez Charlotte Gainsbourg, le reste de la distribution ne brillant pas par un jeu remarquable. En fait, il ne serait pas étonnant que la façon médiocre de jouer de l'ensemble de la distribution ait été imposée par le réalisateur, l'homme étant suffisamment pervers pour avoir une telle exigence. Par ailleurs, le film n'a pas de gras inutile, il va vite, il est court (1 h 23) et, plus le film avance, plus il s'avère passionnant.
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