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FaRem
"Anatomy of Time" explore l'influence des expériences passées sur le présent à travers une histoire qui suit deux temporalités. Ces deux périodes qui se concentrent sur la même personne s'entremêlent, l'une se déroule sous la dictature des années 1960, l'autre à l'époque moderne. La jeune Meam a été prise dans les tensions entre militaires et rebelles tandis que sa vie amoureuse a également été impactée avec un choix qu'elle n'a pas eu à faire entre deux prétendants et auquel elle repense. "Anatomy of Time" est composé de plusieurs fragments de vie, des souvenirs éparpillés dont il faut reconstituer le puzzle pour comprendre l'état d'esprit de Meam... Une exploration méditative du temps et des souvenirs qui ne m'a fait ni chaud ni froid... Bref, un film en partie contemplatif qui n'était pas fait pour moi et qui m'a ennuyé.
Avertissement, surtout ne pas comparer ce réalisateur à Apichatpong Weerasethakul....Son film est beaucoup plus bavard, beaucoup moins contemplatif, beaucoup moins serein....Cela reste un beau film, avec une grande beauté naturelle, mais aussi des scènes gênantes (le malade sur son lit de mourant), le film est âpre et calme cependant , avec une musique discrète et ésotérique;.
spoiler:
Le thème du film reste assez mystérieux, avec une fin étrange, mais on peut s'accrocher au sujet de la mort, et à la métaphore de la grotte, récurrente ou presque....Les amateurs de silence, passez votre chemin, même si l'on devine le silence intérieur des personnages et des paysages.... C'est le genre de film qui n'attire pas beaucoup et c'est regrettable, on dira facilement trop oriental, asiatique, trop calme, trop intellectuel.
..Que nenni, il faut explorer ce cinéma, car par la même occasion , on explore sa propre identité, son âme;. C'est comme cela que je vois la chose, ne pas être blasé, pas d'à priori ou autres....Le film est beau, intelligent, mystérieux, mais je le conseille, bizarre, non....
..Que nenni, il faut explorer ce cinéma, car par la même occasion , on explore sa propre identité, son âme;. C'est comme cela que je vois la chose, ne pas être blasé, pas d'à priori ou autres....Le film est beau, intelligent, mystérieux, mais je le conseille, bizarre, non....
Magnifique ! Une photographie époustouflante, une mise en scène délicate et réfléchie.... pas étonnant que le film ait été récompensé pour son scénario à Venise...! Dommage que peu de salles ne le jouent : A voir absolument !!!
Un film vraiment nouveau et original, à voir absolument. D'une grande sensibilité, mené avec finesse.
Un voyage a travers le temps, comme à travers la mort et la vie. Une expérience sensorielle et organique. A voir absolument.
velocio
On se félicite que le 2ème long métrage du réalisateur thaïlandais Jakrawal Nilthamrong ait, contrairement au premier, trouvé sa place sur les écrans français. Son goût pour les constructions alambiquées pourra dérouter certains spectateurs mais la tension qu’il arrive à maintenir en permanence fait de lui un réalisateur dont la suite de la carrière sera suivie avec la plus grande attention.
Deux fragments de la vie d’une femme Elle se remémore alors sa vie passée, chargée de peines, de sacrifices et de joies
Pendant plus de 10 ans, le père de Jakrawal Nilthamrong était gravement malade. La mère du réalisateur s'est alors occupée de lui sans relâch le temps a une grande importance dans Anatomy of Time, à l’image du corps physique qui voit son éclat disparaître Le récit du film fait écho à la dictature militaire de 1963 à 1973 dirigée par Thanom Kittikachorn
Pendant plus de 10 ans, le père de Jakrawal Nilthamrong était gravement malade. La mère du réalisateur s'est alors occupée de lui sans relâch le temps a une grande importance dans Anatomy of Time, à l’image du corps physique qui voit son éclat disparaître Le récit du film fait écho à la dictature militaire de 1963 à 1973 dirigée par Thanom Kittikachorn
traversay1
Anatomy of Time se développe sur deux périodes : dans les années 60 puis 50 ans plus tard. Le fringant militaire et la jeune fille d'un horloger sont devenus de vieilles personnes, à l'article de la mort. Entre les deux époques, que le film de Jakrawal Nilthamrong fait alterner, un grand blanc de vie qui ne peut que s'imaginer. Quoi qu'il en soit, cette œuvre, en partie énigmatique, se déroule dans une fausse sérénité, déconnectée, mais seulement en apparence, des tueries et coups d'état qui ont émaillé l'histoire de la Thaïlande depuis plus d'un demi-siècle. Le passage du temps a altéré les corps et les âmes sous le regard de la nature, très présente dans Anatomy of Time, mais plus apaisante et moins mystique que dans les longs-métrages de Weerasethakul. Proche de la philosophie bouddhiste, le film montre le choix d'une jeune femme entre deux prétendants, décision qu'elle regrettera peut-être ensuite mais elle est la seule à pouvoir l'affirmer, à la veille de quitter ce monde. Si certains points restent obscurs dans le récit, cela n'a qu'une importance relative au vu de la qualité esthétique de Anatomy of Time et de la fascination éthérée qu'il ne manque pas d'exercer, à condition de se laisse transporter par des vagues temporelles qui viennent effacer les notions de passé, présent ou futur. Autant en emporte le temps !
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