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remyll
198 abonnés
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4,5
Publiée le 21 mars 2023
Dans la panique d’un instant d’énervement stupide, deux jeunes amants promis à un avenir radieux doivent affronter une tragédie qui les dépasse, les emporte et les anéanti à petit feu. Les jeux d’acteurs sont très réussis et l’intrigue nous emporte agréablement vers un dénouement astucieux.
Encore un film français somme toute assez moyen. Le debut assez alléchant laisse augurer un bon thriller psychologique et la fin est tout à fait convenable . Entre les deux, pas grand chose, le film se perd dans une description sans doute assez réaliste du monde politique mais qui reste a l’état d’esquisse , délaissant le sujet principal qu’aurait dû le délitement de ce couple mal assorti, une transfuge de classe, un grand bourgeois bien né, désunis par ce lourd secret.
très bien joué avec tous les travers des arrivistes et des carriéristes. il y a plus de mensonges que de vérités dans les sphères du pouvoir sans oublier la lâcheté. beurk !
À vouloir brasser trop de sujets, De Grandes Expériences passe à côté du sien. On n'arrive pas à croire à cet imbroglio de fait divers + intrigué policière + ambition politique + lutte des classes + méritocratie + psychologie amoureuse+ roman familial. Le film aurait gagné en intensité à se concentrer sur un ou deux de ces sujets. Certes le film n'est pas désagréable, ni inintéressant mais à vouloir traiter trop de choses il finit par manquer la profondeur et l'impact qu'il ambitionnait. Soit un polar, soit une étude de moeurs politique, soit la psychologie d'un couple pris dans un acte innatendu, soit les relations entre familles et méritocratie. Mais tout ça à la fois, c'est trop. Et c'est dommage car on a envie d'aimer ce film. C'est sa plus grande qualité.
De grandes espérances est un thriller politique plutôt bien construit : le sujet est bien mené avec des rebondissements bien pensés ce qui donne une œuvre intéressante même si on y retrouve parfois quelques longueurs. Rebecca Mader porte ce rôle d'une manière très incarnée sur le poids que possède ce personnage de Madeleine et elle est très bien accompagnée par les seconds rôles de Benjamin Lavernhe et Emmanuelle Bercot. On est happé et tendu tout en se demandant comment ce thriller va se terminer !
L’introduction du film prend ses quartiers en Corse où les deux personnages principaux incarnés par Rebecca Marder et Benjamin Lavernhe croiseront un autochtone. L’amorce du film n’est pas exempte de clichés. Avec un tel démarrage, un bon accueil de De grandes espérances n’est pas acquis d’avance en terres corses. La fin dramatique de cette introduction du film va ensuite conditionner la suite de celui-ci de retour sur les terres de la France continentale. Critique complète sur incineveritasblog.wordpress.com/festivals/c/fifp2023/#G
Ce film est une vraie réussite. J'en retiendrai avant tout la performance d'une lumineuse Rebecca Marder. Déjà très à son avantage dans le dernier Ozon ("Mon crime"), elle éclabousse une nouvelle fois cette histoire de son naturel et de son énergie. Peut-être assistons-nous là à l'émergence d'une future grande actrice. Le scénario est inventif, et l'histoire est menée très habilement, très efficacement, sans temps mort, avec sobriété. J'ai eu l'impression de dévorer ce film sans cligner des yeux, tant j'étais happé par l'intrigue. J'encourage vivement à aller le découvrir !
"De Grandes Espérances"... Voilà qui "sonne une cloche" (comme le disent nos amis anglophones), n'est-il pas ?... Mais si le 13e roman de Dickens est un "récit d'apprentissage", et le 2e "long" de fiction du documentariste quinqua Sylvain Desclous (qui prend le risque d'afficher crânement un patronyme prêtant à moqueries...) un film à semblable ambition, rien ne les relie intellectuellement, ni artistiquement (même en voyant dans "Madeleine" la féminisation de "Pip", orpheline comme lui - mais elle, de mère seulement, et également d'humble extraction). Ce portrait d'une ambitieuse (mais au "coeur pur" TM - elle est de gauche...), sur fond d'étude sociale, mâtinée de complications "policières" (à dimension "romantico-psychologique" invraisemblable - à moins que le scénario soit simplement très mal écrit, passons...), n'a aucune saveur, aucun atout. Ni de réalisation, ni de montage, ni... On retrouve en tête de casting la très en vogue Rébecca Marder, après le délicieux "Mon Crime" spoiler: (passant de l'avocate à l'accusée !) . Autant elle se tirait plutôt bien de sa partie chez Ozon, autant elle déçoit ici - peut-être chez SD un sérieux problème dans la direction d'acteurs ? Benjamin Lavernhe est tout aussi médiocre. Etc. Seule Emmanuelle Bercot en hiérarque PS oeuvrant à retrouver sa place dans le cursus honorum des grenouillages politicards s'en tire à peu près. Bilan : le souffle de "Great Expectations" ne passe pas par ce petit film qu'on oublie dès que visionné (nous étions 2 dans la salle tout à l'heure - et me suis souvent assoupie pour ma part !).
Avoir une si belle distribution pour faire un tel polar lourdeau et pompeux! Franchement! C'est prévisible, les dialogues ( hors conversations politiques) sont plats et insipides. La situation et résolution invraisemblable. Ça se prend très au sérieux et il n'y a pas de profondeur psychologique. Vraiment un gros ratage prétentieux pour moi!!
Quelle déception j'avais sans doute de trop grandes espérances. Le scénario est inintéressant. Je ne suis pas du tout rentrée dans l'histoire. Emmanuelle Bercot, Rebecca Marder et Marc Barbé sont bons mais n'arrivent pas à sauver le scénario qui est vide. Quel dommage.
Ce film est extrêmement décevant. Avec d'aussi excellents acteurs, c'est dommage. Beaucoup d'invraisemblances, des effets faciles (l'héroïne retrouve le fantôme de la victime avec effets grand-guignolesques), une simplification idéologique désespérante (horribles bourgeois de droite, sympathiques bourgeois de gauche, père déchu, pauvre mais éligible à la rédemption, voire à la canonisation). N'est pas Chabrol qui veut... Le scénario est faible, plein d'invraisemblances. Mais il y a le ravissant visage de Rebecca Marder, ange de pureté qui tue un homme sans le vouloir, mais ne veut surtout pas le signaler à la police. Une actrice qu'on n'oublie pas, mais qui pourra choisir, le succès aidant, des films un peu plus consistants. Marc Barbé et Emmanuelle Bercot sont excellents.
Le scénario mûri par Sylvain Desclous pendant plusieurs années est dense, serré, et donne un film haletant et passionnant, sur fond d'actualité brûlante. Le duo Rebecca Marder-Emmanuelle Bercot est magistral et le casting irréprochable. Présent après la projection du film ce soir, le réalsateur a reçu de nombreux compliments pour son film, totalement justifiés !
Un jeune bourgeois promu à un avenir poltique brillant se trouve mêlé à un crime commis par sa petite amie sous l'emprise de la peur. Le film nous explique comment l'amour va se transformer peu à peu en haine, voire le désir d'effacer complètement de sa vie cette petite amie encombrante. Mais les choses ne se derouleront pas tout à fait comme il l'avait planifié. Tres bon jeu d'acteur, scénario bien ficelé. Bon moment de cinema.
J’avais beaucoup aimé Vendeur le premier film de Sylvain Desclous. Assez curieux de voir celui-ci du coup. Sans être raté, il est moins bien réussi à mon goût. Pourtant cela part bien. Le scénario mêle (peut-être un peu trop ?) polar politique, drame social et chronique familiale assez habilement. Le suspens et l’angoisse montent très vite en puissance. Mais le tout est un peu gâché par la dernière partie et le dénouement pas très crédible. Vraiment dommage car on avait là tous les ingrédients d’un grand thriller. Reste un film intéressant sur le plan politique, sur les questions de culpabilité et le fait de savoir jusqu’où on peut aller pour réussir à tous prix. L’interprétation est un atout majeur. Rebecca Marder confirme tous les espoirs mis en elle. Emmanuelle Bercot et Benjamin Lavern sont comme toujours irréprochables. Pas raté donc mais un sentiment d’inachevé. Se laisse largement regarder tout de même