Les plus utilesLes plus récentesMembres avec le plus de critiquesMembres avec le plus d'abonnés
Filtrer par :
Toutes les notes
Shawn777
598 abonnés
3 488 critiques
Suivre son activité
3,5
Publiée le 24 juillet 2022
Ce giallo plutôt méconnu, réalisé par Emilio Miraglia et sorti en 1972, n'est pas mal du tout ! Un grand-père raconte à ses deux petites filles la légende de la Dame Rouge : tous les cent ans, elle revient tuer sept fois, la dernière victime étant toujours sa sœur, la Dame en Noir. Et, selon la légende, la prochaine tuerie aura lieu en 1972... Déjà, on peut noter que ce giallo diffère un peu des autres de par son côté limite fantastique, enfin plus précisément "histoire de fantôme". Bon, ce n'est malgré tout pas le premier à le faire, Lucio Fulci est par exemple passé par là avant lui et Dario Argento suivra le même chemin avec quelques unes de ses œuvres les plus célèbres. Et bien que je ne sois pas fan du giallo fantastique (qui constitue, selon moi, encore un sous-genre au giallo lui-même), j'ai beaucoup apprécié le contexte fantastique de celui-ci. Alors oui, on ne peut parler que de contexte seulement car le film n'est, en lui-même, pas fantastique, ce qu'il mettra d'ailleurs en avant très tôt dans son intrigue afin que le spectateur ne s'y trompe pas : nous sommes bien dans une enquête policière. Alors une enquête policière qui part tout de même, par moments, assez loin. Mais c'est également le genre qui veut ça, c'est toujours un peu bordélique et c'est ce que l'on apprécie ! Donc, comme dans la majorité des cas, nous avons toujours trente-six personnages avec chacun des névroses, des obsessions et des secrets et puis la fin nous réserve, là aussi comme d'habitude, un twist bien tiré par les cheveux, mais tout de même très appréciable. J'apprécie beaucoup ce giallo, d'une part, car on ne s'ennuie pas. Effectivement, même si le rythme s'essouffle par moments, le film réussi tout de même à captiver son spectateur sur la durée. D'autre part, j'apprécie beaucoup la mise en scène ! Moins coloré que certains films du genre, le rouge reste tout de même central ! Nous retrouvons en effet cette couleur un peu partout mais surtout dans la fameuse cape de la Dame Rouge qui est très bien exploitée ! Nous avons en effet de superbes scènes mettant en scène la Dame Rouge, notamment celle dans laquelle elle court dans un hall d'immeuble ou encore celle dans laquelle elle débarque au château au milieu du plan. Nous retiendrons également la B.O. signée Bruno Nicolai qui est très belle, tout en étant ironiquement légère par rapport à la nature horrifique du film. "La Dame rouge tua sept fois" fait donc partie, du moins en ce qui me concerne, des meilleurs films du genre !
Ce giallo commence bien, faisant du pied au cinéma d’horreur gothique. Dans un vieux château bavarois, un homme âgé explique à ses deux petites filles une malédiction familiale séculaire. Une sœur serait vouée à tuer l’autre, qui ressusciterait sous la forme d’une « dame rouge », pour tuer sept victimes, dont la dernière serait sa propre sœur meurtrière. Quelques décennies plus tard, des tueries commencent justement dans l’entourage familial… La suite va très vite rentrer dans le moule du genre, avec des meurtres urbains, une police à l’efficacité très relative, de l’érotisme, des personnages crapuleux, etc. Et c’est un giallo très inégal que nous livre Emilio Miraglia, réalisateur peu prolifique dont il s’agit visiblement du dernier film. La réalisation oscille entre de très bonnes idées visuelles, et des passages beaucoup plus fades. Les meilleures séquences sont clairement les quelques cauchemars, et celles (malheureusement trop peu nombreuses) mettant en valeur le château. Côté tuerie, quelques-unes sont sympathiques, mais manquant de gros plan (pas assez de budget/maîtrise pour les effets sanguinolents ?). Quand la plupart sont anecdotiques… dont un meurtre au pistolet, chose très rare dans le genre ! Le scénario présente une enquête diffuse, et surtout beaucoup trop de personnages, qui serviront clairement de chair à couteau. Heureusement là encore, l’aspect gothique du scénario (et l’habituelle révélation finale capillotractée !) permettent de donner du corps. S’agissant d’un giallo, la distribution aligne une fois de plus des actrices des plus charmantes… et tous les prétextes scénaristiques seront bons pour les effeuiller. Parmi elles, Barbara Bouchet, grande habituée du giallo et du poliziottesco. Ou Sybil Danning, future reine du cinéma d’exploitation dans les années 80. Je soulignerai enfin la jolie BO signée Bruno Nicolai, qui contribue à relever la sauce.
Ce film a 50 ans cette année ! Bien sûr ça a forcément vieilli... Mais c'est bon de se replonger dans le passé :) L'histoire me plaît beaucoup, la malédiction... La sœur mystérieuse... L'histoire de la famille Wildenbrück, leur château, magnifique. Le milieu de la mode early 70's. Après, les meurtres sont tout de même grossiers et mal fait. Je rêve d'un remake qui rend honneur à ce film avec de bons effets modernes... Et enfin la musique... Ah la musique ! J'adore. Elle est belle. J'ai la BO en CD et en vinyle, c'est pour dire 😁 Je collectionne tout sur ce film parce que c'est le film qui a accompagné toute mon enfance chez ma grand mère, et j'y suis vraiment attaché.