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chrischambers86
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3,5
Publiée le 12 décembre 2012
L'enfant peut parfois venir en aide à un adulte mais à l'inverse, il est parfois la victime sans dèfense des adultes! De nombreux films ont ètè consacrès aux douloureux problèmes du kidnapping! Ainsi le "Rapt" de Charles Chrichton donne de suite le ton: celui d'un orphelin contraint de fuir le domicile de ses parents adoptifs, avant d'être pris en affection par un marin recherchè par la police (excellemment jouè par Dirk Bogarde) pour le meurtre de l'amant de sa femme! Cavale tendre et èmouvante où l'urgence exclut le bon temps et la balade, road movie à l'anglaise où le bandit rèapprend la rèdemption et où le gamin, particulièrement attachant, rencontre un ami! A travers ce couple improbable èmergent de vives èmotions grâce au jeu bluffant du jeune Jon Whiteley ("Rapt" est seulement son premier film) dont la carrière tourna malheureusement court par la suite! On vibre avec ce duo, on a peur pour eux! C'est beau...
Évidemment on pense à une "histoire extraordinaire" mais le sujet est différent ici. En fait il s'agit simplement d'un homme qui s'attache à un enfant malheureux. Qui lui apporte de l'intérêt et du réconfort. C'est donc plutôt dans la veine du capitaine courageux. Moins la figure héroïque. Mais l'enfant s'est trouvé un nouveau père. Et en cela c'est son nouveau héros. Le film est attachant et en même temps difficile par sa fuite éperdue. On regrettera pourtant la fin un peu impromptue.
Dirk Bogard excellent dans un de ses premiers films de studio anglais. C'est un fuyard et son chemin le fait rencontrer un jeune garçon en fuite . Beaucoup d'humanité et d'émotion dans cette rencontre, on croira qu'il a kidnappé l'enfant . Une sorte de polar, qui dresse une sorte de portrait de l'Angleterre des années 50 très intéressant et très juste .
Je viens juste de finir de regarder ce film, diffusé en soirée, et je l'ai trouvé juste excellent ! J'adore l'Angleterre, j'adore les films anglais, j'adore les années 1950s/1960s; et par dessus tout j'aime beaucoup les films anglais de ces deux décennies; donc j'admet que je ne suis peut être pas très objectif; toujours est-il que j'ai beaucoup apprécié regarder le film, très bien réalisé; le rythme est assez bon, l'on a pas le temps de s'ennuyer, il y a constamment des rebondissements/du suspens, l'ambiance (typiquement anglaise et typiquement de cette époque) est géniale, rien n'y est jamais vulgaire ou choquant, le dénouement est plutôt inattendu, et comporte comme une sorte de morale ... Bref : il mérite bien ses cinq étoiles. *(Cependant, seul petit bémol, à mon sens : c'est ma foi fort dommage qu'il fût tourné en noir et blanc, un long-métrage en couleur aurait été plus appréciable; en ce sens que le noir et blanc donne habituellement un petit côté suranné, ce qui ancre le film dans le passé plus encore que s'il n'aurait été réalisé en couleur ... Mais cela ne lui enlève en rien sa qualité, et ne baisse pas sa note pour autant)
Celui qui à 43 ans d’intervalle réalisa un sketch du chef d’œuvre du film fantastique « Au cœur de la nuit » (1945) puis le complétement iconoclaste et génial « Un poisson nommé Wanda » (1988) est à coup sûr un très grand réalisateur trop méconnu en France. « Rapt » datant de 1952 en apporte une preuve supplémentaire. Le réalisateur vient tout juste de réaliser « De l’or en barres » qui a connu un succès international, remportant l’Oscar du meilleur scénario. spoiler: « Rapt » démarre comme un film policier, voyant un jeune orphelin (Jon Whiteley) en fuite de chez ses parents adoptifs après mis avoir le feu accidentellement à des rideaux, se trouver sur le chemin d’un marin lui aussi en fuite mais après tué avoir l’amant de sa femme. De fil en aiguille et contre toute attente la situation prend une tournure inattendue, le jeune enfant ne voulant pas quitter le fuyard. La police ne tarde à lier les deux disparitions pour en déduire un kidnapping. Les deux destins réunis par l’infortune se nouent indéfectiblement pour se transformer en relation filiale . On suit les deux nouveaux compagnons de Londres jusqu’en Ecosse, les voyants unir au mieux leurs forces dissemblables face à une adversité qui ne leur laisse guère d’espoir. Remarquablement secondé par son chef opérateur Eric Cross, Charles Crichton filme au plus près les visages de ses deux acteurs en parfaite osmose, Dick Bogarde alors en pleine ascension profitant de la formidable vérité que dégage son jeune partenaire Jon Whiteney repéré par Charles Crichton alors qu’il récitait à la radio « The owl and the Pussycat » pour l’émission « The children’s hour », pour montrer l’humanité qui se dégage progressivement de son personnage devant protéger un plus faible que lui. D’une remarquable sobriété, « Rapt » n’en finit pas d’émouvoir sans jamais tomber dans le larmoyant. Un très beau film.de l’école réaliste anglaise
Un film noir troublant qui suit la cavale d’un assassin rejoint par un petit garçon fugueur en mal d’affection, porté par l’interprétation touchante du petit John Whiteley face au toujours impeccable Dirk Bogarde qui deviendra un père durant la fuite. 2,75
Charles Crichton est plutôt connu pour ses comédies (De l'or en barre, Un poisson nommé Wanda). Mais dans les années 50, le passage par le film noir, version britannique, est quasi-obligatoire. Le scénario est un peu limité (un meurtrier et un petit garçon fugueur sont pourchassés par la police) pour maintenir plus qu'un intérêt poli à ce film d'un grand classicisme dans sa forme. Le jeune Dirk Bogarde montre déjà un talent achevé.
Une très bonne surprise que ce film anglais du début des années cinquante signé Charles Crichton à qui l’on doit déjà bon nombre de films intéressants (De l’or en barre, Un poisson nommé Wanda par exemple) et qui est un digne représentant de Sa Majesté. On sent tout au long l’influence de Losey et de son Garçon aux cheveux verts à travers des cadrages, des jeux de lumière et surtout des similitudes d’histoire (cet enfant marginal qui préfère suivre un meurtrier plutôt que de rentrer dans son inhospitalier foyer d’accueil). La composition de Dick Bogarde en homme atteint par le destin et qui lutte désespérément pour y échapper jusqu’à l’inéluctabilité finale est magnifique, celle du jeune Jon Whiteley est à la hauteur et tous deux forment un duo fascinant que l’on n’est pas prêt d’oublier. Le scénario est d’une intelligence rare, très travaillé et faussement linéaire, la direction d’acteurs est parfaite et la mise en scène sans reproches, précise et directe. À voir…
Ce policier en noir et blanc, datant de plus de soixante dix ans, gravite autour de la relation entre un meurtrier et un jeune garçon. Tout l'intérêt du film est de montrer comment des sentiments humains peuvent naître entre deux êtres qui n'ont aucun lien de parenté. Un sentiment paternel pour l'un et un besoin d'avoir un père protecteur pour l'autre. C'est sur le plan émotionnel que le film est fort.
La mise en scène dynamique de Crichton distille un suspens haletant tout au long de cette histoire assez originale. Le jeune Dirk Bogarde est tout à fait remarquable, insufflant à son personnage de marin désabusé à la fois une violence sourde et une humanité refoulée. Il est à noter que l'image noir et blanc due à Eric Cross est d'une grande qualité, notamment dans les contrastes nocturnes et dans les scènes tournées en extérieurs.
Le début du film n'est pas totalement convaincant, puis quand on comprend le pourquoi du comment cela devient plus intéressant, une histoire un peu sous exploité tout de même.. Du bon dick Bogarde avec des scènes très réalistes par exemple quand il porte l'enfant sans ménagement,
C'est son art d'ancien monteur que le réalisateur Charles Crichton qui avait déjà donné aux Studios Ealing un de ses chefs d'oeuvre, "De l'Or en barres", et qui terminera en fanfare sa carrière avec le génial "Un Poisson nommé Wanda", met au service de ce film d'une efficacité exemplaire. La fugue de l'enfant, la rencontre du meurtrier qui vient de tuer sa victime et l'"enlèvement" sont exposés en à peine une minute. L'ensemble est très concis voir même un peu trop. Cela aurait été même formidable si le réalisateur s'était un peu plus appesanti sur les deux personnages principaux surtout que Dirk Bogarde et son jeune partenaire arrivent à les rendre attachant. Reste que "Rapt", et cela est déjà très bien, est un très bon exemple de l'efficacité du cinéma britannique.
merci Télérama d'avoir fait un résumé tel que j'ai eu envie de voir ce film. Encore un exemple de l'excellence du cinéma anglais. Dirk Bogarde est effectivement bouleversant et le petit garçon encore plus. A voir sur Arte.tv