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Western urbain filmé comme une tragédie antique, le nouveau film de Gavras est terriblement prétentieux! Son discours ampoulé et simplet contraste avec son imagerie puissante et son esthétique léchée, la virtuosité de la forme n'ayant d'égal que la médiocrité du scénario qu'elle illustre. Un feu d'artifice, ou plutôt un fumigène pétaradant et stylisé, pour une guérilla urbaine chaotique mais artificielle, hardcore et niaise à la fois, souvent puérile et politiquement irresponsable.
J avoue ne pas comprendre les gens qui haïssent ce film . Film probablement important d ici quelques années. Gavras est un très bon réalisateur la preuve ici . Enfin un esthétisme au service du cinéma.
Les comédiens sont bons ...désolé pour ceux qui aiment les films longs dans lesquels on parle du nombrilisme des parisiens bobos . Ici c est du cinéma brut voire Shakesparien.
Du cinéma vrai et brut.
Les comédiens sont bons ...désolé pour ceux qui aiment les films longs dans lesquels on parle du nombrilisme des parisiens bobos . Ici c est du cinéma brut voire Shakesparien.
Du cinéma vrai et brut.
Un film qui divise ! Et ça se comprend tant c’est une proposition de cinéma différente de ce qu’on a l’habitude de voir. On est dans un genre de 1917 à la française qui prend part au cœur d’une cité qui s’embrase suite à la mort d’un jeune tué par des policiers.
En revanche, si certains ont pu y voir un message politique de la part du réalisateur, en réalité le lieu et les protagonistes n’ont dans le fond aucune importance dans son esprit, cela aurait pu se passer au Moyen- ge dans une ville assiégée sans aucun problème. Son objectif ici est simplement de réaliser une tragédie grecque à la sauce contemporaine. Il ne prend parti ni pour les jeunes de banlieues ni pour les policiers (et ce serait malsain d’y voir un parti pris). C’est tout juste s’il met une petite pichenette à une extrême-droite qui ne demande qu’à voir le pays s’embraser.
Un film qui ne vaut pas pour son scénario ni ses dialogues c’est certain (et volontaire) mais en revanche en termes de production c’est du haut niveau ! Il est très rare de voir un réalisateur français proposer ce type de projets à base de longs plans séquence oppressants ! Je recommande d’ailleurs le making-of pour se rendre compte de la prouesse technique que représente ce film. Du grand spectacle même si la dernière partie est inférieure au reste.
Un film qu’il faut voir surtout pour son aspect technique et sa mise en scène. Encore une fois un gâchis de voir ce film cantonné sur Netflix (comme Blonde ou A l’Ouest rien de Nouveau).
Une toute nouvelle chaîne YouTube dédiée au cinéma est disponible, cliquez ici www.youtube.com/@flim. et venez découvrir les plus belles histoires et anecdotes du 7e art !
En revanche, si certains ont pu y voir un message politique de la part du réalisateur, en réalité le lieu et les protagonistes n’ont dans le fond aucune importance dans son esprit, cela aurait pu se passer au Moyen- ge dans une ville assiégée sans aucun problème. Son objectif ici est simplement de réaliser une tragédie grecque à la sauce contemporaine. Il ne prend parti ni pour les jeunes de banlieues ni pour les policiers (et ce serait malsain d’y voir un parti pris). C’est tout juste s’il met une petite pichenette à une extrême-droite qui ne demande qu’à voir le pays s’embraser.
Un film qui ne vaut pas pour son scénario ni ses dialogues c’est certain (et volontaire) mais en revanche en termes de production c’est du haut niveau ! Il est très rare de voir un réalisateur français proposer ce type de projets à base de longs plans séquence oppressants ! Je recommande d’ailleurs le making-of pour se rendre compte de la prouesse technique que représente ce film. Du grand spectacle même si la dernière partie est inférieure au reste.
Un film qu’il faut voir surtout pour son aspect technique et sa mise en scène. Encore une fois un gâchis de voir ce film cantonné sur Netflix (comme Blonde ou A l’Ouest rien de Nouveau).
Une toute nouvelle chaîne YouTube dédiée au cinéma est disponible, cliquez ici www.youtube.com/@flim. et venez découvrir les plus belles histoires et anecdotes du 7e art !
Athena de Roman Gravas est assurément un bon film. Voire un très bon film.
On a ici une réalisation absolument sublime : une photographie magnifique avec des supers couleurs et une très belle mise en scène, un déluge d'effets pyrotechniques mais qui parvient à ne pas donner de côté blockbuster au film, et une très, très belle bande son. Les acteurs sont plutôt bons, mais les dialogues, quand il y en a, pas terribles. On a quelques incohérences, mais rien de bien grave. Le scénario tient sur une ligne, mais ça ne pose pas vraiment problème.
Le principal, et grave, problème du film est pour moi le flou total en ce qui concerne la morale. Et ça m'énerve.
Le film adopte selon moi un point de vue pro-police clair. Les jeunes de cité sont franchement dépeints comme de vrais animaux ultraviolents, du moins de notre point de vue européen. Le Choc des Civilisations de Samuel Huntington. Certaines scènes sont extrêmement fortes; je repense surtout à celle où les jeunes sont dans la voiture volée sur la nationale et brandissent le drapeau tricolore. Cette scène m'a déchiré. J'ai eu les larmes aux yeux. Pourquoi m'infliger une telle scène ? Des jeunes ingrats stupides qui brandissent mon drapeau national à bord d'un véhicule volé à l’État ??? Non mais sérieux ! Surtout, la fin du film a de quoi laisser perplexe. Au cours du film, on entendra plusieurs fois que le meurtre qui a tout déclenché aurait été commis par spoiler: l'ignoble extrême-droite
. Étant donné le positionnement à mon sens clair du film, j'ai rapidement pensé que c'était satirique. Mais non, à en juger la scène de fin. On a donc là une morale soit ambigüe et bizarre, soit inexistante, ce qui serait peut-être le mieux. Mais en tout cas, cette impossibilité de discerner un message clair m'embête.
Modification : après le visionnage d'une interview du réalisateur, je tombe des nues. Pour Gavras, la scène qui m'a été si triste, si ignoble et si déchirante était en fait censée provoquer en moi un sentiment d'exaltation révolutionnaire. Je rêve. J'hallucine. Je n'ai pas les mots. J'ai une furieuse envie de descendre ma note. En est-il ainsi de toute le film ? J'ai pensé que les jeunes étaient dépeints de manière si immonde que le positionnement du réalisateur était forcément pro-police. Je réalise qu'il est peut-être du côté desdits jeunes. Je ne comprends rien.
Si j'ai tout de suite compris que ce film n'obtiendrait pas de moi une note maximale, j'ai longtemps oscillé entre 4,5, 4 et moins, sans savoir vraiment quoi mettre au vu des défauts du film, en premier lieu celui de la morale.
Je mets un 4, sans être vraiment convaincu par ma note. Je suis frustré et sans réponses.
On a ici une réalisation absolument sublime : une photographie magnifique avec des supers couleurs et une très belle mise en scène, un déluge d'effets pyrotechniques mais qui parvient à ne pas donner de côté blockbuster au film, et une très, très belle bande son. Les acteurs sont plutôt bons, mais les dialogues, quand il y en a, pas terribles. On a quelques incohérences, mais rien de bien grave. Le scénario tient sur une ligne, mais ça ne pose pas vraiment problème.
Le principal, et grave, problème du film est pour moi le flou total en ce qui concerne la morale. Et ça m'énerve.
Le film adopte selon moi un point de vue pro-police clair. Les jeunes de cité sont franchement dépeints comme de vrais animaux ultraviolents, du moins de notre point de vue européen. Le Choc des Civilisations de Samuel Huntington. Certaines scènes sont extrêmement fortes; je repense surtout à celle où les jeunes sont dans la voiture volée sur la nationale et brandissent le drapeau tricolore. Cette scène m'a déchiré. J'ai eu les larmes aux yeux. Pourquoi m'infliger une telle scène ? Des jeunes ingrats stupides qui brandissent mon drapeau national à bord d'un véhicule volé à l’État ??? Non mais sérieux ! Surtout, la fin du film a de quoi laisser perplexe. Au cours du film, on entendra plusieurs fois que le meurtre qui a tout déclenché aurait été commis par spoiler: l'ignoble extrême-droite
. Étant donné le positionnement à mon sens clair du film, j'ai rapidement pensé que c'était satirique. Mais non, à en juger la scène de fin. On a donc là une morale soit ambigüe et bizarre, soit inexistante, ce qui serait peut-être le mieux. Mais en tout cas, cette impossibilité de discerner un message clair m'embête.
Modification : après le visionnage d'une interview du réalisateur, je tombe des nues. Pour Gavras, la scène qui m'a été si triste, si ignoble et si déchirante était en fait censée provoquer en moi un sentiment d'exaltation révolutionnaire. Je rêve. J'hallucine. Je n'ai pas les mots. J'ai une furieuse envie de descendre ma note. En est-il ainsi de toute le film ? J'ai pensé que les jeunes étaient dépeints de manière si immonde que le positionnement du réalisateur était forcément pro-police. Je réalise qu'il est peut-être du côté desdits jeunes. Je ne comprends rien.
Si j'ai tout de suite compris que ce film n'obtiendrait pas de moi une note maximale, j'ai longtemps oscillé entre 4,5, 4 et moins, sans savoir vraiment quoi mettre au vu des défauts du film, en premier lieu celui de la morale.
Je mets un 4, sans être vraiment convaincu par ma note. Je suis frustré et sans réponses.
Film sans grand intérêt, c’est dommage de filmer de cette belle manière un film aussi creux. Jeu nul, histoire nulle et final plus que prévisible.
Dans ce film coproduit et distribué par Netflix, Romain Gavras imagine l’embrasement violent d’une cité suite à une apparente bavure policière, qui va produire un effet boule de neige et mener à une situation de guerre civile en France. Oui, rien que que ça ! Brillamment réalisé – ce film au rythme effréné enchaîne les plans-séquences virtuoses – Athena est aussi l’histoire d’une émouvante tragédie familiale, en dépit d’un scénario qui n’est pas avare de volte-face faciles. Pourtant, malgré l’ambition affichée par le fils de Costa-Gavras de réaliser une œuvre qu’il imagine marquante, le long-métrage ne parvient jamais à dépasser le stade de l’anecdotique, dans une œuvre pas inintéressante mais sitôt vue, sitôt oubliée.
La réalisation est parfaite et la mise en scène incroyable, le réalisateur du documentaire "les Misérables", Romain Gavras utilise toutes ses compétences de cliper (oui de base il fait des clip musicaux) pour faire un film spectaculaire, prenant et originale, il crée du cinéma et si on s'inspire de sa manière de tourner l'action, de filmer le feu et d'utiliser la caméra en mouvement sur les personnages, aucun cynique ne pourra plus dire que les film d'actions FR sont chiants ahah
Si aujourd'hui presque tous les film sont fait sur ordinateur avec les fameux effets spéciaux numériques VFX Romain Gavras lui sait se passer du virtuel pour tourner volontairement dans une cité abandonné, en effet les décors et les effets spéciaux du film sont tous réel (il a vraiment fait explosé un immeuble oui)
Malheureusement après 1h le film perd ses couilles au niveau du risque qu'il prend, la dernière demi heure est très confuse car non maîtrisé, le film se force à rester dans son genre alors qu'il aurait dû être tous simplement un film expérimental mêlant la guerre et la tragédie avec une psychologie angoissante des personnages vivant dans le chaos, c'est la limite des film de genre "tu es un film sociale donc tu finis comme tel" , en plus vers la fin on pousse le film à prendre parti donc ça crée une incohérence narrative
Bref si le film était un moyen métrage de 50 minutes, ça aurait été le meilleur film français de l'année
Si aujourd'hui presque tous les film sont fait sur ordinateur avec les fameux effets spéciaux numériques VFX Romain Gavras lui sait se passer du virtuel pour tourner volontairement dans une cité abandonné, en effet les décors et les effets spéciaux du film sont tous réel (il a vraiment fait explosé un immeuble oui)
Malheureusement après 1h le film perd ses couilles au niveau du risque qu'il prend, la dernière demi heure est très confuse car non maîtrisé, le film se force à rester dans son genre alors qu'il aurait dû être tous simplement un film expérimental mêlant la guerre et la tragédie avec une psychologie angoissante des personnages vivant dans le chaos, c'est la limite des film de genre "tu es un film sociale donc tu finis comme tel" , en plus vers la fin on pousse le film à prendre parti donc ça crée une incohérence narrative
Bref si le film était un moyen métrage de 50 minutes, ça aurait été le meilleur film français de l'année
Ti Nou
Si la mise en scène est assez maniérée avec ses longs plans-séquences, cette insurrection en pleine banlieue donne un film intense. Romain Gavras se soucie peu de ses personnages, leur privilégiant son décors. Il en oublie malheureusement la notion de point de vue.
Un film qui peut paraitre réelle tellement l'action est prenante,et tant le jeu des acteurs est bon.
Un film qui s'identifie à l'époque actuelle.
Même si le scénario est un peu poussif,
On est avec eux ,sur des plans de vue bien pensés.
La fin est tragique.
4.5*
Un film qui s'identifie à l'époque actuelle.
Même si le scénario est un peu poussif,
On est avec eux ,sur des plans de vue bien pensés.
La fin est tragique.
4.5*
Techniquement , c'est bien fait mais le scénario insipide et les dialogues insencés font perdre toute crédibilité à la réalisation . Ce film transpire le gauchisme adepte de la bien- pensance et victimaire .
Vinz1
Présenté de façon ambitieuse comme une tragédie grecque moderne, « Athena » a surtout réussi à diviser les critiques ! Entre ceux qui y ont vu un brûlot contestataire, un film politique récupéré par tel ou tel parti ou encore un métrage dénué de scénario juste tape-à-l’œil, les avis étaient légion. Quoi qu’il en soit, Romain Gavras sait assurément tenir une caméra, notamment grâce à ses plans-séquence nous immergeant en pleine guerre civile dans les cités, un peu comme la série « Caïd » ou encore le film « Bac Nord » l’avaient fait avant lui. Pour ce qui est de l’écriture, en revanche, on ne peut qu’être déçu, notamment en ce qui concerne certains protagonistes qu’on jugera mal brossés à l’instar de : Moktar, le grand frère trafiquant de drogue passant son temps à insulter les autres, Sébastien, sorte de Keyser Söze des temps modernes sorti on ne sait d’où ou encore d’Abdel, le personnage principal de prime abord intéressant, mais rendu complètement bipolaire suite à ses changements de bords soudains et mal expliqués. Ajoutons à cela une ultime scène inutile qui ne fait que jeter de l’huile sur le feu. Malgré tout, notre intérêt est maintenu jusqu’au bout grâce à une bonne gestion de la tension ainsi que, comme dit plus haut, par la qualité de la réalisation. « Athena » est tout de même un bon film car très esthétique mais ne sera jamais culte, certains points du s'avérant maladroits.
Que c'est vide. Vide de sens, vide de dialogue, vide de morale, vide de scénario, vide de bon jeu d'acteur.
Et que c'est long...
Romain Gavras nous montre le monde de la cité française vu avec les yeux d'un enfant de 10 ans en manque d'adrénaline.
Et que c'est long...
Romain Gavras nous montre le monde de la cité française vu avec les yeux d'un enfant de 10 ans en manque d'adrénaline.
J’ai ADORÉ ce film. Si beau, si émouvant, si bien tourné. L’histoire est touchante et reflète tristement notre société actuelle avec ses problématiques.
Athena est un film d’action prenant qui raconte l’histoire d’une bavure policière qui embrase la cité Athena. Le film montre une colère puissante. Réalisation soignée, acteurs excellent. Un très beau film.
Mal filmé, avec un scénario écrit par un enfant de 12 ans, des dialogue tout aussi peu inspirés... a éviter.
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