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David C.
5 abonnés
9 critiques
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0,5
Publiée le 19 octobre 2022
La planet des singes versions cité c est une glorification de la sauvagerie c est consternant Cela donne une mauvais images des arabes et des noirs. On est pas au usa la police fait son job il y a des accidents et la ça part en guerre ridicule ce film c est le film la haine version nul
Alors qu'une énième bavure vient d'emporter l'un de ses jeunes habitants une cité décide de lutter et de rendre coup pour coup. Athena c'est un peu la suite des Misérables, Ladj Ly (crédité comme scénariste ici) guettait l'étincelle, ici le feu a pris. Véritable western urbain filmé comme un siège médiéval la mise en scène est exceptionnelle. Avec des plans séquences aux drones qui n'en finissent plus et une gestion des figurants et des mouvements de foule rarement vu au cinéma. Certains reprochent au film son manque de scénario et son côté clipesque mais le cinéma c'est aussi des images et le voyage sensoriel dans le chaos que nous propose Gavras est mémorable.
Pour son troisième long-métrage en tant que réalisateur, Romain Gavras livre avec Athena, une œuvre percutante. L'histoire nous fait suivre le destin d'une famille qui va basculer suite à une prétendue bavure policière qui va mettre le feu au quartier ou vit la famille endeuillée. Ce scénario à l'allure de tragédie grecque, met en opposition les trois frères du défunt qui vont se déchirer à cause de leurs motivations bien différentes, entre Abdel qui est militaire, Karim qui souhaite se venger et Mokhtar un caïd. Une guerre fratricide à laquelle les jeunes du quartier vont participer en affrontant les forces de l'ordre. Elle débute sur un plan séquence grandiose en guise d'introduction, qui nous immerges immédiatement dans l'ambiance hostile. Cela va même durer pendant l'heure et demie de film, ce qui le rend prenant de bout en bout malgré un aspect un peu répétitif. On assiste à une véritable guerre de tranchées urbaine, ou la tension, le chaos et la colère font rage, lors d'affrontements violents et étouffants. C'est intense, peu de moments sont là pour laisser respirer dans cette atmosphère suffocante dans laquelle se noue un drame fraternel. Des frères interprétés par des acteurs impliqués dont ont retiendra les visages de Dali Benssalah, Sami Slimane et Ouassini Embarek. Ce dernier et Sébastien, l'homme fiché, sont sûrement de trop ou en tout cas ont du mal à trouver leur place. Dans l'autre camp on retiendra le rôle de policier incarné par Anthony Bajon. Les relations tendues entre tous ces caractères procurent de l'émotion, sans passer par les dialogues qui sont peu profonds. En même temps, il est difficile de communiquer et de faire entendre leurs voix sous les cris et les insultes qui fusent constamment. S'il faut reconnaître que le fond n'est pas très original, même s'il reste efficace, le long-métrage brille sur sa forme peu conventionnelle. La réalisation de Romain Gavras offre énormément de plans séquences, ce qui donne aux scènes un aspect très réaliste. Sa mise en scène est parfaitement maitrisée et d'une grande précision, nous gratifiant de nombreux moments marquants pour la rétine. Cette caméra mouvante et immersive nous plonge au cœur de l'action et de l'émotion en étant proche des visages des protagonistes. Elle sait également parfaitement mettre en avant les barres d'immeubles servants de champ de bataille à travers une photographie soignée et exploite parfaitement les bâtiments labyrinthiques. Ces images marquantes sont en plus accompagnées par une magnifique b.o. loin des clichés. Celle-ci nous offre des compositions mélangeants chœurs et musique classique, pour un résultat somptueux, mémorable pour les oreilles. Il se dégage une grande puissance mythologique quand le visuel et l'audio fusionnent. Tout cela s'achève sur une fin réussie, même si elle est empreinte d'une certaine idéologie. Pour conclure, Athena est un long-métrage ambitieux qui mérite amplement qu'on lui consacre du temps, tant le travail derrière ce projet est remarquable.
Excellent, dérangent, puissant, intelligent, surprenant, émouvant, désespérant, géant... Un peplum moderne a l'opposé de tout manichéisme avec les références subtiles à la Rome antique, à la mythologie grecque, et aux tragédies antiques. A voir pour ceux qui ne sont pas déjà dans un manichéisme...
Il devrait peut-être se contenter des clips musicaux… De là à raconter une histoire, ayant vu sa filmographie, on voit bien que c’est compliqué, lâche l’affaire mon gars !
Je me suis dit que la critique que j'avais entendu était exagérée. En fait non, si c'était une fiction ça n'y ressemble pas. Si c'était une critique de la société, je ne l'ai pas pas vu. Vraiment c'est nul, nul, nul... Plus d'1h30 de vide, parfois bruyant, parfois ennuyant. Musique nulle également. Content de ne pas avoir acheter de billet de cinéma pour cette bouse
Ça pete dans les tous sens, la tension ne descend pas d'un pouce, on ne voit pas le temps passe, une atmosphère irrespirable, et deux frères qui se déchirent ! Film top !
Ce film est très bien rédigé sur une "future" guerre civile en France, malheureusement tous ce qui est mis en œuvre dans se film est une pure réalité je vous encourage à le voir
Bon j'avoue que c'est plutôt sympa car niveau image, mise en scène et les plants en drones sont juste incroyable. Mais bon c'est un énièmes bac nord, banlieusard, cité rose etc... Rien d'interessant sinon surtout niveau histoire qui reste bateau dans ces genres de films et bon la fin ça fait vraiment cliché des années 90 avec les skins head qui ne sont plus trop d'actualités à notre époque
Quelle déception! malgré les moyens alloués le scénario ne relève pas le défi de capter le téléspectateur devant l'écran. Les dialogues ou plutôt les cris finissent par dépiter. Passer votre chemin devant ce Bac Nord inversé.