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Pour quiconque s'intéressant au cinéma, Romain Gavras nous offre avec Athena une master class. La mise en scène est spectaculaire, épique et absolument maitrisée. Les plans séquences qu'on y voit sont parmi les plus beaux et les plus aboutis que l'on ait pu voir au cinéma. En termes d'écriture, le film parvient à maintenir l'équilibre entre le film de guerre et le drame familial, qui parviennent à nous emporter et à provoquer notre empathie pour les personnage.
Le seul grief que l'on peut faire au film, est la frilosité de Romain Gravras pour aller au bout de son propos et de tenir une réelle position politique. Car Athena est tout sauf politique, contrairement à ce que ses détracteurs (qui n'ont pour la plupart pas vu le film) veulent nous faire croire. A vouloir faire passer tout le monde (du CRS au "jeune de cité") pour des gentils, ou des victimes d'un système, Gavras reste trop prudent, à moins qu'il soit un vrai nihiliste?
Le seul grief que l'on peut faire au film, est la frilosité de Romain Gravras pour aller au bout de son propos et de tenir une réelle position politique. Car Athena est tout sauf politique, contrairement à ce que ses détracteurs (qui n'ont pour la plupart pas vu le film) veulent nous faire croire. A vouloir faire passer tout le monde (du CRS au "jeune de cité") pour des gentils, ou des victimes d'un système, Gavras reste trop prudent, à moins qu'il soit un vrai nihiliste?
"Athena", tragédie française réalisée par Romain Gavras, sortie en 2022.
Entre film de banlieue, film de guerre, film d'action, film politique, Athéna se veut être avant-tout, pour son auteur, une tragédie grecque, où quoi que l'on fasse, tout s'embrase, déchirant les fratries et le pays.
Une tragédie prenant place dans la France d'aujourd'hui. Des cités antiques aux cités d'aujourd'hui, l’assaut est donné.
Un film de guerre civile, sans longues tirades, mais avec un chœur (grec).
Un film magnifiquement réalisé, une ouverture sur un plan séquence magistral, des travellings bien maîtrisés, pas de temps morts et aucun verbiage. Au-delà du sujet, qui divise, le spectacle est là.
Un film français qui bouscule un peu, c'est bien.
Entre film de banlieue, film de guerre, film d'action, film politique, Athéna se veut être avant-tout, pour son auteur, une tragédie grecque, où quoi que l'on fasse, tout s'embrase, déchirant les fratries et le pays.
Une tragédie prenant place dans la France d'aujourd'hui. Des cités antiques aux cités d'aujourd'hui, l’assaut est donné.
Un film de guerre civile, sans longues tirades, mais avec un chœur (grec).
Un film magnifiquement réalisé, une ouverture sur un plan séquence magistral, des travellings bien maîtrisés, pas de temps morts et aucun verbiage. Au-delà du sujet, qui divise, le spectacle est là.
Un film français qui bouscule un peu, c'est bien.
Artriste
Pour son troisième long-métrage en tant que réalisateur, Romain Gavras livre avec Athena, une œuvre percutante. L'histoire nous fait suivre le destin d'une famille qui va basculer suite à une prétendue bavure policière qui va mettre le feu au quartier ou vit la famille endeuillée. Ce scénario à l'allure de tragédie grecque, met en opposition les trois frères du défunt qui vont se déchirer à cause de leurs motivations bien différentes, entre Abdel qui est militaire, Karim qui souhaite se venger et Mokhtar un caïd. Une guerre fratricide à laquelle les jeunes du quartier vont participer en affrontant les forces de l'ordre. Elle débute sur un plan séquence grandiose en guise d'introduction, qui nous immerges immédiatement dans l'ambiance hostile. Cela va même durer pendant l'heure et demie de film, ce qui le rend prenant de bout en bout malgré un aspect un peu répétitif. On assiste à une véritable guerre de tranchées urbaine, ou la tension, le chaos et la colère font rage, lors d'affrontements violents et étouffants. C'est intense, peu de moments sont là pour laisser respirer dans cette atmosphère suffocante dans laquelle se noue un drame fraternel. Des frères interprétés par des acteurs impliqués dont ont retiendra les visages de Dali Benssalah, Sami Slimane et Ouassini Embarek. Ce dernier et Sébastien, l'homme fiché, sont sûrement de trop ou en tout cas ont du mal à trouver leur place. Dans l'autre camp on retiendra le rôle de policier incarné par Anthony Bajon. Les relations tendues entre tous ces caractères procurent de l'émotion, sans passer par les dialogues qui sont peu profonds. En même temps, il est difficile de communiquer et de faire entendre leurs voix sous les cris et les insultes qui fusent constamment. S'il faut reconnaître que le fond n'est pas très original, même s'il reste efficace, le long-métrage brille sur sa forme peu conventionnelle. La réalisation de Romain Gavras offre énormément de plans séquences, ce qui donne aux scènes un aspect très réaliste. Sa mise en scène est parfaitement maitrisée et d'une grande précision, nous gratifiant de nombreux moments marquants pour la rétine. Cette caméra mouvante et immersive nous plonge au cœur de l'action et de l'émotion en étant proche des visages des protagonistes. Elle sait également parfaitement mettre en avant les barres d'immeubles servants de champ de bataille à travers une photographie soignée et exploite parfaitement les bâtiments labyrinthiques. Ces images marquantes sont en plus accompagnées par une magnifique b.o. loin des clichés. Celle-ci nous offre des compositions mélangeants chœurs et musique classique, pour un résultat somptueux, mémorable pour les oreilles. Il se dégage une grande puissance mythologique quand le visuel et l'audio fusionnent. Tout cela s'achève sur une fin réussie, même si elle est empreinte d'une certaine idéologie. Pour conclure, Athena est un long-métrage ambitieux qui mérite amplement qu'on lui consacre du temps, tant le travail derrière ce projet est remarquable.
Un film bien réalisé ! Petite réserve scénaristique sur le basculement (un peu soudain) du protagoniste principal dans la seconde partie du long-métrage, néanmoins, beau spectacle (très immersif et intense !)
Vide... à part des lancés de cocktails Molotov' et une histoire qui ne tient pas la route .. il n'y a rien. Juste nul.
Avec une photographie et une mise en scène audacieuse et réussie, ce film se penche sur des sujets profonds en les survolant pour se concentrer sur des conflits sauvages non réfléchis qui reposent sur des frustrations inexprimés.
Du pure bas de gamme, une honte absolu au 7ème art,
Ce torchon nous permet de voir les activités préférés de nos ingénieurs nucléaires qui font rayonner la France à l’international ! C'est beau !
Ce torchon nous permet de voir les activités préférés de nos ingénieurs nucléaires qui font rayonner la France à l’international ! C'est beau !
Athena est un film d’une incroyable finesse. L’absence du dialogue dans ce film est malheureusement mal interprété par des personnes qui ne voient pas plus loin que le bout de leur nez. Le dialogue ne se fait pas par la prise de parole mais par le jeu des expressions faciales, des lumières et des plans cinématographiques, là est toute la beauté du film et démontre le travail qu’il y a derrière. Les personnages ne sont pas vides comme certaines personnes peuvent le dire mais animés par une haine qui les démange. Une haine justifiée en vue des violences policières omniprésentes dans le monde dans lequel on vit. Une fin surprenante qui déplaît aux téléspectateurs car elle doit être analysée en prenant en compte son histoire depuis les toutes premières minutes. Peut être que dans ce film les policiers ne sont pas directement coupable du meurtre de ce jeune enfant mais indirectement ils le sont en vu de l’extrême violence qui peuvent faire preuve et de nombreuses bavures policières qui ont été commises.(C’est de là que naît l’histoire ) Je conseille fortement ce film.
AFFLIGEANT,,,,,, j'ai eu du mal à terminer ce film.
Pourquoi toujours caricaturer les cités et les populations qui y vivent ?
Même l'histoire ne nous emmène sur aucun sentiment.
Pourquoi toujours caricaturer les cités et les populations qui y vivent ?
Même l'histoire ne nous emmène sur aucun sentiment.
Evidemment que j’ai entendu parler de ce film via les promotions assez folles de la part de Netflix et aussi le fait que Ladj Ly ait travaillé sur ce film me donnait envie de le découvrir. Quoi qu’il en soit, le film est relativement bien ; j’ai franchement aimé mais il y a pas mal de hics.
En ce qui concerne la mise en scène, c’est un sans faute. Il y a pratiquement que des plans séquences et c’est tout bonnement impressionnant ; notamment et surtout le premier plan qui est vraiment à couper le souffle. Cela nous aide à nous plonger dans l’histoire surtout que les plans sont divers et variés, tantôt dégagés, tantôt très serrés, avec une superbe photographie. Après, je trouve que la musique est bien puissante mais parfois elle est trop orchestrale, cela frôle le too much tellement elle est forte. Sans compter que les décors sont juste impressionnants et que les effets spéciaux sont vraiment réalistes et convaincants. En soi, la mise en scène est très prenante et nous aide à rentrer dans le scénario.
En ce qui concerne le scénario, il se rapproche du film scénarisé et réalisé par Ladj Ly “Les Misérables” ; c’est légèrement dommage de distinguer cette ressemblance. Malgré tout, l’intrigue est vraiment intéressante et directement prenante car nous sommes plongés dans le scénario avec très peu de contexte. Par contre les liens entre les multiples personnages sont quand même assez complexes à saisir et à comprendre tant les échanges entre eux sont brefs et en petite quantité. D’ailleurs parfois, il y a des moments improbables qui sortent du réalisme du film et qui se rapproche de la mythologie grecque : le symbolisme est impressionnant mais cela donne un aspect invraisemblable, par exemple, l’apparition régulière d’un cheval ou le retour d’un des personnages qui arrivent torse nu sans raison.
Bref, le film est globalement bon et je pense qu’il faut le regarder car la mise en scène est très impressionnante et les beaux symbolismes relative à la mythologie (bien qu’un peu trop exagéré). Le récit est toujours intéressant également.
En ce qui concerne la mise en scène, c’est un sans faute. Il y a pratiquement que des plans séquences et c’est tout bonnement impressionnant ; notamment et surtout le premier plan qui est vraiment à couper le souffle. Cela nous aide à nous plonger dans l’histoire surtout que les plans sont divers et variés, tantôt dégagés, tantôt très serrés, avec une superbe photographie. Après, je trouve que la musique est bien puissante mais parfois elle est trop orchestrale, cela frôle le too much tellement elle est forte. Sans compter que les décors sont juste impressionnants et que les effets spéciaux sont vraiment réalistes et convaincants. En soi, la mise en scène est très prenante et nous aide à rentrer dans le scénario.
En ce qui concerne le scénario, il se rapproche du film scénarisé et réalisé par Ladj Ly “Les Misérables” ; c’est légèrement dommage de distinguer cette ressemblance. Malgré tout, l’intrigue est vraiment intéressante et directement prenante car nous sommes plongés dans le scénario avec très peu de contexte. Par contre les liens entre les multiples personnages sont quand même assez complexes à saisir et à comprendre tant les échanges entre eux sont brefs et en petite quantité. D’ailleurs parfois, il y a des moments improbables qui sortent du réalisme du film et qui se rapproche de la mythologie grecque : le symbolisme est impressionnant mais cela donne un aspect invraisemblable, par exemple, l’apparition régulière d’un cheval ou le retour d’un des personnages qui arrivent torse nu sans raison.
Bref, le film est globalement bon et je pense qu’il faut le regarder car la mise en scène est très impressionnante et les beaux symbolismes relative à la mythologie (bien qu’un peu trop exagéré). Le récit est toujours intéressant également.
Un film qui tourne à vide, un metteur en scène qui s’enivre de sa propre virtuosité.
Passées les 10 premières minutes très impressionnantes, sous forme de plan-sequence, tout est dit : on assiste alors à un spectacle pompeux, dont seule la forme et la fievre semblent intéresser le réalisateur. Musique lourdingue et chœurs antiques omniprésents, dialogues inaudibles ou obscurs, concours permanent de pyrotechnie … On se perd en cours de route, faute de s’appuyer sur de véritables personnages ( et cela malgré la fièvre et l’implication de ses interprètes) et un véritable scénario. Quelle différence avec Les Misérables, et ses brillants dialogues et quelle surprise de voir le nom de Ladj Ly au générique, en tant que co-scénariste..,
Et quelle idée de diffuser un tel film à grand spectacle sur le petit écran, ce qui finit de l’achever.
Passées les 10 premières minutes très impressionnantes, sous forme de plan-sequence, tout est dit : on assiste alors à un spectacle pompeux, dont seule la forme et la fievre semblent intéresser le réalisateur. Musique lourdingue et chœurs antiques omniprésents, dialogues inaudibles ou obscurs, concours permanent de pyrotechnie … On se perd en cours de route, faute de s’appuyer sur de véritables personnages ( et cela malgré la fièvre et l’implication de ses interprètes) et un véritable scénario. Quelle différence avec Les Misérables, et ses brillants dialogues et quelle surprise de voir le nom de Ladj Ly au générique, en tant que co-scénariste..,
Et quelle idée de diffuser un tel film à grand spectacle sur le petit écran, ce qui finit de l’achever.
La prétention de ce film réside dans deux choses : ses farandoles esthétiques qui dénaturent toute volonté de propos politique et social, et le fait d'afficher "scénario" au générique tant on ne le découvre pas, délaissé par les plan séquence et effets de lumière pour nourrir un élan d'espoir à un clivage toujours plus spectaculaire et exagéré.
Film mal tourné, scénario pas terrible et ennuyant 90% du film ne sont que des scène de violences.
Sans parler des nombreux clichés grossiè, brf film Nul
Sans parler des nombreux clichés grossiè, brf film Nul
Un militaire " pas rasé " un para avec des épaulettes de la marine.. ( super réaliste 🙈 ).. le reste n'est pas mieux.
Le pire film que j' ai vu de ma vie!!!
Vous devriez avoir honte de juste participer de près ou de loin à la création d une telle bouze (pour rester poli).
D un côté, vous avez Kery James qui crée un vrai film pour sensibiliser les jeunes de quartiers et de l autre, vous avez ça! Un film de science-fiction sur les quartiers ! De la daube total ! Un mélange de tout les fantasmes des non-connaisseurs du quartiers. Violence gratuite, zone de non droit, drogue, terrorisme... On a tout !!
Un facho se régalera devant un film pareil ! Merci
Et encore merci pour la jeunesse de nos quartiers. De la stigmatisation pur et dur !
J espère que ceux qui vont faire l erreur de le regarder (comme moi) sauront que rien est réel et possible dans ce film !
Vous devriez avoir honte de juste participer de près ou de loin à la création d une telle bouze (pour rester poli).
D un côté, vous avez Kery James qui crée un vrai film pour sensibiliser les jeunes de quartiers et de l autre, vous avez ça! Un film de science-fiction sur les quartiers ! De la daube total ! Un mélange de tout les fantasmes des non-connaisseurs du quartiers. Violence gratuite, zone de non droit, drogue, terrorisme... On a tout !!
Un facho se régalera devant un film pareil ! Merci
Et encore merci pour la jeunesse de nos quartiers. De la stigmatisation pur et dur !
J espère que ceux qui vont faire l erreur de le regarder (comme moi) sauront que rien est réel et possible dans ce film !
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