Bon film drôle et parfois touchant. Laure Calamy comme d'habitude excellente....une vraie cousine de Karine Viard....sexy et rafraîchissante. Et Olivia Côte tout en retenue dans un paysage d'îles grecques perdues. Christine Scott Thomas aussi à l'aise avec son compagnon grec....
Que faudrait-il faire pour que les réalisateurs de comédies d’aujourd’hui arrivent à comprendre qu’il n’est absolument pas nécessaire de faire dans l’exagération des comportements et la lourdeur des situations pour réussir à entrainer les spectateurs vers le rire, un rire si possible accompagné d’une certaine émotion ? La vision d’un film comme Les cyclades montre que, non seulement c’est inutile mais, qu’en plus, c’est même nuisible. A la simple lecture du synopsis de ce film, on comprend que de nombreuses situations comiques peuvent être déclenchées de façon « naturelle », sans rien « forcer », juste par les différences de tempérament entre les deux anciennes copines de collège, Blandine, la dépressive, et Magalie, l’euphorique. Vous donniez un tel synopsis à, par exemple, Philippe de Broca, et vous obteniez un film enlevé et drôle, avec quelques pointes d’émotion, dans lequel les protagonistes se conduisaient de façon (à peu près !) normale.
Eh bien, Marc Fitoussi n’est pas arrivé à ce résultat !
critique complète sur https://www.critique-film.fr/critique-express-les-cyclades/
Blandine (Olivia Côte) est au plus mal depuis que son mari l'a quittée pour une jeunette. Devant le désespoir de sa mère, Benjamin va contacter une amie d'enfance, Magalie (Laure Calamy), pour organiser des retrouvailles puis un voyage entre filles sur les îles grecques. La dépressive d'un côté et l'exaltée de l'autre, voila comment résumer le contenu des 2/3 du film. Laure Calamy est exaspérante en jouant à outrance son rôle de femme libérée et à côté de cela Olivia Côte ne suscite que peu d'empathie à se morfondre sur son sort. Heureusement que quand cette dernière sort de sa carapace , cela donne quand même lieu à quelques moments d'émotion . Mais au final, on ne rit que trop peu dans cette comédie abordant l'usure de l'amitié et le sens à donner à sa vie. Trop superficiel comme film!
Mollasson dans sa première demi-heure, le film prend son rythme de croisière sur le bateau des îles. Il faut attendre Kirstin Scott Thomas en hippie sur l’âge pour que surgisse l’émotion. C’est l’odyssée de deux jeunes parisiennes qui revisitent leur passé en découvrant les Cyclades. On a évité les cartes postales, pas toujours les clichés. Calamy en fait des tonnes, c’est ce que le personnage exige. Mais bon.. on n’ignore plus rien de son anatomie, c’est le bonus. Côte assure mais ces deux là reçoivent une leçon de comédie de la reine Kirstin. Finalement ça fonctionne..
Au départ, je pensais aller voir une comédie légère, avec 3 actrices fabuleuses. Effectivement c'est bien le cas, et ce film est une ode à la joie, à la légèreté, à l'imprévu. Le contraste entre Olivia Cote et Laure Calamy est hilarant, cependant ce film est plus profond que cela. Sous le masque de clown de Laure Calamy se cache un lourd secret... Un feel good movie que je recommande. Et cela donne envie d'aller prendre son billet d'avion pour la Grèce.
Les Cyclades oppose deux femmes aux caractères très différents, qui vont se retrouver en Grèce ensemble pour des vacances mouvementées. Le cast est bon et le cadre du film donne des envies d'ailleurs. Pas assez d'émotions créées chez le spectateur à mon goût mais une réflexion intéressante sur croquer la vie à pleines dents.
Vous voyez le genre : deux amies inséparables pendant l'adolescence se sont perdues de vue pendant 30 ans et se retrouvent pour un voyage en Grèce, leur fantasme d'avant. Les histoires de duos mal assortis existent depuis la nuit des temps du cinéma, avec Laurel et Hardy en point d'orgue, et Les Cyclades est avant tout, et uniquement, un divertissement destiné à nous faire rire, et bien sûr à nous émouvoir, face à un tandem féminin aux antipodes : l'une est dépressive et l'autre exubérante, Sauf que l'alchimie n'est pas si immédiate que cela, et c'est aussi la faute de la direction d'actrices (Laure Calamy en fait beaucoup trop et Olivia Côte désespère par une apathie profonde), autant que d'une mise en scène qui n'arrive même pas à nous en mettre plein la vue devant la splendeur de Mykonos et d'Amargos (oui, l'île du Grand Bleu). Le film ne parvient qu'assez peu souvent à trouver un équilibre entre animosité et connivence, alors que Marc Fitoussi avait pour ambition de réaliser un hymne à la joie et à l'amitié. Les meilleurs moments sont dus à une Kristin Scott Thomas inattendue, en hippie pétulante et pétaradante. C'est avec elle que le film décolle et surprend, avec une certaine touche d'authenticité et d'humanité, aussi excentrique que le personnage puisse paraître. Mais à part elle, cette Odyssée au petit pied n'a strictement rien d'homérique.
J'ai été le voir en avant première et ai été surpris dans le bon sens. J'ai passé un très bon moment, si vous avez un peu de temps allez le voir ça vaut le coup.