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Maryber47
2 critiques
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0,5
Publiée le 4 septembre 2024
Désolée d'être aussi abrupte, mais j'ai trouvé ce film d'un ennui mortel .. j'ai attendu vainement de ressentir ne serait ce qu'un début d''émotion. Dommage Je ne donne pas de note car je ne suis pas à même de juger si le film est mauvais ou pas !
Nous avons passé, ma femme et moi, un très bon moment à regarder ce film. En lisant les critiques des autres spectateurs, nous redoutions un manque de vraisemblance du scénario. Ca n'a pas du tout été le cas. Le personnage d'Alma, grande bourgeoise délaissée à la recherche d'événements dans sa vie, nous a paru très crédible. L'intrigue policière, pas passionnante, est néanmoins nécessaire au film et ne lui nuit pas. En revanche, le jeu des deux actrices est époustouflant, d'un réalisme incroyable et tout en subtilité. Ce film ne deviendra probablement pas un film culte mais il sort carrément du lot, au sein d'une avalanche de films médiocres (super héros ou films boursouflés de bonnes intentions pour faire oublier la paresse des scénaristes et/ou des metteurs en scène). Allez le voir et vous passerez un bon moment, d'autant que ce film est "long en bouche", si je peux me permettre ce parallèle.
Rencontre transclasse vivifiante, mais sous les auspices d'une intrigue à suspens lénifiante. Mazuy nous invite à reconsidérer les rapports de classe dans le chemin solitaire – ici, via l'emprisonnement des maris respectifs. La situation que vivent les deux protagonistes agît en miroir microcosmique de la relation entre prolétaires et bourgeois.
Alma possède une propriété luxueuse et des leviers économiques efficaces ; elle vit de son patrimoine important, qu'elle fait fructifier, et du salaire généreux du mari. Mina, quant à elle, a à charge deux enfants, cherche un bien, un travail, puis offre sa force de travail à une chaîne de production répétitive et bruyante.
La fabrique de l'injustice naît du mythe méritocrate. Sauf à côtoyer les milieux mondains, on est aussi gênés que Mina devant les amis d'Alma, et devant sa démonstration de générosité que, dans le même temps, on sait sincère et désintéressée.
Un film qui aurait pu être très réussi s'il s'était dépris de sa partie thriller rabattue, et s''il avait assumé d'explorer plus en profondeur sa dimension sociale.
Le début du film n'est absolument pas crédible, comment peut-on croire que la femme d'un riche médecin habitant une maison cossue puisse offrir l'hospitalité à une mère de famille et ses deux enfants qui manifestement appartient à un milieu social bien différent, au seul motif que toutes deux ont un mari en prison ? Et lui trouver un travail à l'hôpital où travaillait son mari ? Mais une fois qu'on a admis cela, on suit cette histoire avec un certain intérêt, même si on est souvent dans le cliché, surtout le personnage joué par Hafsia Herzi, qui spoiler: finit par voler sa bienfaitrice ....Le personnage joué par Isabelle Huppert est un peu difficile à suivre, on ne comprend pas toujours ses motivations, elle semble souvent près de basculer dans l'irrationnel. spoiler: Ce qu'elle finit par faire à la fin ....Les deux actrices sont très bien, mais il manque une psychologie des personnages un peu plus affinée, et également au film un manque de rythme. Mais l'ensemble n'est pas mal.
j'y allais spécialement pour Isabelle Huppert actrice que j'adore là franchement après un début prometteur on commence à s'ennuyer vers le milieu et on s'enlise vers la fin et alors quelle déception quand à la fin.
Scénario qui peine à décoller, scènes cousues de fil blanc, monocordes, qui manquent souvent d’enjeux, longueurs, H.Herzi est parfois fausse, le plus souvent monocorde. Isabelle Huppert est remarquable, touchante, pour une fois elle n’abuse pas des moues dont elle a l’habitude. Son jeu est fragile, c’est peut être la seule chose qui nous tient un peu éveillés.
Zoom sur la prison du côté des familles et en particulier des femmes assignées à résidence et dont la vie est rythmée par les visites au parloir. L'originalité du film est de faire se rencontrer deux femmes d'âge et de milieu social différents. La plus âgée s'ennuie dans sa grande maison vide et va héberger la plus jeune avec ses deux enfants. Commence alors une amitié fragile et improbable qui fonctionne un certain temps et panse quelques blessures. Isabelle Huppert et Hafsia Herzi sont parfaites dans ce film intimiste où le mensonge affleure en permanence pour sauver ce qui reste d'une vie non assumée.
Isabelle Humbert nous a donné pour habitude d’effectuer des choix très pertinents quant aux films dans lesquels elle apparaît. Il n’en est rien ici et La Prisonnière de Bordeaux est décevant à plus d’un titre. Le scénario est sans imagination et ne dispose d’aucun ressort qui permet de maintenir l’attention du spectateur. Nous ne sommes pas dans l’indigence mais nous en approchons ! Le jeu d’Hafsia Herzi n’a pas évolué depuis sa récente apparition dans Borgo : monocorde, inexpressif. Aucune émotion ni sentiment ne passe par le regard ou l’attitude. Une musique, Une bande-son trop présente, trop forte, qui nous rappelle que pour accompagner les images la plus belle des musiques est quelques fois le silence. Mais certain.es metteur.se.s en scène ne l’ont toujours pas compris. Non plus que certains compositeurs. Côté technique ce n’est guère mieux avec une qualité d’enregistrement des dialogues absolument déplorable. Seule Isabelle Huppert tire son épingle du jeu, sans toutefois paraître totalement convaincue elle-même de l’utilité de ce film… que l’on oubliera vite.
Un film français sympa sans être transcendant. Sans surprise, Isabelle Huppert est à l’aise dans le rôle de la bourgeoise un peu hors sol. Quant à Hafsia Herzi, qu’on retrouve à nouveau dans un rôle qui questionne la loyauté, elle semble se créer un style (qui fonctionne assez bien) dans ce domaine, au risque de s’y enfermer ? La fin nous laisse un peu sur notre faim.
Je n'ai absolument pas aimé. Je vais au cinéma pour me distraire pas pour sortir déprimé en sortant. C'est bien joué mais allez-y pour avoir le bourdon en sortant.
Un film exceptionnel, couleurs, musiques, rythmes variés avec subtilité. L'humour est aussi de la partie de ce cocktail parfait pour cette rentrée. Isabelle Huppert imprévisible face à Hafsia Hertzi: deux diamants bruts mis en lumière sous de multiples facettes grâce au talent toujours renouvelé de Patricia Mazuy. Un grand film pour tous ceux qui aiment aimer et être aimé.