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    La Prisonnière de Bordeaux
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    77 critiques spectateurs

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    takeshi29
    takeshi29

    5 abonnés 26 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 7 juillet 2024
    Où est passée la singularité du cinéma de Patricia Mazuy, son délicieux décalage ? Ici c'est au mieux léger, au pire vide, y compris cette pseudo-intrigue policière assez ridicule. Très très étonnant quand on voit la liste des coscénaristes. Et quelque chose m'a troublé : les rires des spectateurs, car chez moi pas l'esquisse d'une manifestation de joie. Probable que la dimension comique de ce qui est présenté comme un drame (J'ai quand même vérifié, on ne sait jamais) m'ait échappé. 1h48 d'un certain ennui donc, ennui ou absence d'investissement que j'ai cru percevoir jusque chez les deux têtes d'affiche du casting, pourtant rutilant sur le papier.

    Vu en festival (FEMA 2024)
    islander29
    islander29

    829 abonnés 2 327 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 29 août 2024
    j’ai senti comme un passage de relai d’actrice à actrice...Isabelle Huppert passant le flambeau à Hafsia Herzi…..Une chose m’ a frappé, Isabelle Huppert sait parler aux gens, même si elle vit sur une autre planète ….Pour en revenir au film, peut être que la forme est trop classique, on ne peut pas dire « peu importe le flacon pourvu qu’on ait l’ivresse » Ici pas d’ivresse, le film est très classique formellement, ( caméra téléfilm, musique minimaliste et simpliste)??Par contre c’est vrai qu’en dépit du scénario, le film raconte une vraie histoire, une histoire d’insertion, d’amitié pour des femmes dont les maris sont en prison….. Donc il faut peut être voir ce film pour le questionnement social et le couple d’actrice...à vous de voir…l’affiche est trompeuse je trouve
    Arthur Brondy
    Arthur Brondy

    220 abonnés 933 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 13 juillet 2024
    Alma vit seule dans sa grande maison fortunée depuis que son mari chirurgien est en prison. Elle y rencontre Mina, une jeune mère, elle aussi rendant visite à son mari. Elles vont entamer une improbable amitié, touchante et étonnante. Le film, dévoilé à Cannes est drôle et tient surtout grâce à l’excellent duo formé par Isabelle Huppert et Hafsia Herzi. C’est sympathique.
    Simon Bernard
    Simon Bernard

    126 abonnés 514 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 19 mai 2024
    Alma est une riche bourgeoise bordelaise dont le mari neurochirurgien est enfermé en prison pour plusieurs années. Faisant chaque semaine la route vers le parloir, sa seule sortie, elle se sent plus seule et désœuvrée que jamais jusqu'à sa rencontre avec Mina, elle-même mariée à un détenu. Alma propose à Mina de partager sa vie en s'installant chez elle et se lie d'une belle amitié avec la jeune femme. Malheureusement cette dernière est en parallèle rattrapée par les mauvaises fréquentations de son mari. En salle le

    spoiler: "La Prisonnière de Bordeaux" est un petit film français sans prétention qui s'intéresse à la psychologie de deux femmes que tout oppose habituellement, réunies ici par le parloir de la prison. On nous sert le cocktail habituel du film social qui met en scène l'amitié inattendue entre deux mondes, et il n'y a pas beaucoup d'originalité du côté du scénario. Le petit plus est l'angle très développé sur la psyché des deux femmes et le sentiment d'enfermement qu'elles ressentent alors même qu'elles sont la personne "libre" du couple, d'où le titre de l'oeuvre. J'ai toujours un problème avec la poker face d'Hafsia Herzi même si moins prononcée que dans ses précédents rôles. Dommage que la fin ne soit pas plus marquée dans les choix de vie des deux protagonistes.
    Yves G.
    Yves G.

    1 408 abonnés 3 428 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 29 août 2024
    Les chemins d’Alma (Isabelle Huppert), une grande bourgeoise bordelaise, et de Mina (Hafsia Herzi), une modeste employée d’un pressing dans l’Aude, n’auraient jamais dû se croiser. Elles se rencontrent pourtant au parloir de la prison où leurs maris sont emprisonnés : celui d’Alma, un neurochirurgien, a fauché en état d’ivresse deux piétonnes, celui de Mina a braqué une bijouterie. Alma, qui s’ennuie dans sa maison trop grande, propose à Mina d’y emménager avec ses enfants.

    Quelques semaines à peine après "Les Gens d’à côté", Isabelle Huppert et Hafsia Herzi se retrouvent. Leur binôme inspire décidément le cinéma français. Il incarne à merveille deux générations d’actrices (Isabelle Huppert a 71 ans, Hafsia Herzi 37) si différentes. L’une a grandi dans les beaux quartiers parisiens ; l’autre est née à Manosque d’un père tunisien et d’une mère algérienne.

    "La Prisonnière de Bordeaux", un titre au singulier pour un film pourtant dual, imagine leur rencontre. Elle est pour le moins improbable. Et c’est là la première incongruité d’un film qui en compte beaucoup. Certes, le parloir est un lieu d’attente, essentiellement féminin, où des personnes se croisent que rien n’aurait dû rapprocher. L’idée avait inspiré Rachida Braki qui en avait fait un film en 2017, De sas en sas. On pourrait peut-être imaginer qu’Alma, attendrie par Mina, propose de la raccompagner jusqu’à la gare. Mais de là à lui proposer de l’héberger ! [On me rétorquera que j’ai le cœur bien sec et que je n’ai jamais hébergé un inconnu rencontré dans la rue. Ce qui est vrai. Mais l’avez-vous déjà fait vous-même ?].

    La suite du film est mollement construite sur ce postulat improbable. Le sommet du ridicule est atteint dans une soirée donnée par Alma avec quelques amis proches. L’associé de son mari joue quelques notes de saxo [vos amis jouent spontanément du saxo dans vos soirées ? les miens pas !] Mina déboule, que l’avocat de Alma prend pour la nouvelle femme de ménage. façon lourdingue de souligner la différence de classes sociales entre les deux femmes.
    Dans une autre scène, on voit Mina jeter son téléphone par la fenêtre de sa voiture [Ca vous arrive souvent ? Moi pas !].

    Ceux d’entre vous qui me connaissent un peu savent mon allergie pour Isabelle Huppert. Ceux qui me connaissent très bien savent que j’en pense autant de Hafsia Herzi. Autant dire que j’ai été servi avec ces deux actrices ! L’honnêteté m’oblige à reconnaître qu’Isabelle Huppert joue très bien, même si décidément ses efforts pour lutter contre l’âge se voient trop et que son hystérie sautillante m’exaspère. Mais c’est à Hafsia Herzi que je veux réserver mon fiel. Depuis la folle énergie dont elle faisait preuve dans "La Graine et le Mulet", je ne l’ai jamais trouvée convaincante. Je trouve son jeu monocorde et monotone. Dans "Borgo", dans "Les Gens d’à côté" ou ici, elle est la même : même expression, même diction, même présence anesthésiée…

    L’antipathie que m’inspire ces deux actrices aurait pu être compensée par un scénario intelligent. Mais hélas, trois scénaristes ont beau s’être attelés à la tâche, le résultat, lui non plus, ne m’a pas convaincu et m’a semblé bien pauvre : une sororité – le mot est tellement à la mode qu’il en devient suspect – de deux femmes que tout oppose et qui vont trouver grâce à l’autre la voie de leur libération.
    YASMINA BOURRIQUIS
    YASMINA BOURRIQUIS

    3 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 30 août 2024
    Quelle déception je me faisais un tel plaisir de voir ces 2 actrices que je trouve toujours exceptionnelles ... malheureusement le scénario ne leur a pas permis de tirer leur épingle du jeu. Trop d'invraisemblances. On a beaucoup de mal à croire à cette histoire. Dommage
    Frédéric Marynberg
    Frédéric Marynberg

    3 abonnés 3 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 30 août 2024
    Le calvaire… que vient faire Isabelle Huppert dans cette galère.. et nous dans cette salle!
    Jamais ne n’ai eu autant envie de partir avant la
    fin.. le paquet de M&ms n’étant pas fini, je suis resté….
    Juan 75
    Juan 75

    56 abonnés 343 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 30 août 2024
    Le film est malheureusement sans surprise, que ce soit dans le jeu des actrices (impeccable par ailleurs), dans le scénario ou la réalisation. Il manque une tension qui nous ferait adhérer au message. Il se dégage du film, et c’est peut-être sa force, un fort sentiment de solitude et de déprime. La fin semble à ce titre un peu artificielle…
    Jmartine
    Jmartine

    161 abonnés 664 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 31 août 2024
    .
    Ne pas se fier au titre : dans « La Prisonnière de Bordeaux », aucune héroïne ne croupit à proprement parler en prison. Les deux femmes au cœur du film connaissent pourtant les aléas de la vie carcérale puisqu'elles se rendent régulièrement en maison d'arrêt pour retrouver au parloir leur mari respectif, enfermé derrière les barreaux. C'est bien le seul point commun entre Alma, une grande bourgeoise d'une soixantaine d'années qui vit seule dans sa luxueuse demeure depuis que son époux, neurologue établi, a provoqué un accident de voiture mortel à la suite d’une soirée trop arrosée, et Mina, une jeune femme blanchisseuse à Narbonne, qui élève seule ses enfants en bas âge depuis que son compagnon, un voyou minable, est incarcéré à la suite du braquage d'une bijouterie...
    Le scénario part d’une situation a priori improbable : l’amitié entre deux visiteuses d’époux emprisonnés, différentes par leur situation sociale que tout sépare : l'âge, le tempérament - l'une est aussi exubérante que l'autre est inhibée -, les origines sociales et les priorités puisque Alma, vaguement dépressive, sans doute la vraie prisonnière de l’histoire, qui semble flotter comme en apesanteur dans une vie d’aisance et d’oisiveté, cherche avant tout à conjurer sa solitude et son ennui alors que Mina, constamment aux abois, n'a ni le temps ni le luxe de s'épancher sur ses états d'âme.
    La fantaisie de la première compense le sérieux de son statut social, quand l’intelligence et le sens des réalités de la seconde transcendent le poids de son origine défavorisée...En outre comme la solidarité féminine dépasse ici les frontières de classe, l’invraisemblable finit par sembler vraisemblable...
    Il se produit alors une de ces rencontres improbables comme seul peut les imaginer le cinéma. La naissance d’une belle amitié entre deux personnages que tout oppose bientôt mise en péril par une histoire de dette pas très nette (sans doute le coté le moins convaincant du film et qui paraît superflu)
    Incarnant respectivement Alma et Mina, Isabelle Huppert et Hafsia Herzi illuminent ce film aux accents chabroliens, dans lesquels se mêlent habilement lutte des classes et émancipation féminine.
    brunocinoche
    brunocinoche

    82 abonnés 1 095 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 30 août 2024
    La rencontre de deux femmes que tout oppose, deux femmes qui cherchent à échapper à un quotidien qui les étouffe. Deux personnages un peu trop stéréotypés tout comme les seconds rôles qui les entourent. Une mise en scène trop classique pour être prenante. N'est pas Chabrol qui veut! Reste deux actrices intergénérationnelles suffisamment charismatiques pour donner du poids à leurs personnages pas toujours crédibles. Un film qui laisse sur sa fin, qui manque de folie alors qu'il y en avait surtout dans le personnage joué par Huppert.
    Guy d'Andigné
    Guy d'Andigné

    2 abonnés 1 critique Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 29 août 2024
    Verdict : oui mais ! Oui c'est un bon film sur ce qui rapproche deux êtres que tout en apparence sépare. Mais le film souffre de longueur et manque d'OGM (originalité, groove, musique), ce qui fait que parfois, on s'ennuie fermement. Dommage, mais une résussite tout de même. Bravo à la réalisatrice !
    Jipéhel
    Jipéhel

    52 abonnés 243 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 4 septembre 2024
    Qui est-elle vraiment ?

    « A-t-on le droit de rater un film avec Isabelle Huppert ? » Vieille antienne que je me plais à répéter. Une fois de plus la réponse est non. Car si le drame réalisé par Patricia Mazuy est solide, original et bien écrit, l’intérêt s’en trouve décuplé par l’interprétation sans faille de Madame Huppert, à part égale avec, de nouveau, Hafsia Herzi, comme dans le dernier Téchiné sorti il y a deux mois à peine. Alma, seule dans sa grande maison en ville, et Mina, jeune mère dans une lointaine banlieue, ont organisé leur vie autour de l’absence de leurs deux maris détenus au même endroit… A l’occasion d’un parloir, les deux femmes se rencontrent et s’engagent dans une amitié aussi improbable que tumultueuse… 108 minutes tout en nuances, en ambiguïtés, qui parlent de rapport de classes et de la place du féminin dans notre monde. Claude Chabrol n’est pas loin dans cette vision de la sororité et du mensonge. Plus qu’intéressant.
    On ne peut pas dire que la filmographie de notre cinéaste du jour nous évite quelques opus plus que poussifs, comme Paul Sanchez est revenu, Sport de fille ou Saint-Cyr… A coup sûr, ce dernier est, et de loin, le plus réussi. L’affrontement entre les deux personnages féminins, la riche et la pauvre, la blanche et l’arabe, se transforme habilement en métaphore de la libération de deux femmes enfermées, chacune dans une vie particulière. Qui plus est, une métaphore renversée de l’amour, les dames dehors, les maris en prison. Une amitié très particulière comme on en a peu filmé. Faux polar, comédie ou mélo, un film tout en douceur et légèreté sur un sujet pourtant grave. Je n’en dirai pas plus, car le suspense vaut d’être tenu et surtout la fin parfaitement déroutante.
    Sgy
    Sgy

    1 abonné 5 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 1 septembre 2024
    On attend longtemps avant qu'il ne se passe quelquechose et qu'il y ait une étincelle d'émotion, car pendant toute la durée du film ou presque les situations sont le plus souvent peu crédibles (c'est du pur scénario d'intello qui ne croise jamais la vraie vie), tout sonne faux, les dialogues, l'histoire (cette rencontre improbable), c'est même parfois caricatural (les clichés de la scène du diner), et puis surtout le jeu des comédiens, des premiers rôles aux petits rôles j'ai trouvé ça vraiment mal joué, on y croit pas. En fait tout parait bâti autour des deux comédiennes, comme si la réalisatrice avait d'abord voulu ces deux comédiennes et imaginé ensuite une histoire et des personnages, plutôt que l'inverse... Sauf qu'elles ne brillent pas, H. Herzi que j'aime aucoup habituellement (excellente dans Le ravissement) n'est pas vraiment inspirée etsemble en faire le minimum (parfois même un peu fausse), peut être impressionnée par I. Huppert ? Et celle-ci... fait du Huppert encore une fois, même personnage vu déjà mille fois, même interprétation, c'est à dire très distanciée avec son personnage (quelques envolées parfois mais qui sonnent faux), semblant factice, comme s'il s'agissait d'un personnage créé par l'IA... Dommage. J'ai teu jusqu'à la fin en me disant qu'à un moment le film serait sauvé, mais l'émotion et la justesse des sentiments viennent beaucoup trop tard, et au final on se demande ce que la réalisatrice a vraiment voulu raconter...
    salvo C.
    salvo C.

    2 abonnés 11 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 30 août 2024
    Je suis rentré immédiatement dans ce film avec ce formidable duo d'actrices, Huppert est une équilibriste bringuebalée par sa vie, et arrive à nous faire rire de sa situation, tandis que Hafsia Herzi est d'une justesse absolue.
    Mention spéciale pour la musique.
    Kikuchiyo-san
    Kikuchiyo-san

    41 abonnés 6 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 28 août 2024
    Patricia Mazuy livre ce qui est certainement son film le plus solaire, généreux et populaire, sans se départir de son acuité pour autant. L'amitié qu'elle imagine entre deux femmes de classes sociales opposées en est une de cinéma : haute en couleurs, bigger than life, portée par une mise en scène à la flamboyance discrète.

    L’union rêvée d’actrices au sommet, Hafsia Herzi et Isabelle Huppert, fait virevolter le film d’un registre à l’autre. Les éclats de rire aussi bien que la tension du thriller viennent chahuter le mélodrame social, et Patricia Mazuy fait preuve d’une gourmandise partageuse !
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