AlloCiné
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Votre avis sur Les Volets verts ?
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Je me suis contenté de regarder Gégé à l'oeuvre, et indéniablement c'est un "géant". En revanche, le scénario avoue très souvent des faiblesses coupables et un manque de consistance (ex : la scène de pêche en bateau sur le bateau est nulle voire tristement grotesque). Il n'y aura que Gégé qui saura à quoi aura conduit cette confusion crépusculaire entre la vraie vie et le cinéma. Cette expérience m'aura semblé vraiment peu probante, et malheureusement bien peu convaincante.
Un peu désuet, balançant entre la vie des bobos parisiens et la villégiature antiboise face à la mer...
Nous aurons droit à quelques répliques de Sacha Guitry ("Voulez-vous la moitié de tout avec moi?"), empesées par la voix théâtrale de Fanny et le verbe haut de Gérard.
Séquence gourmande : Il déclamera la carte en plein restaurant pour tester sa mémoire qui commence à défaillir.
Et puis il y aura cette fraîcheur de la souffleuse mal mariée, qui agrémentera notre voyage suranné.
Gérard se mettra en scène avec une posture qui pourrait devenir prémonitoire... Tout à sa mesure!
Nous aurons droit à quelques répliques de Sacha Guitry ("Voulez-vous la moitié de tout avec moi?"), empesées par la voix théâtrale de Fanny et le verbe haut de Gérard.
Séquence gourmande : Il déclamera la carte en plein restaurant pour tester sa mémoire qui commence à défaillir.
Et puis il y aura cette fraîcheur de la souffleuse mal mariée, qui agrémentera notre voyage suranné.
Gérard se mettra en scène avec une posture qui pourrait devenir prémonitoire... Tout à sa mesure!
Malgré des passages qui sont un peu trop imprégnés du théâtre et d'autres qui sentent l'adaptation d'un roman, le reste du film est très agréable et même assez subtile dans le jeu des sentiments. Depardieu occupe l'écran comme à son habitude, en évitant la caricature de lui-même et en réussissant à montrer les failles de son personnage. Stefi Cema apporte sa contribution avec talent et douceur. Lenm tournage dans une propriété du Cap d'Antibes (à 20M€?) à dû être très agréable. Un film qui distille de l'amour pour le métier de comédien et des regrets pour un amour manqué.
tixou0
Voilà à nouveau Gérard Depardieu, après le "Maigret" du début d'année (pour Patrice Leconte), dans l'univers romanesque de Simenon - pour Jean Becker ici. Encore un "Jules M.", d'ailleurs, mais cette fois-ci un acteur vieillissant, "Maugin", dans une adaptation de "Les Volets verts" (1950), un des "romans durs" du grand auteur belge - le dernier scénario signé Jean-Loup Dabadie, qui transpose l'action dans les années 70, et remplace le prénom d'origine du héros ("Émile"). J-LD change aussi les positions des personnages "Félix" (Benoît Poelvoorde) et "Alice", gomme l'importance d'un fils naturel, esquisse quelques silhouettes de complément "signifiantes" (Maria, Narcisse...) et ajoute au casting une "Jeanne", donnant à Fanny Ardant un certain nombre de scènes à faire, en ancienne maîtresse ("amour d'une vie" ?) et partenaire d'habitude au théâtre (sur ce dernier point, clin d'oeil avec la "vraie vie" des acteurs - GD et FA se sont donné la réplique à quelques occasions fameuses, au théâtre, comme au cinéma !). Des changements pas toujours opportuns.
La photo est signée Yves Angelo, même les producteurs (les époux Pétin) sont réputés... Que vaut, ce faisant, le film ?... Portrait d'un "monstre sacré" de fiction, incarné par un autre "monstre sacré", s'il en est, GD... "Hénaurme", ogresque, magnifique et pathétique tout à la fois : qui d'autre que lui, dans un tel rôle ? Pour Depardieu donc dans un numéro brillant et nombriliste, et des dialogues soignés, on peut visionner ce 16e "long" du quasi-nonagénaire Jean Becker (carrière débutée il y a plus de 60 ans).
La photo est signée Yves Angelo, même les producteurs (les époux Pétin) sont réputés... Que vaut, ce faisant, le film ?... Portrait d'un "monstre sacré" de fiction, incarné par un autre "monstre sacré", s'il en est, GD... "Hénaurme", ogresque, magnifique et pathétique tout à la fois : qui d'autre que lui, dans un tel rôle ? Pour Depardieu donc dans un numéro brillant et nombriliste, et des dialogues soignés, on peut visionner ce 16e "long" du quasi-nonagénaire Jean Becker (carrière débutée il y a plus de 60 ans).
defleppard
Gérard Depardieu dans une comédie dramatique qui virevolte dans l 'air du temps, celui de Paris et de la Côte d'Azur. Trois étoiles.
Cinéphiles 44
A 84 ans, Jean Becker prolonge sa carrière de manière sage et perd la saveur qu'il aurait pu bénéficier en donnant plus de matière aux personnages de Gérard Depardieu et Fanny Ardant.
Si les gens aiment un film où il ne se passe rien ce n'est pas mon cas. La seule chose que je retiens en positif de ce film c'est certaines réflexions de Gérard Depardieu qui me font un peu penser au ligne de dialogue d'un Bertrand Blier. Le reste est complètement osef.
Jolie histoire, émouvante par moment. De bons acteurs qui n'en font pas trop et de belles images.
Pour passer un moment agréable.
Pour passer un moment agréable.
Pas d histoire. il ne se passe rien. les acteurs sont bons, notamment Polvoerde, mais l'ambiance de l'auteur ne se retrouve pas.
beau, touchant, Depardieu nous offre avec la toujours belle et mystérieuse Fanny Ardan une belle histoire d'amour.
Des jours magnifiques et de sombres heures mais quel amour vaut-il plus l'un que l'autre, quand on a trouvé à qui donner son cœur.
j'ai adoré
Des jours magnifiques et de sombres heures mais quel amour vaut-il plus l'un que l'autre, quand on a trouvé à qui donner son cœur.
j'ai adoré
Ce n'est même pas du cinéma de Papa, c'est du cinéma de grand Papa. D'ailleurs le scénariste (Jean Loup Dabadie) a préféré mourir avant de le voir! (c'est une blague de mauvais goût. J'assume) L'ennui est profond. Voir Depardieu finir de vieillir en jouant des rôles qui ne l'intéressent pas dans un métier qui ne l'intéresse plus, ça explique qu'on ne s'y intéresse pas non plus plus! Je n'ai pas souvenir d'une seule séquence, d'une seule réplique, d'une seule image. J'ai dû dormir…
Note à moi-même : ne plus jamais aller voir un film car le casting est alléchant. Les volets verts est la preuve que les acteurs ne sont rien sans scénario convaincant. Je me suis rarement autant ennuyé devant un film. Les derniers jours d'un acteur de théâtre dans un vieux Paris certes très joli mais le côté vieille France ne m'a pas plu du tout. Le vieux qui prend une jeune nénette innocente sous son aile, je pensais que depuis quelques années, on en était revenus. Visiblement non. Pitié, arrêtez de nous pondre des films de vieux gars. Stop.
Une grosse, grosse bouse... Un film bordé de bons sentiments bien dégoulinants... c'est dommage ça promettait d'être touchant, c'est mièvre.
un film avec de bons acteurs ,on retrouve Gérard Depardieux comme on aime ,mais parfois on trouve le temps longs
N'en déplaise aux fans du duo Gérard et Fanny, j'ai trouvé ce film assez ennuyeux, limite insipide.
Que ceux qui ont lu le livre, me rassurent : Simenon a écrit mieux que ça ?
Depardieu ou Maugin ? Homme désabusé
Acteur vieillissant. Un hommage à Depardieu, comme un testament ?
Surjeu volontaire, l'amalgame théâtre et cinéma renforce cette impression. Certaines scènes manquent de naturelles , elles ne paraissent exister que pour permettre à Depardieu de jouer Depardieu et à Ardant de jouer Ardant.
Et pourtant je les aime bien ces deux là mais dans cette histoire ils ne me touchent pas. J'ai beaucoup plus cru à Depardieu/Maigret du même Simenon.
Poolevorde sort son épingle du jeu et offre un peu de spontanéité et d'authenticité.
Maria est un personnage caricatural, sans nuance, Anouk Grimbert valait mieux que ça. Stefi dans le rôle d'Alice est ennuyeuse, sa candeur excessive est ridicule, juste un joli minois dans les séries TV, oui ! mais ici ça ne suffit plus. Les seconds rôles sont en fait, assez fades, peu creusés, des faires valoirs surtout. Pas vraiment d' histoire ... une finale inévitable, prévisible. Que se passe-t-il en fait entre la consultation médicale du début et celle de la fin ?
Que ceux qui ont lu le livre, me rassurent : Simenon a écrit mieux que ça ?
Depardieu ou Maugin ? Homme désabusé
Acteur vieillissant. Un hommage à Depardieu, comme un testament ?
Surjeu volontaire, l'amalgame théâtre et cinéma renforce cette impression. Certaines scènes manquent de naturelles , elles ne paraissent exister que pour permettre à Depardieu de jouer Depardieu et à Ardant de jouer Ardant.
Et pourtant je les aime bien ces deux là mais dans cette histoire ils ne me touchent pas. J'ai beaucoup plus cru à Depardieu/Maigret du même Simenon.
Poolevorde sort son épingle du jeu et offre un peu de spontanéité et d'authenticité.
Maria est un personnage caricatural, sans nuance, Anouk Grimbert valait mieux que ça. Stefi dans le rôle d'Alice est ennuyeuse, sa candeur excessive est ridicule, juste un joli minois dans les séries TV, oui ! mais ici ça ne suffit plus. Les seconds rôles sont en fait, assez fades, peu creusés, des faires valoirs surtout. Pas vraiment d' histoire ... une finale inévitable, prévisible. Que se passe-t-il en fait entre la consultation médicale du début et celle de la fin ?
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