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mat niro
352 abonnés
1 815 critiques
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3,0
Publiée le 24 août 2022
Tiré d'un roman éponyme de Georges Simenon, on retrouve un Gérard Depardieu dans la peau d'un comédien vieillissant porté sur la bouteille (hé non, ça ne s'invente pas...). Jean Becker réalise un film au doux parfum de mélancolie sur le temps qui passe, l'amour qui s'en va (Fanny Ardant), et la santé qui décline. Heureusement qu'il y a cette belle rencontre avec une jeune fille et son enfant, ainsi que les moments partagés avec Félix (Benoît Poelvoorde) pour sortir de ce marasme dépressif. Cette oeuvre portée par notre géant du cinéma français s'apparente un peu comme un hommage posthume avant l'heure à ce touche-à-tout de génie qui, je l'espère, continuera encore à nous enchanter de nombreuses années malgré cet ensemble tout juste passable.
Le dernier scenario de JL Dabadie magnifiquement mis en scène par Jean Becker . Depardieu et Ardant époustouflants . Du cinéma come ça , on en redemande ! A voir très vite en profitant de la fraicheur des salles climatisées pendant la canicule.
N'ayant pas lu le livre, j'ai découvert l'intrigue dans la salle obscure. La mise en scène est quasiment inexistante et se résume une longue suite de champs contre champs sans aucune transition. Le rythme est catastrophique, plusieurs personnes sont partie de la salle avant la fin du film et on les comprends, le film est d'une lenteur monotone. Il y a selon moi deux choses qui peuvent sauver le film : les décors, la photographie et les acteurs (parfois mal dirigés). Mais une des choses qui m'a le plus dérangées, est je pense à remettre dans son contexte. Le livre a été écrit en 1950, sauf que le film lui se passe de nos jours. Evidement cela crée un décalage et je trouve que certains personnages notamment Alice, interprétée par Stéfi Celma, sont à côté de la plaque. Je n'ai pas cru un seul instant en la potentialité des personnages. Que se sois dans ses dialogues ou ses décisions. Ça donne une impression que le film est dépassé, qu'il est sorti 50 ans trop tard. Un travail d'adaptation plus soigné aurait été nécéssaire je pense.
En conclusion, je pense que ce film peut plaire au amateur du livre. Quant au autres passez votre chemin, il y a beaucoup d'autres films à voir pour s'attarder sur celui là.
Voici une anecdote pour les cinéphiles. Mon mari, le réalisateur Jean VALÈRE décédé en 2017 avait décidé de réaliser en 1970 « Les Volets Verts » et il avait l’accord de Jean GABIN pour le rôle principal . D’un commun accord ils choisirent Pascal JARDINpour l’adaptation et les dialogues diu livre de Simenon et Raymond Danon comme producteur. Tout allait pour le mieux mais c’etait compter sans l’adversité car au même moment,un film d’Audiard qui avait Gabin pour vedette se voyait boudé par le public et fut une catastrophe sur le plan financier. Du jour au lendemain, ni Danon, ni d’autres producteurs ne voulurent plus produire le film. Cruauté du cinéma mais c’est ainsi car comme le disait Max Ophuls dont mon mari fut l’assistant «Jean, ne me parlez pas de cette engeance » Catherine VALÈRE
De bons acteurs et un bon réalisateur pour un résultat mediocre. Énervant. Une histoire sur les derniers mois d'un comédiens qui n'a pas d’intérêt , ou il ne se passe quasiment rien , pas d’émotion et donc ennuie assez rapide dans ce film.
Quel film ! Une mise en scène juste sublimée par le grand Jean Becker, un scénario signé Labadie qui tient toutes ses promesses face au roman de Simenon...et enfin, une cascade d'acteurs au sommet. Que demander de plus ? On ressort de ce film bouleversé, ému et comblé de cinéma...
Adapté du roman éponyme de Georges Simenon publié en 1950, le réalisateur Jean Becker nous dresse ici le portrait d'une grande vedette française sur sa fin de carrière (Jules Maugin) dans les années 1970. Charismatique, excessif et souvent exécrable, nous allons découvrir peu à peu que cet immense comédien cache au fond de lui une tendre fragilité. Choisir Gérard Depardieu était une excellente idée pour ce rôle, il est parfait dans le costume de ce vieil acteur passant son temps à picoler comme un trou, sa complicité à l'écran avec Benoît Poelvoorde est également communicative et divertissante. Pour le reste, ce n'est ni vraiment intéressant, ni vraiment touchant, à part sur quelques scènes trop rares. On retiendra surtout de ce film un Gégé plus vrai que nature : largement évitable. Site CINEMADOURG.free.fr
Un film qui vous embarque. Avec un tres grand Depardieu. Des qu'une longueur semble arriver une réplique du regretté Dabadie vous arrache un rire. Oui ce film semble daté, mais quel plaisir. Bref, le réalisateur de la tête en friche nous emporte avec une distribution impeccable et une mise en scène efficace. Courrez y, cette génération s'en vas et elle vas nous manquer !
Pas mal d'années après La femme d'à côté, la magie opère à nouveau ! Avec Jean Becker cette fois. Depardieu au sommet de son art et Fanny Ardant magnifique ! Le film est sublime, Depardieu joue un rôle qui lui ressemble, c'est troublant, il est extraordinaire. Benoit Poelvoorde en meilleur ami est génial, lui aussi. Sans oublier tous les autres comédiens, tellement bons qu'on en perd le souffle. Ce film est un chef d'oeuvre, la salle a applaudi quand la dernière image est apparue... c'est rare dans une salle parisienne... Allez-y dès mercredi, une grande émotion vous attend !
Vu le réalisateur (Becker), le scénariste (Dabadie), le casting (Depardieu, Ardant, Poelvoorde, Grinberg...), le sujet (la dure vie d'acteur à succès), l'auteur d'origine (Simenon) on peut craindre le film français classique, nombriliste à souhait, lourdingue de finesse voulue, etc... Avec surprise, c'est à la fois tout ça et bien mieux aussi, heureusement. Depardieu et tout le reste du film est au diapason et réussit à trouver sa place sans se faire (trop) envahir par un Gégé King Size à tous points de vue, dans un rôle taillé sur mesure pour lui. Bien joué ! Alors bravo et merci !
Une grande sensibilité dans ce film Gérard depardieu exceptionnel le plaisir de la première au grand palace des sables d olonne en présence de Jean becker une soirée d un pur bonheur Marie