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GéDéon
85 abonnés
513 critiques
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2,0
Publiée le 28 mars 2023
En adaptant au cinéma un roman de Georges Simenon, Jean Becker livre en 2022 un long-métrage sombre et mélancolique. Si les seconds rôles tiennent la corde (Fanny Ardant et Benoît Poelvoorde notamment), c’est bien Gérard Depardieu qui porte l’ensemble du film sur ses épaules. Dans un rôle qui s’apparente au reflet de sa propre destinée, il interprète un acteur célèbre usé par les excès de la vie. Sentant la fin approcher, il règle ses comptes avec son âme, son cœur et son entourage. Il ne faut pas s’attendre à des rebondissements inattendus ou des charges émotionnelles superflues, mais plutôt à une réflexion parfois poussive sur le déclin. Bref, une œuvre paresseuse dont les rares lueurs manquent d’éclat.
Ce nouveau film signé Jean Becker semble taillé sur mesure pour Gérard Depardieu… pour autant, la magie n’opère pas. L’histoire de ce comédien, idole du public et qui se retire pour profiter de la vie ne parvient pas à susciter d’intérêt particulier. Tout semble reposer sur le casting mais face à des dialogues plat, et un scénario faible, on ne retient finalement pas grand chose de ce film.
Je pensais dire que ce film était navrant.... non il m'a gêné car ne n'est pas un film mais un mauvais téléfilm , indigne des acteurs employés dont le cabotinage exaspère , un scénario faible...... si vous voulez passer un meilleur moment dans des décors années 1950-60 autant regardez les rediffusions des petits meurtres d'Agatha Christie à la télé.... à éviter
Quel film ! Une mise en scène juste sublimée par le grand Jean Becker, un scénario signé Labadie qui tient toutes ses promesses face au roman de Simenon...et enfin, une cascade d'acteurs au sommet. Que demander de plus ? On ressort de ce film bouleversé, ému et comblé de cinéma...
Moyen. Vraiment très moyen. Je m’étais dit qu’avec Depardieu, accompagné de Poelvoorde et Ardant, la sauce pouvait prendre mais il n’en est rien. Il y a quelques jolies scènes parce que l’on parle du grand Gérard Depardieu mais son immense talent ne peut pas tout sauver à lui seul. J’ai eu du mal à comprendre là où le réalisateur Jean Becker voulait nous emmener. Certains crient au génie pour ce film, moi je baille d’ennui. J’ai fini complètement perdu autant que l’est le personnage principal dans le film.
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Une histoire simple et intime dans la chaleur des décors parisiens, avec un inégalable Depardieu alias Jules qui au lieu de s'appitoyer sur son triste sort réagit et fait le choix de vivre sa vie comme il l'entend, au mieux, en se faisant plaisir ainsi qu'à ses proches. Ici point de mièvre compassion . Il est condamné, la femme qu'il aime, Jeanne alias F.Ardant cupide et dédaigneuse, le rejette mais malgré tout il avance , fidèle à lui-même, un homme, pardonnez moi l'expression, qui...en a! Le clin d'œil côté 70s à Claude Sautet on aime aussi. Je retournerai le voir car chaque image, chaque réplique le mérite, ex" Et ça vous fait quel âge?" "Et toi combien tu pèses?"😆 Une histoire qui aurait pu être triste mais qui nous prouve que grâce aux autres et en ayant le courage de se faire confiance on peut bien vivre intensément mm si c'est moins lgtps.
Alors oui dans Les volets verts, la beauté du rapport de l’homme à la nature et l’esthétisme de la simplicité est toujours tellement présent, dans la plus pure patte Becker. L’homme tout petit, même Depardieu, face à l’infiniment grand. La poésie des mots et de l’atmosphère est bien là. Mais pas l’émotion, ou très peu et pas la force de ce qui nous lie, et c’est tout le problème du film. Une scène en particulier symbolise ce constat, après une partie de pêche entre Jules Maugin (Depardieu) (dans le roman, c’était Emile) et Félix (Poelvoorde), le bateau est en panne, immobilisé en pleine mer. Il repartira avec un coup de marteau. On aurait préféré hisser la grand-voile, comme Becker nous y avait tant habitué, et à partir à l’aventure face à une nature toujours impériale. Mais ça sera le bruit du coup de marteau qui va chercher le vrombissement du moteur. C’est mécanique et pas très poétique. C’est un peu tout ça Les volets verts.
Au final, Les volets verts n’est pas un grand Becker, mais n’est évidemment pas dénué de charme pour autant, et se regarde ne serait-ce que pour la réunion de son duo fou de cinéma.
Ce n'est même pas du cinéma de Papa, c'est du cinéma de grand Papa. D'ailleurs le scénariste (Jean Loup Dabadie) a préféré mourir avant de le voir! (c'est une blague de mauvais goût. J'assume) L'ennui est profond. Voir Depardieu finir de vieillir en jouant des rôles qui ne l'intéressent pas dans un métier qui ne l'intéresse plus, ça explique qu'on ne s'y intéresse pas non plus plus! Je n'ai pas souvenir d'une seule séquence, d'une seule réplique, d'une seule image. J'ai dû dormir…
Résumé à la con : C’est l’histoire d’un célèbre poivrot de stade 4 dont tout le monde profite et qui se rend compte que seul, on vit, on meurt, sa dernière heure on la fait seul, à la hauteur de ses erreurs.
L’avis cool : L’histoire a tout pour nous émouvoir tant elle est universelle. C’est aussi précieux qu’angoissant de pouvoir assister par le prisme du 7ème art à ce moment dans la vie de chacun où il est désormais l’heure de faire les comptes et de dire adieu à ses amours, sa carrière, sa vie. La dimension du renoncement est abordée avec une certaine mélancolie empreinte d’élégance. Après Maigret, on propose encore un rôle de composition à Gégé qui semble à nouveau nous raconter tout un pan de sa propre vie. Alors oui, il est comme toujours extraordinaire mais…
L’avis moins cool : …Va-t-on arrêter de faire inlassablement jouer à notre Gégé national le rôle miroir de l’éternel alcoolique ventripotent? N’a t-on plus rien d’autre à lui proposer? Certains dialogues sont tellement lunaires qu’ils sont à deux doigts de nous mettre mal à l’aise. Sans parler d’une Fanny Ardant aussi clivante que satellisée que vous allez adorer détester. On s’attendait à une émulation Gégé/Poelvoorde qui ne viendra malheureusement jamais, ce dernier étant largement sous-exploité. Une histoire abordée trop sagement qui nous laisse avec l’arrière-goût amère d’un spleen suranné.
D’autres drames Français, mais en mieux : - JE VAIS BIEN, NE T'EN FAIS PAS, 2006 - Philippe Lioret - 120 BATTEMENTS PAR MINUTE, 2017 - Robin Campillo
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Le scénario est bien mince et Depardieu à lui seul ne le sauve pas, parfois trop caricatural, seul le regard des femmes qui l'entourent (Fanny Ardant et la jeune et belle Alice) ou des hommes qui l'accompagnent ( Poelevoorde et Testot) sauve le film par moment...un dernier point, la maison aux volets verts n'est pas au cap d'Antibes... mais c'est un détail...
Je m'attendais a du classique ronronnant mais du bon cinéma. Hélas, quel ennui. Et la relation entre Stefi Celma et Depardieu est désolante nous n'y croyons absolument pas, eux. on plus d'ailleurs tellement ça n'est pas incarné. Poelvoord sauve un peu la mise.
Le duo mythique Depardieu-Ardant est la colonne vertébrale du film. On assiste à la chute progressive de Jules Mangin, dans tous les domaines de sa vie. La durete de Depardieu créée une harmonie sans pareille avec la douceur de la voix si particulière d'Ardant, qu'il aurait été bénéfique de plus mettre en avant même si le film reste un grand moment de cinéma comme on en voit peu.