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Jean N.
264 abonnés
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2,0
Publiée le 31 août 2022
Un film dans la plus pure tradition du cinéma d'intello français ! La fin de vie d'un acteur alcoolique , film ennuyeux dans lequel il ne se passe rien sinon qu'il est taillé sur mesure pour nôtre GéGé national !! Une perte de temps , du cinéma pour rien dire et pourtant que des bons acteurs qui jouent supérieurement bien mais c'est filmé sans aucune passion . Bide assuré mais c'est la culture qui paye la note ...
Le bon vieux cinéma de papa qui mange la moquette. Radotage, verbiage et idées rances sont au menu de ce film d'un autre âge. Depardieu, Fanny Ardant et Benoit Poelvoorde sont bien fatigués et bougent à peine, comme des pantins. La caméra est ankylosée, pétrifiée, asphyxiée par ce qu'elle filme. La lumière affreuse achève de détruire l'intrigue dépassée de Simenon. Comment peut-on faire un tel film avarié en 2022 ?
Film sans vigueur sans réelles émotions je déconseille vivement !! Le scénario manque foncièrement d'entrain d'un profond ennui !! Malgré un Depardieu qui comme à son habitude joue magnifiquement bien mais ça ne suffit pas à donner de l'intérêt à ce film.
Les volets verts’ promettait beaucoup par ses atouts : Simenon, Depardieu, Ardant... En résulte un film dont on pourrait dire qu’il est de « qualité française ». Il est surtout avec un manquement de rythme et sans réel fond. Durant pourtant seulement 1h20. Seuls les acteurs surnagent dans ce bourbier;ou Depardieu ne pouvait qu être présent pour son rôle. Ce qui saute aux yeux, c’est le vide et la prévisibilité de l’histoire. ‘Les volets verts’ est-il un bon roman de Simenon ? Ne l’ayant pas lu, je ne saurais répondre. Fallait-il adapter au cinéma ? La réponse à cette question est cette fois plus sûre : non ! Le personnage principal est antipathique, pas assez attachant. Par conséquent, on ne peut s’y intéresser. Il n’y a aucune programmation dramatique, la fin est plus qu’attendue. Les scènes se succèdent et se répètent : les représentations, les répétitions, les tournages. Les dialogues sont assez ineptes. Depardieu ne fait que se saouler, dire des jurons, insulter son entourage. L’idée idiote est d’avoir ouvert le film sur un rendez-vous médical, annonçant que Maugin a le cœur d’un homme de 75 ans. Toutes ces aberrations sont étonnantes car le scénario est signé par l’excellent Jean-Loup Dabadie. La lumière est soignée, les décors assez beaux, l’époque a été bien reconstituée. Mais c’est un film qui ne vit pas, qui est engoncé. Jean Becker échoue a rendre son film intéressant, à trouver des échos à l’époque. Ca n’est qu’une simple adaptation illustrée d’un livre, Becker n’y a rien ajouter de plus. Finalement, ma seule joie a été le jeu des comédiens presque tous excellents. Car pour une Stéfi Celma un peu verte face au géant Depardieu et un Fred Testot parfaitement terne, Anouk Grimberg a une gouaille merveilleuse. Poelvoorde est parfait comme d’habitude même si je ne l apprécié pourtant pas. Fanny Ardant est absolument royale. Elle ardantise pour mon plus grand bonheur, c’est-à-dire qu’elle déclame des tirades incompréhensibles avec son inimitable voix.». Enfin, Depardieu règne sur l’ensemble et est absolument génial. Mais ces acteurs auraient été tellement plus heureux avec un meilleur scénario.
Il est étonnant que ce film soit adapté du roman éponyme (1950) de Georges SIMENON (1903-1989) car il manque de noirceur. Il faut y voir l’influence du scénariste Jean-Loup DABADIE (1938-2020) dont c’est la dernière écriture. C’était sa 4e collaboration avec Jean Becker ; il avait été, aussi, le complice de Claude Sautet (1924-2000) dans 6 films. Il s’est librement inspiré du roman en transposant l’action dans les années 1970’ avec une ambiance digne d’Anton Tchekhov (1860-1904). Le réalisateur explore la solitude et la vieillesse d’un homme à travers le personnage de Jules Maugin (Gérard DEPARDIEU), originaire du marais vendéen, comédien [« L’illusionniste » (1917) de Sacha Guitry (1885-1957)] et acteur [« La mouette » (1896) de Tchekhov dans une version filmée et même dans une publicité pour une bière sans alcool !] au sommet de la gloire (il est client assidu du restaurant « Le bœuf sur le toit », haut lieu de rendez-vous des artistes de l’entre-deux-guerres), égocentrique, au cœur fatigué (celui d’un homme de 75 ans alors qu’il en a 10 de moins) et las de sa vie [spoiler: la seule femme qu’il aime, Jeanne Swann (Fanny ARDANT), comédienne jouant avec lui, va se marier ] qu’il essaye d’embellir ou de donner un sens, en faisant du bien autour de lui. Le film est avant tout une ambiance [la chanson de Serge Reggiani (1922-2004), « Il suffirait de presque rien » (1968) remplace tout dialogue entre Maugin et Alice au petit-déjeuner] qui doit au talent des acteurs et actrices et à lanreconstitution d’une époque grâce, notamment, à la photographie d’Yves ANGELO qui a aussi travaillé sur « Maigret » (2022) de Patrice Lecomte avec Gérard Depardieu dans le rôle-titre, qui a collaboré 6 fois avec Alain Corneau et qui a obtenu 3 Césars pour « Nocturne indien » (1990) et « Tous les matins du monde « (1992) d’Alain Corneau, et pour « Germinal » (1994) de Claude Berri. On peut y voir aussi, comme dans un miroir, le portrait de Jean Becker (né en 1933) et de Gérard Depardieu (né en 1948) [cf. la chanson « La petite cantate » (1965) de Barbara (1930-1997) que murmure Gérard Depardieu à Baba et qu’il a déjà interprétée en 2016 dans un album rendant hommage à la chanteuse.
C’est une réalisation de Jean Becker quatre ans après son dernier film Le Collier rouge. Les Volets verts est adapté du roman de Georges Simenon. Le scénario a été écrit par Jean-Loup Dabadie avant sa mort en 2020. Pour la seconde fois, cette année Gérard Depardieu va jouer dans la version cinématographique d’un roman de Georges Simenon après Maigret en février.
Préparez-vous à voyager dans le temps, direction le Paris des années 70. L’ambiance nostalgique va être de mise avec Les Volets verts. Pour créer l’atmosphère, le film a tourné dans des lieux mythiques de la capitale comme les théâtres du Mogador et de la Porte Saint-Martin, les brasseries Le Balzar et Bofinger, ou encore le restaurant Le Bœuf sur le Toit. Si en plus, à l'affiche, on retrouve Gérard Depardieu et Benoît Poelvoorde, cela peut être assez prometteur.
Le jeu des acteurs vaut le détour. Gérard Depardieu est tout simplement fantastique. Il interprète un acteur de théâtre. Cela lui permet de se montrer lorsqu'il est sur scène. En-dehors des planches, il impose son style atypique. C'est le Gérard qu'on aime. Le choix de Benoît Poelvoorde est judicieux. L’acteur belge montre encore une fois tout son talent.
Malheureusement, en dehors d'admirer leur jeu, il ne reste pas grand-chose. L'histoire ne va pas être des plus passionnantes. On a un enjeu principal avec la santé fragile de cet homme vu son hygiène de vie. Durant une bonne partie du film, cela n’a pas d’impact sur le dérouler. Le film se contente de se laisser porter en appuyant tout sur ses acteurs. Même si ceux-ci sont excellents, ce n'est pas suffisant. L'ennui est donc souvent au rendez-vous.
Sur la fin, il y a un regain d’intérêt. Jules Maugin est en bout de course. Il n'hésite pas alors à tout mettre sur la table. L'attachement à lui va enfin se mettre en place. En revanche, cela arrive sûrement trop tard.
Becker tend à refaire toujours le même film. Les choses de la vie, du Sautet avec un peu de retard. Mais c’est plaisant justement parcequ’il a appris la recette, et puis la vie, hein, c’est toujours pareil.. Donc notre Gégé national pige l’idée en 30 secondes et te joue ça avec maestria, rien à dire, Poolevorde est bien aussi, et Mme Ardant veuve Truffaut assure autant qu’elle peut (sa voix grave fait merveille) mais là il faut se dépêcher d’en jouir car la retraite est proche, eh oui, il faut savoir raccrocher les gants.. Bon au final un film français honorable bien tracté par ses locomotives, on ne s’ennuie pas, c’est l’essentiel, les bons sentiments coulent paisiblement. On aurait aimé des vachardises, quelques méchants..
Les Volets Verts est un film réalisé par Jean Becker et sorti en 2022. Cette adaptation très libre du roman éponyme de Georges Simenon est très convaincante et retranscrit bien l'ambiance crépusculaire qui se dégage de l'ouvrage. Les acteurs sont tous très bons, de Fanny Ardant (plutôt en retrait) à Benoît Poelvoorde (très touchant dans le rôle de Felix) en passant par Stéfi Celma (très juste) et évidemment Gérard Depardieu, immense dans le rôle de Jules Maugin, acteur fatigué et désabusé qui cherche le sens de la fin de son existence (une mise en abîme troublante de l'acteur Depardieu). La réalisation est assez sommaire, beaucoup de plans fixes pour souligner la lourdeur de l'existence de ce comédien et ses difficultés dans ses rapports avec les autres. Pour qui aime Simenon, Depardieu ou ce type de film assez lent et contemplatif, c'est un long métrage très réussi.
"Les Volets verts" dresse le portrait d'un monstre sacré, Jules Maugin (Gérard Depardieu), un acteur au sommet de sa gloire dans les années 70. Sous la personnalité célèbre, l'intimité d'un homme se révèle. Adapté du roman de Georges Simenol,par Jean-Loup Dabadie.
Simenon, Dabadie, Depardieu, Becker, Ardant... avec des noms comme ceux-là je me régalais à l'avance d'aller voir ce film, d'autant que j'avais lu que c'était une ode à Depardieu et à sa carrière. Comment ne pas être impatient d'aller voir un film tiré d'un roman du père de Maigret, adapté par un auteur prolifique français, mis en scène par le réalisateur de "L'été meurtrier" et "Les enfants du marais" et interprété par deux monstres sacrés du théâtre et du cinéma français ? Le problème il est d'ailleurs peut-être là : j'ai dû mettre la barre trop haut. Car le résultat, et je suis navré de le dire, est lent, voire poussif. Certes, il reste certains passages croustillants, comme la "tirade du menu" au restaurant "Le bœuf sur le toit", mais l'ensemble manque d'ampleur, de prestance. On assiste à la fin de vie d'un acteur énorme (dans tous les sens du terme) qui, malgré les recommandations de son cardiologue, continue d'abuser de l'alcool et puis... et bien c'est à peu près tout. Là où des flash-back auraient été ies bienvenus sur sa carrière ou sur son histoire d'amour avec Jeanne, interprétée par Fanny Ardant, trop peu présente à l'écran, histoire d'amour dont on ne sait pratiquement rien. Restent la prestation de certains acteurs, le clin d'œil aux "Enfants du marais" et l'hommage à Barbara, mais l'ensemble manque décidément de dynamisme et d'un punch qui aurait été la moindre des choses si ce film a réellement été conçu comme une ode à la (grandiose) carrière de Depardieu.
Ah la la on a beau dire, autant l'homme "réel" j'adhère pas mais autant comme acteur il en impose et dans tout les sens du terme. Il joue à la perfection cette célébrité profondément seul et qui va tenter de finir sa vie autrement. Bon disons que le personnage lui va bien car il faut avouer que sa vie et ben parfois est un copier/coller de ce film (je vous laisse seul juge). Les seconds rôles 3-4 étoiles entre Poelvoorde , Ardent et Celma complète le tableau et donne avec ces 3 personnages tout ce qui fait cette personne entre l'amitié (indestructible) , l'amour (perdu) et la joie de vivre (sorte de baroud d'honneur). Mention plus à Poeloorde qui n'en fait pas des caisses comme trop souvent et c'est très bien ainsi et Mme Ardent , déjà dis mais même si sa voix à fait son succès (oui talent aussi) moi ben l'entendre parler ainsi piou ...j'imagine parler à sa boulangère ou son mari ainsi, perso je la bâillonne !!!🤣🤣 Sinon beau film à voir. NOTE : 7/10
Bon scénario Depardieu magnifique dans son rôle Un vrai film , on passe un moment agréable, les scènes sont jolies, la vie entre Paris et Antibes est très plaisante.
Un film qui vous embarque. Avec un tres grand Depardieu. Des qu'une longueur semble arriver une réplique du regretté Dabadie vous arrache un rire. Oui ce film semble daté, mais quel plaisir. Bref, le réalisateur de la tête en friche nous emporte avec une distribution impeccable et une mise en scène efficace. Courrez y, cette génération s'en vas et elle vas nous manquer !