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Buji
1 abonné
2 critiques
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5,0
Publiée le 11 août 2024
Je ne m'attendais pas du tout à ce type de film, je suis rentré super rapidement en empathie avec tout le monde, j'aurais meme voulu que ça dure plus longtemps. bonne utilisation du jeux vidéo pour créer de la tension, j'étais happé bravo aux deux
Je fut surpris par la qualité du film. Quand, j'ai vu la bande annonce et après le film. Ça n'a rien à voir. J'étais absorber durant tout le film. Comment ça allait finir jusqu'a la dernière minute.
Appolline vit dans un monde gris : celui du Havre, celui où ses parents sont au mieux absents, au pire inutiles, celui où son frère protecteur fabrique des ecstasys et peut à chaque fois mourir devant plus gros que lui. Elle se réfugie dans Darknoon un terrain de jeu virtuel infini où elle brave tous les dangers, un jour ses créateurs décident de débrancher les serveurs et même son monde virtuel devient gris. Eat The Night est une proposition singulière qui s’affranchit des codes et crée son propre espace entre cinéma traditionnel et jeu vidéo, la narration de l’un complétant celle de l’autre. Et puis s’est aussi une formidable histoire d’amour. Poggi & Vinel m’avait déjà beaucoup plu avec leur premier film, le magnétique Jessica Forever, ils reviennent en forme et s’imposent sans peine comme des cinéastes à suivre.
Film à la forme mutante, empreint d’écriture hybride, cyberpunk, mélancolique et fiévreuse à la Maurice G.Dantec (Les Résidents), Eat the Night de Caroline Poggi et Jonathan Vinel résonne avec rage et lueur de toutes les dissonances du monde.
Présenté à la Quinzaine des cinéastes en mai dernier, Eat the Night est une œuvre à l’écriture difficilement( et c’est tant mieux) classable dans un genre (le faut-il à tout prix!), en résonance avec les ombres d’un monde âpre et tragique, tentant le pari urgent d’une histoire d’amour et de sororités, de pactes romantiques et de sexualités lyriques par delà l’apocalypse, par delà les errances, les fins de jeux vidéo, les gangs, la drogue, le néant et la violence inanimée. https://www.lemagducine.fr/cinema/critiques-films/eat-the-night-film-2024-avis-10070243/
Film très original et contrairement à ce qui a pu être dit bien ficelé. Le film commence par l'annonce de la fin prochaine d'un jeu vidéo auquel sont accros un frère et une sœur et se terminera par l'extinction du serveur. Pendant toute cette durée s'entremêlent vie virtuelle qui consiste à se mettre en scène avec le corps qu'on aurait rêvé d'avoir, les fringues qui nous font fantasmer, où l'on peut tuer des pires ennemis....etc et la vie réelle, celle des dealers de drogues. Et ces 2 vies vont s'acheminer de façon synchrone vers une fin fatale. Night, 3eme personnage, amant de Pablo, s'invitera ainsi dans ces 2 vies, non sans conséquences.
Pablo et Apolline sont frère et soeur. Ils ont en commun d'avoir passé leur enfance sur un jeu vidéo en ligne. Un jour, ils reçoivent le message que les serveurs du jeu vont définitivement fermer et se promettent d'être ensemble à jouer ce jour-là. En parallèle, Pablo deale de la drogue sous le nez d'une bande locale et fait la rencontre de Night avec qui il entame une belle relation. En salle le 17 juillet.
spoiler: "Eat the night" est un film assez inégal qui part dans des directions différentes sans jamais parvenir à recroiser correctement les intrigues qui le composent. Le personnage d'Apolline et le contexte du jeu vidéo sont assez fades et n'apportent pas grand chose au film. Le jeu qui est mis au centre du récit dès le début est totalement déconnecté de la suite des évènements et c'est vraiment dommage. J'ai beaucoup aimé la relation amoureuse qui se tisse entre Pablo et night, appuyée par une musique captivante et une violence visuellement intéressante. Si seulement la sœur et le jeu parvenaient à impacter réellement le récit.
Un film impactant. On est successivement happés, touchés, choqués émerveillés. Ces cinéastes ont su faire évoluer leur travail sans perdre le cœur et les tripes . Grand .
Avec Eat the Night Caroline Poggi et Jonathan Vinel nous emportent entre mélodrame, thriller et héroïc fantasy. Malgré quelques faiblesses de scénario, ils proposent une expérience de cinéma audacieuse et ensorcelante, dans laquelle s’hybrident jeux vidéo et vie réelle pour évoquer les maux de notre époque de façon aussi brutale que poétique. Un film qui interpelle et touche tant par le fond que la forme du récit……
La mise en scène est soignée et singulière, le récit parfois maladroit mais souvent passionnant et les relations jolies même si elles auraient mérité plus de développement.
Je crains que ce type de films ne fassent beaucoup de petits. Le rapport entre la vie réelle et les jeux vidéos n'est pas un sujet passionnant et tel que traité dans ce film me semble confus, superficiel et à part un réel ennui m'a laissé indifferent.
Très intéressante et originale réalisation du tandem de réalisateurs Caroline Poggi et Jonathan Vinel que ce thriller mâtiné de mélodrame qui il faut bien l'avouer en dit , malheureusement , beaucoup sur notre époque . Ce film regorge de beaucoup d'idées pas toutes exploitées si bien que de mon avis l'on garde en mémoire la sensation d'un voyage nocturne assez captivant !
À la base, les idées sont bonnes : la toile de fond s’appelle "Darknoon", le jeu vidéo dont se sont nourrit Pablo et sa soeur Apo pour s’évader d’un quotidien que l’on comprend pas très fun ; une très belle histoire d’amour entre Pablo et Night (Chaud ! Chaud ! Chaud !🥵) ; une guerre de territoire de stupéfiants. À la base, les acteurs sont crédibles : Théo Cholbi qui ne passe jamais inaperçu est très bon 👍 et va j’espère, grâce à ce rôle, être un peu plus visible sur nos grands écrans (Je l’avais déjà remarqué dans The Smell of Us, Marguerite, Réparer les vivants, La nuit du 12), Lila Gueneau fait le taf et Erwan Kepoa Falé séduit à chaque apparition. L’image est très soignée (heureusement car tout le film parle d’un RPG, exit la partie de ping-pong de Nintendo! 🤣) et l’ensemble est très rythmé… L’ensemble est très rythmé… pour poser ce décor… car après j’ai un peu décroché, voire beaucoup (Certains ont même quitté la salle) ! Après donc, j’ai eu l’impression que les réalisateurs, qui se présentent dans la bande annonce très accrocheuse comme "Visionnaires" (N’ayons pas peur pour leurs chevilles) ne savaient plus quoi faire de cette histoire ! Un peu comme les dès d’un Booggle que l’on découvre en toute perplexité… Je ne vous révèlerai pas la fin mais le film est catégorisé en "Drame, Thriller". Ce n’est donc pas le film de l’année (car en général il sort octobre), je n’en garderai pas un souvenir impérissable mais l’adrénaline qu’il dégage ne me fait pas regretter de l’avoir vu au cinoche.
Insolite et attachant, malgré un début qui pourrait laisser croire à un produit jeuniste et grandiloquent. Les réalisateurs parviennent à combiner onirisme virtuel et réalisme noir. Un autre bon rôle pour le prometteur Théo Cholbi.
En dépit de quelques m'adresses scénaristiques et dans le jeu des acteurs, ce film est captivant et n'est jamais ennuyeux.. Ces maladresses sont peut-être d'ailleurs une métaphore de celles des jeunes qui se cherchent au sortir de l'adolescence, même s'il s'agit là de personnages évoluant dans un monde de marginaux, mais qui existent de fait et qui semblent bien dépeints. Le coup de foudre est touchant, même si les scènes de nu sont un peu racoleuses et de toute façon inutiles. Le jeu vidéo est à l'image de la vie des personnages : une alternance de violence paroxystique et de moments idylliques, comme s'il n'existait rien entre ces deux états avant une fin brutale. Intéressant mais très pessimiste...