Ce film est un pur chef d'œuvre à mes yeux . Le jeu de TOUT les acteurs est d'une justesse incroyable . Les deux jeunes sont super attachant. spoiler: On remarque qu'après minute du film que Leo veut se détacher de ce que les filles pensent de lui ,qu'il est amoureux de Remy. Il se s'éloigne petit à petit de Remy pour s'intégrer dans un groupe plus "masculins"
Quand le drame arrive , il se forge une carapace et refoule ses sentiments , notamment en faisant du Hockey sur glace .Mais au fur et à mesure que le temps passe , il accumule beaucoup trop d'émotions et son armure cède. Il se rend compte bien trop tard de l'amour qu'il portait vis à vis de Remy.
Le regard en arrière à la toute fin du film est bouleversant
Premières minutes du film : tiens, je vais en profiter pour dormir, car c'est un peu lent et apparemment sans histoire, et puis non, je garde un oeil ouvert, et une fois le "cadre" posé, l'histoire se dévoile, avec peu de mots, mais avec une sensibilité, une délicatesse, qui valaient bien d'aller voir ce beau film et de bien le noter.
Même si le sujet est prenant, la réalisation ne l’est pas autant. J’avoue que les dialogues, presque monosyllabiques, ne m’ont pas spécialement émus. La caméra a l’épaule ne m’a pas emballé non plus et encore moins dans les séquences interminables de hockey sur glace. Le harcèlement a l’école, l’homosexualité adolescente, l’amitié-camaraderie…autant de tabous-sujets traités dans ce film qui, malgré la forme et le format, prennent une place intéressante dans ce film qui aurait pu aller bien plus loin….dommage!
Master pièce qui prend aux trippes. Le jeu d acteur est très touchant. Et la caméra a l épaule apporte un petit supplément d ame au film. Je recommande.
L'emballement autour de ce film se comprend aisément : "Close" est un film subtil, et sa réalisation est d'une grande beauté. Il ne tombe jamais dans la démonstration lourde, et préfère suggérer, par la musique et des plans somptueux, ce que les personnages ne disent pas. Autre qualité indéniable de l'œuvre, la justesse avec laquelle Lukas Dhont filme les relations entre enfants, leurs choix et leurs évolutions ; c'est criant de vérité, et certainement une madeleine de Proust pour de nombreux spectateurs. Cependant, impossible pour moi de crier au chef d'œuvre. Le film souffre de longueurs tout à fait dispensables, surtout dans sa deuxième partie, qui trahissent un certain manque de choses à dire. Ce qui aurait pu être raconté en quelques scènes (la culpabilité de Léo et le dilemme de la mère de son ami), est étalé sur une partie interminable, vide d'événements et pleine de silences qui à la longue deviennent pesants. Cet anti-climax est d'un goût douteux. On aurait préféré une montée en puissance narrative : là où la première partie est assez originale par son propos, la deuxième, aussi tragique soit-elle, est très banale. Oui, le deuil est lent et difficile, et alors ? En refusant de plonger plus en profondeur dans la vie intérieure du petit Léo, et pourquoi pas de raconter toutes les conséquences de sa perte, Dhont donne l'impression de tirer à l'excès sur la corde d'un seul thème. C'est assez représentatif d'un certain cinéma pour lequel le rythme et la richesse narrative sont presque des crimes. Dommage. Mais ça reste un bon film, qui mérite d'être vu.
Deux jeunes garçons inséparables, deux jeunes garçons qu’une amitié indéfectible réunit, qui a tout l’air de se transmuer en un amour naissant, deux enfants qui sont entrés depuis peu dans le cycle de l’adolescence, celui des métamorphoses et des grands dévoilements : voilà les bases d’un récit qui pourrait être baigné d’une lumière solaire du début à la fin si un drame ne séparait les deux protagonistes à tout jamais. Lukas Dhont est un jeune cinéaste travaillé par la question du genre et qui, après « Girl », explore les différentes facettes du masculin-féminin avec toutes les ambiguïtés qu’une telle dichotomie peut comporter. Dans son deuxième long-métrage, il montre combien les préjugés sont tenaces, y compris – et surtout – dans le petit monde du collège où une phrase assassine peut déclencher l’irréversible. Léo et Rémi ont pourtant tout pour se sentir heureux dans cette campagne flamande où l’on vit en perpétuelle harmonie avec les éléments. Leur amitié devrait être promise à durer, n’était le regard des autres quand ils se trouvent confrontés sur la cour de récréation à ceux qu’il est convenu d’appeler leurs « camarades » de classe. « Close » est donc un film sur l’amitié entre deux préadolescents, sur le rapport difficile aux autres et sur les moqueries véhiculées par un flot de préjugés sexistes. Mais c’est aussi un film sur le deuil, sur la séparation si difficile à assumer surtout lorsqu’on a treize ans et qu’on ne trouve pas nécessairement les mots justes pour exprimer sa douleur. Précisément ce ne sont pas les dialogues qui priment dans ce film, mais bien les mouvements, les attitudes des uns et des autres. Les paroles échangées ne s’expriment qu’avec parcimonie ; souvent les mots ne sont que susurrés, à peine audibles. En revanche, les corps s’en donnent à cœur joie, du moins avant que ne survienne l’irréparable. Les enfants courent à toute allure dans les champs ou déploient une énergie à tout rompre quand ils sont lancés sur leurs vélos. Lukas Dhont rêvait d’être danseur : s’il n’a pu réaliser son rêve, il a retenu l’art de la chorégraphie dans sa direction d’acteurs. On pourra certes reprocher au cinéaste sa propension au larmoyant, à vouloir susciter par tous les moyens – en jouant en particulier sur une musique d’accompagnement quelque peu sirupeuse – une émotion forte chez le spectateur. De ce point de vue, la fin ne semble pas la partie la plus réussie du film, même si l’on aime le dernier plan qui n’est pas sans rappeler le désarroi du jeune Antoine Doinel à la fin des « 400 coups » de François Truffaut. Il n’empêche : Lukas Dhont est un cinéaste sur qui l’on peut compter. Quant aux acteurs, ils sont exquis : les jeunes Eden Dambrine et Gustav De Waele sont parfaits de naturel et de grâce et témoignent d’une belle maturité pour interpréter des rôles aussi délicats. Du côté des adultes, on retiendra surtout le jeu d’Emilie Dequenne, impeccable comme à son accoutumée. Rien d’étonnant par conséquent à ce que le film ait eu les faveurs du Jury de Cannes en obtenant le Grand Prix à la dernière édition. Décidément le cru 2022 a été l’un des meilleurs de ces dernières années.
Très beau film, de superbes interprétations, mention spéciale pour Emilie Duquenne, ont pars dans cette adolescence si difficile encore maintenant à s'exprimer le sentiment le plus pure que soit l'amour.
Film de qualité par contre très lent , surtout le premier 1/4heure , présentation des personnages d'une lenteur déconcertante , il faut s'accrocher pour ne pas quitter la salle... Après c'est mieux .. Pour un public avisé..
Sujet sensible mais pourquoi ces longueurs mélodramatiques accentuées par une musique aux violons larmoyants tout aussi insupportable. Dommage. La culture des fleurs et le hockey sur glace sont photogéniques, les acteurs aussi mais ça ne sauve pas ce film très surestimé.
Assez déçus du film pour commencer le synopsis ne reflète pas du tout le film et ensuite l’histoire aurais pu être intéressante si les explications du film étais plus pousser je trouve ce film sans grand intérêt je déconseille
Après "Gilr", Lukas Dhont réalise un nouveau film très touchant sur le passage à l'adolescence et la difficulté de trouver sa place quitte à blesser ses proches. Sans artifice, nous suivons ces deux amis qui se séparent à cause du regard des autres. L'histoire est très bien ficelée, la mise en scène est esthétique et colle au sujet, les acteurs sont très bien choisis. Emilie Dequenne est époustouflante. Un film magnifique qui mérite d'être montrer aux jeunes adolescents.
Attention chef d’œuvre. Un film sur la dimension absolue et intense que peuvent prendre les sentiments d’amitié ou d’amour dans l’enfance. La scène finale, d’une grâce et d’une pureté bouleversantes, est quasi sidérante d’émotion.
Un film qui met le spectateur dans la peau d' un.e hypersensible. Je regrette les commentaires assez durs tenus par la presse et les spectateurs qui semblent se plaindre du manque d'émotions provoqué par ce film ou vice et versa, comme ci les spectateurs eux même voulaient refouler cette émotion "pure" qui désarçonne. Le jeux de ces jeunes acteurs est merveilleux. Les silences sont lourds tout autant que leurs coeurs plein de tendresse. On peut regretter un manque de verbalisation, de crier et dire le nécessaire. On aurait aimé pouvoir éviter l'irréparable. Mais n'est ce pas ce qui arrive la plus part du temps dans la vraie vie...