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    Lola JANIAUD
    Lola JANIAUD

    2 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 15 janvier 2023
    Un sujet profond et un film touchant. Les acteurs sont bons et les images magnifiques.
    Quelques longueurs cependant.
    CINÉ FEEL
    CINÉ FEEL

    50 abonnés 210 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 13 janvier 2023
    C’est un beau film, mais absolument pas le choc promis par la rumeur cannoise. Le début est très sage, très prévisible, on se croit parti pour un Brokeback Mountain pré ado mais le film bifurque ensuite vers le drame taiseux.
    Que m’en reste y il ? De beaux moments d’émotions notamment lors des scènes avec les deux mères, très bien interprétées par Emilie Dequenne ( comme d’habitude) et Léa Drucker. Mais aussi et surtout le regret que le thème le plus intéressant ( le regard moralisateur et culpabilisant de la société -ici représentée par un groupe d’écoliers- qui insuffle la honte dans une belle relation jusqu’à la tuer) ne soit pas vraiment traité.
    JB D
    JB D

    8 abonnés 34 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 13 janvier 2023
    Je l’avais dit lors de la sortie de son premier long-métrage, « Girl » ; Lukas Dhont est un jeune cinéaste surestimé et terriblement conformiste.
    Je suis heureux de voir qu’avec « Close », son deuxième, j’avais d’autant plus raison que toujours personne n’est de mon avis. Ni le public, très touché par le thème du deuil et de la résilience joué par un petit blond mignonnet et bien dirigé, ni le jury de Cannes qui, décidément, s’est joliment planté cette année. Résultat des courses, Grand Prix et belle vie en salle pour le film (tant mieux pour son auteur, bien entendu).

    Ce que je voulais dire, déjà à l’époque, n’avait rien à voir avec l’envie de refuser à ce jeune cinéaste son talent - ses deux films n’ont rien de mal, fondamentalement, et ils sont dans les clous, cochant les bonnes cases avec les bons mots et le bon fonds. Mais plutôt, c’est cette dimension si scolaire, si pâle, si réservée, qui ne pouvait aboutir à autre chose qu’à « Close », qui est un gros téléfilm sans style ni regard.

    Le concept de cinéma que semble établir petit à petit Lukas Dhont serait celui d’un entre-lignes, de petites touches, de regards et de non-dits venant remplir des personnages en quête d’émotions - c’est-à-dire, le spectateur lui-même. A vouloir faire pleurer en étant du bon côté de la morale, Dhont crée l’exploit de faire regretter le pas de côté, l’inattendu, la cruauté même. Le ton est uniforme, aux antipodes justement des émotions que le film entend révéler et faire dialoguer. On dirait un film de jeune psy prudent, qui espère faire le bien sur terre, quand bien même « Close » est le récit d’un chemin de croix dont le spectateur ne saura que faire - ni où se mettre, en face de ce que cela raconte. Cette histoire d’amitié et de potentiel désir, subitement arraché par le destin (!), ne nous demande pas ce que nous en pensons. Dhont empêche toute grille de lecture sociologique ou psychologique (ce qui n’est pas la moindre de ses qualités), mais nous dit quoi penser, quoi ne pas penser, quoi ressentir et quoi espérer. C’est un film tout tracé, sans idées, sans entraves (soudain, le culot lyrique d’un Xavier Dolan nous manque), un film qui dirige son spectateur en braille. Mais cette attention obsessionnelle à ne jamais déplaire, outre qu’elle soulève une forte suspicion sur la nature même du cinéma de Dhont, finit par désamorcer tout enjeu émotionnel.

    A force de pincettes, à force d’être à la bonne hauteur, à la bonne lumière, à l’écoute, de fleur de peau le film devient pot de fleur : c’est-à-dire une sorte de jolie jardinière de grande distribution où l’on distille quelques rares parfums, souvent mièvres, contrôlés sous cloche pour provoquer ‘’quelque chose’’ en toute assurance.

    C’est ce qui donne au film son aspect décoratif (en fait l’antithèse du cinéma ; pardon au jury), tentant vainement de filmer des choses profondes et délicates - l’enfance qui découvre la tragédie de la vie, l’incommunicabilité, les traces que l’on porte pour toujours, l’absolution - le tout avec des enfants qui courent dans des champs de fleurs et une bande-son cheap. Ce n’est pas la peine de vous dire que quand le drame se noue, il ne manque pas de pleuvoir.

    Les deux mères, Léa Drucker et Emilie Dequenne, font ce qu’elles peuvent étant donné la sur-écriture de leurs personnages et de leurs dialogues. La pauvreté de la mise en scène, elle, se révèle peu à peu après quelques jolis plans de course en steadycam dans les prés bourgeonnants : une tentative de dialogue avec un verre d’eau pousse l’absence de créativité et de spontanéité de son auteur dans les retranchements : fantasme d’un cinéma à la fois réaliste (au plus près de ses sujets) et hautement symbolique. Il faut voir la culmination du pardon entre la mère et l’ami de son fils dans la forêt, en vêtements de sage-femme, pour se rendre compte que, définitivement, Dhont n’est pas un jeune surdoué du cinéma européen, mais plutôt la part symptômatique d’un certain cinéma d’auteur pour festival, abandonnant la charge émotionnelle à un programme en pointillé, savemment dosé et facilement récompensable.
    Maintenant qu’il a rangé sa chambre par deux fois, on attend de Dhont qu’il la mette en désordre. Ce par quoi les grands cinéastes ont toujours commencé.
    Bertie Quincampoix
    Bertie Quincampoix

    103 abonnés 1 830 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 8 janvier 2023
    Deuxième long-métrage du belge Lukas Dhont, Close raconte spoiler: une histoire d’amour entre deux adolescents
    d’une douzaine d’années, qui va vaciller au moment de la rentrée des classes en raison du regard porté sur eux par leurs petits camarades. Au bout d’une quarantaine de minutes, spoiler: un drame va faire chavirer leur existence. Le film se développe alors comme une bouleversante chronique de la perte l’être aimé
    – en fait, le vrai propos du film – alors que la culpabilité et la difficulté de mettre les mots sur ses sentiments vont ronger le personnage principal. Un film très (trop ?) larmoyant, qui n’hésite pas à user de tous les clichés du mélodrame à grand coup de courses au milieu des champs de fleurs, mais qui reste toujours juste dans les émotions de ses personnages. Mention spéciale à Eden Dambrine et Gustav De Waele, les deux jeunes acteurs principaux, qui sont absolument géniaux.
    Fiona M
    Fiona M

    3 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 4 janvier 2023
    Suis-je la seule qui s’est ennuyée à mourir pendant ce film ?
    Je comprends absolument l’idée, mais pour moi, c’est raté. C’est long, très long. Très difficile aussi de ressentir les émotions des personnages. Pour moi, ça n’a pas pris. C’est un problème de réalisation.
    Vraiment dommage parce que les acteurs sont très bons.
    Lil Sprite
    Lil Sprite

    41 abonnés 551 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 31 décembre 2022
    Je me suis globalement ennuyé devant ce film même si je lui reconnaît des qualités comme notamment les jeunes acteurs où les différents thèmes que le scénario veut nous raconter. Mais ça reste trop long pour ce que l'histoire nous raconte et beaucoup de passage sont clichés. Dommage.
    Sarah Cossettini
    Sarah Cossettini

    2 abonnés 4 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 29 décembre 2022
    C'est en pensant voir un énième film sur le thème de l'homosexualité que je me dirigeais dans la salle de cinéma. Close est bien plus que ça, cela dépasse la simple émotion, c'est une expérience à vivre. Un film où le thème de l'homosexualité, même si présent et important pour l'histoire, n'en est pas une finalité. spoiler: Une belle représentation des différentes étapes du deuil. Les saisons qui nous suivent tout au lond du film, ainsi que l'évolution des plants de fleurs de la famille, nous plongent au plus profond de cette reconstruction. Également la scène où Léo doit porter un plâtre et où celui-ci lui est retiré quand ses plaies intérieures sont enfin pansées. Belle métaphore ! Je ne m'attendais pas au tournant du film et ai été particulièrement troublée, comme si la nouvelle m'était annoncée.
    C'est aussi ça la force de Close, la véracité des textes, des plans, des souvenirs, qui nous font rentrer dans le film, au point d'en être gêné de suivre certaines scènes. La volonté de faire des plans très rapprochés est particulièrement intéressante car cela permet au spectateur de rentrer dans l'intimité des personnages. D'ailleurs les personnages parlons-en, j'ai rarement vu un film aussi bien interprété de ma vie, les acteurs, enfants ou adultes, sont assez incroyables dans leurs rôles et c'est aussi cela qui fait de Close et très bon film. L'homophobie peu présente mais n'empêchant quand même pas à Leo de s'assumer pleinement est intelligemment mis en scène. Cela démontre que la peur est ancrée dans notre société, dans nos cerveaux, jeunes ou moins jeunes, et que même quand l'on peut être soi-même, l'on choisit parfois, surement inconsciemment, de se bloquer. Ce n'est pas cliché, c'est bien fait, c'est réaliste tout en restant cinématographique, les plans et lumières sont magnifiques, j'ai même ressenti un sentiment de nostalgie face à la scène de la sortie scolaire. Je passe plein d'autres très bons détails. Une belle morale et une vision de la vie plutôt optimiste qui m'a donné envie d'aller en Belgique. Merci au réalisateur ainsi qu'à toute l'équipe, je recommande.
    J-f Cruchot Bodson
    J-f Cruchot Bodson

    2 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 22 décembre 2022
    Un film bouleversant, où tous on peut se retrouver tant chez Rémi que chez Léo.
    Une lumière et une simplicité dans les décors qui permettent aux jeunes acteurs de briller. Une merveille.
    ATON2512
    ATON2512

    58 abonnés 1 126 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 20 décembre 2022
    De Lukas Dhont (2022)
    Une déception malgré tout . Malgré certainement le postulat de nous faire partager une histoire d'ado bouleversante.
    Certes on ne peut qu'être touché notamment par le jeune Eden Dambrine,
    Pour autant, à force de filmer au plus près les personnages et les nombreux silences comme pour appuyer encore plus la souffrance , on se lasse et le film perd en profondeur . Jusqu'à être même un peu ennuyeux. A noter la très touchante Lea Drucker.
    Gérard A.
    Gérard A.

    1 abonné 20 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 20 décembre 2022
    Je ne peux dire que le film est nul mais qu'il ne m'a pas plu. Tous les goûts sont dans la nature. Si vous aimez le larmoyant, allez y sinon restez chez vous. J'aimerais d'ailleurs savoir comment vous pourriez parler de ce film pendant 3 minutes. Ne pas confondre le thème et le résumé.
    Isabel I.
    Isabel I.

    38 abonnés 317 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 20 décembre 2022
    Close un seul mot anglais pour deux raisonnances françaises : proche et (en)fermé.
    Dommage la bande annonce en disait déjà beaucoup trop et m'a empêchée de rentrer dans l'histoire, j'en avais présagé l'issue. Donc sans spoiler on peut évoquer l'ambiguïté de la relation entre Léo et Rémi, le regard des autres, la maladresse des adultes, l'incompréhension, la culpabilité : sensation de  mal l'être.
    Les sentiments sont  juste estompés, suggérés... cette incertitude laisse la place à tous les possibles. Cependant le jeu  trop appuyé du jeune  acteur Léo, la lenteur des  plans, la redondance des scènes, tous ces éléments  ont quelque chose de trop insistant... pourquoi d'un côté laisser le spectateur libre d'interprèter et dans un même temps être dans cette répétition didactique.
    Et puis il y a ce manque d'éléments de la  vie de Rémi pour comprendre  son geste :  qui est il en fait ?  On ne le voit qu'à travers les yeux de Léo.
    C'est certes  un film nécessaire sur un sujet qui devrait ne plus être tabou. Les amitiés amoureuses durant l'enfance doivent elles être jugées et forcément nommées. Peur d'une société  conformiste qui laisse si peu de place à la différence.
    Film touchant et  profond. Pourtant sur le moment  je suis  restée à côté.
    Une histoire  qui mérite d'être repensée avec le temps.  Une certaine maturité lui va bien et quand j'écris cette chronique je ressens une réelle émotion. 
    Paulin S.
    Paulin S.

    5 abonnés 40 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 12 février 2023
    Film d'une grande sensibilité.
    Ce film nous rappelle la force du cinéma à évoquer des non-dits, à projeter des sentiments et des ressentis via une imagerie précise et subtile.
    La qualité d'acteur des deux jeunes adolescents est impressionnante, on ne peut que s'incliner devant telle performance.
    L'histoire de ces deux jeunes hommes est poignante, on passe par les rires mais aussi les pleurs..
    Une expérience émotionnelle à vivre en salle bien évidemment !
    BamboMF
    BamboMF

    76 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 19 décembre 2022
    Ce film est d'une justesse rare. Pas de grande scène mélodramatique, les émotions sont contenues, une sobriété qui rend d'autant plus les personnages authentiques et convaincants. Je ne comprends pas du tout la nécessité du recours à un anglicisme pour le titre, qui à mon sens en enlève une part de charme (le film se déroulant en français et flamand). Mais le traitement du sentiment de culpabilité, la pudeur des non-dits, l'intelligence de plusieurs mises en scène symboliques (personnage principal déambulant dans l'obscurité après le drame, scène finale de la course précipitée puis de son arrêt brutal, du regard en arrière vers le passé -rappelant le mythe d'Orphee et d'Eurydice-, puis de nouveau l'avancée d'un pas beaucoup plus lourd...) font de cette œuvre un film brillant qui ne manquera pas de se faire interroger n'importe quel spectateur.
    mat niro
    mat niro

    353 abonnés 1 824 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 17 décembre 2022
    Léo et Rémi sont inséparables depuis l'enfance et, à l'arrivée de la puberté, l'attachement de Rémi va se faire de plus en plus pressant, poussant Léo à prendre ses distances avec lui. Lukas Dhont trouve le ton juste pour raconter l'adolescence et ses bouleversements qui peuvent conduire à l'irréparable. Derrière ces non-dits se cache une souffrance magnifiquement interprétée par le jeune Eden Dambrine et la confirmée Emilie Dequenne. La nature et l'ambiance rurale contribuent à rendre encore plus touchante cette oeuvre d'une sensibilité qui fera verser une larme aux plus sensibles, mais pas que. Grand prix du Jury à Cannes 2022 tout à fait mérité même si la fin est assez convenue.
    leobis
    leobis

    59 abonnés 252 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 18 décembre 2022
    Léo et Rémi sont deux adolescents de 13 ans, qui ont toujours été amis jusqu'au jour où un évènement tragique les a séparés à tout jamais. Léo tente alors de se rapprocher de la mère de Rémi pour comprendre ce qui a pu générer ce drame. Ce film est très touchant, il parle de l'amitié et de la responsabilité.
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