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filmandlove
1 abonné
43 critiques
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2,0
Publiée le 2 janvier 2024
J'ai été déçue par ce film, pour utiliser un euphémisme. En effet, j'étais hypée avant même d'en entendre monts et merveilles. Alors vu les échos, j'étais certaine de me poser devant un chef-d'oeuvre. Et patatras. La guimauve coule à n'en plus finir, c'est manichéen, tire-larme, pas très intéressant... Alors même si la réalisation a quelque chose d'organique que j'apprécie, ce n'était pas du tout ma came.
Après le très réussi Girl, Lukas Dhont nous assène avec Close un choc émotionnel d'une rare intensité. La délicatesse de sa caméra et ses superbes acteurs y sont pour beaucoup.
Le sujet est très intéressant mais le traitement est moyen. Le film démarre subtilement et évoque délicatement le sujet de l'amitié , des non dits , du regard des autres et du paraître. Mais la bascule ouvre une deuxième partie ou le réalisateur donne l'impression de lever le pied. On perd en émotion paradoxalement là où elle devrait être plus intense.
J'ai été agréablement surpris par ce film. Les acteurs jouent incroyablement bien pour leurs âges et j'ai bien aimé le choix quant à la réalisation. Les images sont assez "brut" est donne du naturel aux scènes. spoiler: Je ne m'attendais pas à ce revirement de situation moi qui n'avait pas vu la bande annonce est c'est intéressant de voir le choix du réalisateur concernant ce changement d'ambiance. On passe par toutes les émotions. Il mérite son prix et son succès.
Le réalisateur signe une œuvre d'une brutalité douloureuse, qui entaille profondément, et y ajoute une photographie et une bande originale qui s'assurent de laisser la plaie béante. Une tranche de vie dure, sans artifice, interprétée avec brio par deux ados talentueux et leurs mères à l'écran. Close n'a pas volé ses récompenses...
Avec une économie de dialogues, beaucoup de pudeur et une sensibilité infinie, Lukas Dhont explore une nouvelle fois le mal-être adolescent à travers une histoire d’amitié exclusive qui tourne mal. Il s’impose comme un fin observateur de cet âge de transition faisant le deuil de l’enfance et comme un excellent directeur d’acteurs.
"Close" ne laissera personne indifférent. C'est une qualité fragile. Comme le film et ses personnages, délicats, sensoriels, à fleur de peau. C'est souvent très beau, naturaliste et bucolique, empreint de pudeur. Puis le drame. Le film opère alors un virage doloriste répétitif, accompagné d'une gestion de l'émotion un peu déséquilibrée (la narration fuit tout sentimentalisme quand l'émotion devrait déborder du cadre et décide de lâcher les chevaux à un moment inopportun...). Malgré des défauts assez évidents, cette relation entre deux enfants, dans la première partie, m'est apparue assez unique, d'une justesse bluffante (tout comme ses interprètes) et d'une douceur inouïe. Ce qui rend le drame d'autant plus violent. Viscéral. Ce contraste, particulièrement profond, est un sentiment trop rare pour ne pas être chéri et tant pis si, dans sa deuxième partie, le film est nettement moins réussi.
La première partie est magnifique, celle où on voit l'amitié et la complicité entre les 2 meilleurs amis. La deuxième partie après le drame est nulle... Parce qu'on ne comprend pas pourquoi il y a eu le drame ni pourquoi il a fait ça. Enfin je veux dire, oui on sait pourquoi, mais ce n'est pas justifié, et irréaliste! C'est trop exagéré. Dommage, le film aurait pu être super sans le drame qui tâche tout, ça aurait pu donner une leçon du genre: c'est pas parce que 2 garçons ont l'air très proches qu'ils sont forcément gays, les hommes aussi ont le droit à l'affection physique et à la complicité, comme on le voit chez les femmes.
L'histoire de 2 gamins qui bascule dans la tragédie. Avec ses scènes figées et ses longs moments de silence, on pourrait ressortir du film avec l'impression qu'il ne s'est pas passé grand chose. Mais la puissance dramatique et émotionnelle, portée par des acteurs convaincants, est vraiment remarquable.
Un film beau, bouleversant, d'une finesse et d'une sensibilité rares. Le jeune interprète de Léo est tout simplement exceptionnel. Mention spéciale aussi à Émilie Dequenne, toujours aussi juste.
Un drame de l’adolescence et de l'innocence brisée, traité avec beaucoup de sensibilité et de délicatesse mais terni par un lyrisme trop esthétisant par moment, et porté par l’interprétation lumineuse d’Eden Dambrigne et Emilie Dequenne.