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Ti Nou
497 abonnés
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4,0
Publiée le 8 août 2023
Avec une économie de dialogues, beaucoup de pudeur et une sensibilité infinie, Lukas Dhont explore une nouvelle fois le mal-être adolescent à travers une histoire d’amitié exclusive qui tourne mal. Il s’impose comme un fin observateur de cet âge de transition faisant le deuil de l’enfance et comme un excellent directeur d’acteurs.
Après "Gilr", Lukas Dhont réalise un nouveau film très touchant sur le passage à l'adolescence et la difficulté de trouver sa place quitte à blesser ses proches. Sans artifice, nous suivons ces deux amis qui se séparent à cause du regard des autres. L'histoire est très bien ficelée, la mise en scène est esthétique et colle au sujet, les acteurs sont très bien choisis. Emilie Dequenne est époustouflante. Un film magnifique qui mérite d'être montrer aux jeunes adolescents.
De très belles images, pour un film poignant sur l'enfance détruite suite à un drame. Met un peu de temps à vraiment démarrer, mais au final, terriblement touchant, avec des comédiens incroyables !
Ça faisait un petit moment que je voulais le voir et c'est enfin chose faite. L'histoire est assez touchante mais ce que je retiens surtout, c'est la prestation du protagoniste, le petit blond est vraiment incroyable. Cependant, le petit brun est insignifiant et je trouve ça dommage même si au final il est un second rôle. Casting intéressant, belle photographie et des situations où l'on a tous été confrontés au moins une fois. Après, je trouve dommage que l'on joue un peu trop sur le côté dramatique quasiment tout le long avec une bande originale un peu clichée. Je trouve aussi que certaines soient trop longues notamment la fin. Dans l'ensemble, c'est plutôt réussi mais je suis même pas étonné du fait que c'est le cinéma belge. Je pense qu'il plaira à beaucoup de monde sur un panel très élargi. 12/20.
Deux jeunes ados de 13 ans vivent une amitié hors norme. Amis depuis toujours, ils sont fusionnels ; mais l’entrée au collège va bouleverser leurs repères et briser une amitié qui ne saura résister au regard des autres. Grand Prix du jury au Festival de Cannes, ce second film du jeune réalisateur belge Lukas Dhont (31 ans) va diviser la critique par son aspect mélodramatique que certains considèrent comme profond et d’autres tire-larmes. Pour mon compte, j’ai été séduit par ce récit qui cerne tellement bien la puissance des amitiés enfantines, si proches de l’amour. Et ce n’est surtout pas qu’un simple mélodrame puisqu’un des sujets majeurs consiste à montrer comment le regard extérieur peut dénaturer des sentiments innocents. Là, au collège, la proximité affective des deux jeunes ados va être mise à rude épreuve ; leur intimité et innocence ne pourra résister à l’épreuve des codes traditionnels hétéronormatifs. Soit tu rentres dans le moule, soit le système et la norme te brisent ; et à cet âge, l’un va se détourner de l’autre pour s’intégrer quitte à briser beaucoup plus qu’une amitié. Au-delà de cette relation amicale intense, Dhont montre d’autres relations fortes ; celles entre les mères et les garçons sont émouvantes et pleine de sens. Les deux jeunes comédiens (Eden Dambrine et Gustav de Waele) et les deux comédiennes sont au cœur de cette émotion ; Léa Drucker et surtout la toujours très émouvante Emilie Dequenne. Lukas Dhont filme ce drame avec beaucoup de pudeur, joue avec les silences, les regards ; tous les enjeux sont posés à chaque fois, avec une grande économie de mots. L’incommunicabilité entre des personnes pourtant extrêmement proches est une des sources du drame, de la culpabilité et de la douleur ; et c’est avec ce choix qu’il l’affirme haut et fort. Et pour éviter le côté larmoyant que pourrait produire le film, il maintient toujours à distance le cœur du drame grâce à des ellipses opportunes. Je vois malgré tout ce qui pourrait agacer et que je qualifierai seulement de facilités de jeunesse. Les deux ados passent leur temps à courir ou rouler à vélo dans un cadre chatoyant et bucolique quand tout va bien, signe de vitalité et vie mener à 100 à l’heure ; signe d’insouciance. Puis à la fin de film, on marche, on se tourne et on regarde la caméra de face ; signe que l’on a muri, grandit et appris beaucoup de cette expérience. Ce sera mon seul reproche, mais si minime au regard de l’émotion ressentie. A voir, le cinéma belge regorge de talent et d’un goût prononcé pour le mélodrame de qualité.
Léo (Eden Dambrine) et Rémi (Gustav De Waele) sont des amis inséparables. Ils rentrent ensemble au collège mais leur complicité pose question auprès des autres élèves. Léo se détache alors de Rémi. J’ai beaucoup aimé ce film, c’est très beau. La relation entre les deux amis, leur éloignement puis l’événement que Léo doit traverser, tout est très bien amené. J’ai trouvé l’histoire très touchante, sans pathos. Les acteurs sont excellents, dans la retenue.
Un film touchant, tout en pudeur et en subtilités. Lukas Dont parvient à diriger ses jeunes acteurs à la perfection dans cette histoire d'amitié contrariée. On regrettera cependant l'excès d'esthétisme un peu vain, illustré notamment par la multiplication des scènes de travelling à travers champs avec des couleurs ultra saturées dignes des meilleurs filtres Instagram.
C’est la loi des séries, je ne ressens pratiquement rien sur deux sujets forts : « Vous n’aurez pas ma haine » et là « Close » ! Serais-je victime d’une étrange contamination m’empêchant de ressentir de belles émotions ?
Je ne voudrais pas saper l’ambiance générale, mais j’ai nettement préféré « Girl » à ce « Close ». Pourtant, il y a matière à ressentir mais je suis resté légèrement à distance. Légèrement parce que l’interprétation d’Eden Dambrine dans la peau de Léo a bien été le seul intérêt du film. J’ai vraiment apprécié son jeu d’acteur. Jeune acteur prometteur qui a su jouer avec sobriété l’ambiguïté du trouble qui le tenaillait. Dans cet enfermement d’émotions qu’il se refusait d’éprouver. Lukas Dhont a un don pour diriger de jeunes acteurs débutants ; c’était déjà le cas avec Victor Polster dans le rôle difficile de Lara de son précédent film « Girl ». Consolation : le jeu d’Eden Dambrine ne m’aura pas laissé à distance.
Après le magistal Girl, Lukas Dhont revient nous épater avec ce drame poignant, à l'écriture ciselée de bout en bout. L'histoire, d'une juste absolue, ne tombe jamais dans le mélo facile et est portée par un casting criant de vérité, l'excellent Eden Dambrine en tête.
La force de l'interprétation où l'émotion est rarement contenue des deux enfants constituent la force indéniable d'un film au scénario fragile. A l'opposé de la narration de précédent film de Lukas Dhont, à la limite du concept mais aussi plus organique, celui-ci verse plutôt avec un certain talent vers le romanesque pur. Solaire, à travers les longues courses dans les champs, la mise en scène est assez sage mais non dénué de talent. La relation fusionnelle des deux pré-adolescents est filmée avec une vraie pudeur, sans cliché. Cependant, le récit est parfois assez prévisible (nous voyons bien l'homosexualité présente chez un des garçons à travers les mimiques, la voix et le choix de la pratique d'un instrument de musique versus chez l'autre protagoniste, le choix de pratiques sportives parfois violente). Close est efficace mais avec sa dose de simplisme (la fracture, le plâtre ôté après la révélation). Une belle photographie, malgré un usage trop fréquent de gros plans au début du film, une Emilie Dequenne dans un de ses meilleurs rôles et une volonté larmoyante bien dosée font de ce film une assez bonne réussite.
Léo et Rémi, tout jeunes adolescents, sont d' inséparables amis. La rentrée au collège va bousculer leur relation.
Après Girl, Lucas Dhont se penche à nouveau sur l'adolescence et le poids du regard des autres, entre jugement et interprétation mal attentionnée.
Le réalisateur plonge ses deux héros dans un décor de campagne et de champs de fleurs où la délicatesse et la bienveillance familiale dominent. La fraîcheur des images, la beauté de la photographie tranchent avec la brutalité de ce récit de l'innocence assassinée, d'une culpabilité écrasante interdisant au chagrin de s'exprimer. L' émotion s'installe ici dans les silences et les non dits. Les symboles et elipses allègent ce qui auraient pu être trop démonstratif. On y apprécie une certaine finesse dans l'exposition du drame même si dans la durée ce sentiment s'amenuise un peu.
Les comédiens interprètent avec élégance ce mélodrame auquel il est difficile de résister. Eden Dambrine, Gustav de Waele, Emiliie Dequenne et Léa Drucker sont remarquables. sanscrierart.com
De Lukas Dhont (2022) Une déception malgré tout . Malgré certainement le postulat de nous faire partager une histoire d'ado bouleversante. Certes on ne peut qu'être touché notamment par le jeune Eden Dambrine, Pour autant, à force de filmer au plus près les personnages et les nombreux silences comme pour appuyer encore plus la souffrance , on se lasse et le film perd en profondeur . Jusqu'à être même un peu ennuyeux. A noter la très touchante Lea Drucker.
Un film joli, bien réalisé, touchant , avec un très bon acteur principal , mais pour 1h44, le film ne raconte pas grand chose et présente quand même quelques longueurs.