Juste merci pour ce film ! Un chef d'œuvre cinématographique de toute beauté, une histoire qui vous serre le cœur au point de vous couper le souffle ! Des plans séquences, des silences et des acteurs qui vous emmènent du début jusqu'à la fin à une émotion si vive qu'elle vous bouleversera par sa sincérité, son authenticité et son innocence. Merci
Pour un sujet qui promettait d'être intéressant, complexe et profond, on reste complètement en retrait de l'enjeu narratif du film. La mise en scène (musique, montage, longueur des plans, dialogues ...) ne permet pas de développer cette histoire forte et dramatique que le personnage de Léo est sensé vivre à l'écran, d'abord avec son ami Rémi, ensuite avec ses proches. En ressortant de la salle, il m'a semblé que je n'avais rien pu tirer de ce film : ni le souvenir d'une histoire émouvante, ni la compréhension d'un discours de fond intéressant ou percutant. C'est dommage.
Encore un film surcote, avec des critiques exagérément élogieuses… Un rythme assez lent, beaucoup de scènes répétitives et de longueurs… Un film dont le sujet était intéressant mais trop ennuyeux…
Close camera ... close feelings Un magnifique drame qui donne la priorité aux visages, aux regards, à l'expression des sentiments avec très peu de paroles.... 2 très beaux et émouvants jeunes acteurs et une Émilie Dequenne exceptionnelle
Bouleversant, touchant, émouvant... Vivre au plus près cet amour enfantin entre deux amis, que la société et ses préjugés va broyer. Léo n'est qu'un petit garçon qui se posent énormément de questions et qui aime, son ami mais aussi son frère. Lukas Dhont livre une plongée dans une relation déchirante de beauté. Ces enfants, les couleurs, ces amours tout est beau!
Film merveilleux, délicat , émouvant, joyeux, poétique et de formidables acteurs. J'ai été très impressionné par le jeu performant de Éden Dambrine; il sera un grand acteur dans le futur.Mille bravos à la réalisation.
Porté par ses deux formidables jeunes acteurs éclatant de sincérité, le film touche en plein cœur pratiquement de la première à la dernière minute. La remarquable mise en scène, la caméra qui filme à hauteur des garçons, les gros plans, l'utilisation de la lumière et la finesse d'un scénario qui évite le piège du pathos font de "Close" un film bouleversant. À ne pas manquer!
On suit deux meilleurs amis particulièrement proches, Léo le blond et Rémi le brun comme des frères, qui entrent en 6ème chez les grands donc, et qui vont se confronter pour la première fois à un jugement de valeur sur leur relation, aux doutes ou soupçons de leurs camarades. 45 premières minutes où leur amitié va passer de fusionnelle à plus détachée jusqu'au drame attendu. 45 minutes d'une amitié qui se distant parce que quelques remarques de camarades vont faire penser à Léo que peut-être certains gestes avec Rémi ne se font pas où ne doivent plus se faire. Léo change un peu, Rémi ne comprend pas. On constate que le problème n'est donc pas vraiment un harcèlement mais juste une incapacité à communiquer et à comprendre ces nouveaux codes qui s'instaurent au collège. Puis arrive l'instant fatidique, la tragédie qui frappe au coeur et à l'âme dans une séquence déchirante où Léo comprend. Le jeune Eden Dambrine est la révélation du film et tient le film avec sa petite gueule d'ange, brisée et qui se rapproche de la maman de Rémi (éblouissante Emilie Dequenne dans un de ses 2-3 meilleurs rôles) dans un deuil qui doit amener à la compréhension, au pardon, à la résilience. Préparez vos mouchoirs ! Site : Selenie
Close met beaucoup de temps à secouer son petit monde avec ses thématiques, son drame et des évènements probants. Le film sonne incroyablement juste mais cela n'en fait pas pour autant une œuvre à caractère cinématographique, avec une histoire plus solide et moins diluée que celle narrée dans les 3 premiers quarts d'heure du film. Cependant,lorsque le film bascule, c'est un véritable coup de poing à l'âme qui nous est infligé. Alors il nous est raconté comment un jeune adolescent affronte la mort d'un proche, s'interroge, se sent coupable. Pourtant le scénario reste à l'écart du sujet, oublie d'aller au fond des choses, restant presque trop pudique. Ou se perdant en tergiversations tout particulièrement frustrantes, avant de crever l'abcès in extremis. Le film résonne pour qui a déjà perdu, si jeune, un ami, simplement, humainement et frontalement. Mais il n'offre aucune "réponse"...
Un drame de l’adolescence et de l'innocence brisée, traité avec beaucoup de sensibilité et de délicatesse mais terni par un lyrisme trop esthétisant par moment, et porté par l’interprétation lumineuse d’Eden Dambrigne et Emilie Dequenne.
Magnifique! Beau, émouvant, j’en ai pleuré! L’histoire toute simple est si bien filmée avec l’évocation très subtil des moqueries au collège et de l’éloignement de Léo qui conduit au profond malaise chez Rémi et au drame. L’acteur qui joue Léo est formidable. C’est tellement juste.
Et au delà des sentiments et de l’émotion, film à montrer aux collégiens pour faire prendre conscience de l’impact de petites remarques sur les personnes sensibles.
Ouh... ce film m'a giflé comme rarement ! Je m'attendais à un bon film mais pas à un film si touchant et si perturbant ! Alors déjà il faut dire d'emblée que le jeune acteur que l'on suit, le beau Léo est incroyable de justesse et d'émotion et moi, il m'a complètement bouleversé ! L'histoire est dure mais si vraie et si réaliste et honnêtement j'ai fini avec un ulcère pas possible tant c'est triste ! Voir ces deux jeunes garçons s'éloigner et se déchirer jusqu'au drame est vraiment insoutenable et je conseille vraiment à tout le monde de voir ce petit joyau ! Pas étonnant qu'il ait été nominé aux Oscars... certes il n'a pas gagné mais il l'aurait mérité amplement... un des films les plus touchants que j'ai jamais vu ! Bravo...
Ce film fait penser à "L'Incompris" de Comencini. Mais pas immédiatement. Après. C'est à cause des larmes qu'on ne retient pas (quand on en a encore en stock évidemment). On pense à "L'Incompris" moins la musique de Mozart, que Comencini avait exploitée pour son accompagnement sonore. Film navet lors de sa sortie en 1968 et chef d'œuvre lors de sa ressortie en 1978 (dit en passant). Moins Mozart, c'est-à-dire peut-être du cinéma supérieur, puisque l'auteur de Close utilise les images avant tout. La réalisation est effectivement à la hauteur du message transmis par l'histoire. Un message sur la difficulté de l'existence chez certains enfants adolescents, sur la difficulté d'exprimer ses sentiments, où tout n'est finalement pour ceux-là que regards et attitudes à déchiffrer. Il n'y a alors que les images comme moyen de compréhension. On n'en dira pas plus sur l'histoire que le synopsis du film n'en dit. Car il y a un suspense et un drame à découvrir totalement. La bande-annonce est fautive à cet égard, car elle en dit beaucoup plus (forcément il faut attirer le spectateur). Curieusement fautive d'ailleurs, parce que le sujet central est dévoilé, et que c'est peut-être le seul moment du film qui est mauvais (quel enfant va utiliser ces mots d'adultes comme "être en couple" ou "assumer"?). Heureusement, l'histoire ne s'arrête pas à ça. Il y a plus fort, même si ce moment de la bande-annonce l'est déjà, puisqu'il évoque le regard des autres, ce par quoi commence toujours le travail de destruction des êtres... A.G.