Mon compte
    Close
    Note moyenne
    4,1
    3088 notes En savoir plus sur les notes spectateurs d'AlloCiné
    Votre avis sur Close ?

    274 critiques spectateurs

    5
    62 critiques
    4
    96 critiques
    3
    68 critiques
    2
    32 critiques
    1
    12 critiques
    0
    4 critiques
    Trier par :
    Les plus utiles Les plus récentes Membres avec le plus de critiques Membres avec le plus d'abonnés
    ali b.
    ali b.

    3 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 12 novembre 2022
    Ce film propose une seule émotion à son public : l’ennui bien déprimant qui arrive parfois pendant l’adolescence. Pendant la première demi heure on s’ennuie avec le personnage principal (sauf si on trouve divertissant la routine sans poésie d’un adolescent) puis un bon vieux ressors mélo nous achève pour juste être bien déprimé pendant tout le film, suivant la même routine fade d’un collégien lambda mais en étant déprimé. Les gens nostalgiques de la vie quand elle est fade, ennuyante et déprimante se régaleront.
    Mention spéciale pour le rythme et les dialogues :
    « -Tu veux boire un truc ?
    - Je veux bien un verre d’eau.
    - Tu veux rien d’autre ?
    - Non ça va un verre d’eau c’est bien.
    - Moi aussi je vais boire un verre d’eau.

    - Tu veux manger quelque chose ?
    - Non merci je n’ai pas faim. »

    QUELLE INTENSITÉ !!!

    Criant de vérité, bref…
    Bertrand Barbaud
    Bertrand Barbaud

    179 abonnés 381 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 8 novembre 2022
    "Close" ou la pornographie des sentiments. Ce film est une arnaque facile. Trop facile. Une guimauve écoeurante. Il pêche constamment par son excès de sentimentalisme outré et pleurnichard. Le réalisateur utilise les ficelles les plus grossières pour tirer les larmes du spectateur et poser ses personnages en éternelles victimes. Même la musique larmoyante finit par achever toute bonne volonté.
    velocio
    velocio

    1 204 abonnés 3 048 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 30 octobre 2022
    Comme dans "Girl", l’ennui est souvent présent dans la vision de "Close", mais, en plus, contrairement à certains réalisatrices et à certaines réalisateurs qui, par crainte de tomber dans le pathos, en arrivent, à notre grand regret, à éliminer de leur film tout ce qui pourrait produire de l’émotion chez le spectateur, Lukas Dhont n’a pas de telle pudeur et c’est, au contraire, très généreusement, trop généreusement qu’il a ouvert le robinet tire-larmes. Voir critique complète sur https://www.critique-film.fr/critique-express-close/
    Frédéric Marynberg
    Frédéric Marynberg

    2 abonnés 1 critique Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 1 novembre 2022
    Beaucoup'de lenteur et une réalisation qui ne fait pas passer les émotions... on s'attendait à beaucoup mieux.
    BerndGan
    BerndGan

    4 abonnés 161 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 5 novembre 2022
    Film qui traîne en longueur et ne mérite pas que l'on paye une place de cinéma. Il est plutôt pour la télé si on veut pleurer en cœur dans les chaumières...
    Yves G.
    Yves G.

    1 330 abonnés 3 327 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 3 novembre 2022
    Léo et Rémi sont amis depuis l’enfance. Ils partagent tout : les mêmes jeux, les mêmes rires, les mêmes repas, une fois chez l’un, une fois chez l’autre, jusqu’aux nuits qu’ils passent ensemble dans le même lit… Mais avec l’entrée au collège et l’adolescence, le regard qui pèse sur eux corrompt leur relation.

    Pendant plusieurs semaines, la bande-annonce de "Close" a précédé, jusqu’à l’indigestion, chaque film distribué dans le circuit UGC ou MK2. Elle révèle sans en rien cacher tous les pans de la première partie du film et fait naître une interrogation : quelle histoire nous racontera "Close" ? celle de deux adolescents homosexuels en but à l’hostilité de leurs camarades de classe et qui auront le courage de s’aimer malgré tous les obstacles ? ou au contraire, dans une version moins heureuse, celle de l’implacable corrosion d’une amitié amoureuse qui ne résistera pas à la pression du groupe ?

    Ni l’une ni l’autre. "Close" s’engage de façon surprenante dans une toute autre direction. On n’en dira pas plus pour ménager le choc que cette bifurcation sidérante provoque.

    Close est le deuxième film de Lukas Dhont, un jeune réalisateur belge âgé de trente ans à peine et beau comme un Dieu. Son premier film, "Girl", avait obtenu la Caméra d’or à Cannes en 2018. Il aura laissé à tous ceux qui l’ont vu une marque profonde. Il est probable que ce soit le cas aussi de "Close", Grand Prix du jury qui, dit-on, a manqué de peu la Palme d’Or – attribuée cette année à Sans filtre.

    On peut certes lui reprocher un certain maniérisme. Sa caméra est collée aux acteurs et refuse tout plan large, accroissant le sentiment d’étouffement. Elle filme avec complaisance ces deux charmants bambins qui courent dans les champs sous une douce lumière crépusculaire ou pédalent sur leurs vélos. Voulant filmer des émotions tues, Lukas Dhont se condamne à accumuler les métaphores sursignifiantes : un hockeyeur qui chute jusqu’à l’épuisement, un poignet brisé qui cicatrise…

    Pour autant, "Close" est poignant. Cette réussite est due à ses deux jeunes héros qui, comme celui de Girl, impressionnent la pellicule de leur ambiguïté pré-adolescente. Mais elle le doit au moins autant aux deux actrices qui interprètent les rôles des deux mères. Sans maquillage, assumant leur quarantaine bien frappée, elles sont l’une et l’autre impressionnantes de maîtrise. Depuis "Rosetta", Emilie Dequenne m’émeut dans chacun de ses films (même si ses choix n’ont pas toujours été avisés) : "La Fille du RER", "À perdre la raison", "Les Hommes du feu", "Chez nous", "Les choses qu’on dit, les choses qu’on fait"…. Je lui trouve une sincérité poignante – et la voix de Virginie Effira ce qui ne gâche rien. Son rôle n’est pourtant pas simple ; mais elle réussit à en interpréter les douloureuses contradictions avec une pudeur bouleversante.
    JB D
    JB D

    5 abonnés 34 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 13 janvier 2023
    Je l’avais dit lors de la sortie de son premier long-métrage, « Girl » ; Lukas Dhont est un jeune cinéaste surestimé et terriblement conformiste.
    Je suis heureux de voir qu’avec « Close », son deuxième, j’avais d’autant plus raison que toujours personne n’est de mon avis. Ni le public, très touché par le thème du deuil et de la résilience joué par un petit blond mignonnet et bien dirigé, ni le jury de Cannes qui, décidément, s’est joliment planté cette année. Résultat des courses, Grand Prix et belle vie en salle pour le film (tant mieux pour son auteur, bien entendu).

    Ce que je voulais dire, déjà à l’époque, n’avait rien à voir avec l’envie de refuser à ce jeune cinéaste son talent - ses deux films n’ont rien de mal, fondamentalement, et ils sont dans les clous, cochant les bonnes cases avec les bons mots et le bon fonds. Mais plutôt, c’est cette dimension si scolaire, si pâle, si réservée, qui ne pouvait aboutir à autre chose qu’à « Close », qui est un gros téléfilm sans style ni regard.

    Le concept de cinéma que semble établir petit à petit Lukas Dhont serait celui d’un entre-lignes, de petites touches, de regards et de non-dits venant remplir des personnages en quête d’émotions - c’est-à-dire, le spectateur lui-même. A vouloir faire pleurer en étant du bon côté de la morale, Dhont crée l’exploit de faire regretter le pas de côté, l’inattendu, la cruauté même. Le ton est uniforme, aux antipodes justement des émotions que le film entend révéler et faire dialoguer. On dirait un film de jeune psy prudent, qui espère faire le bien sur terre, quand bien même « Close » est le récit d’un chemin de croix dont le spectateur ne saura que faire - ni où se mettre, en face de ce que cela raconte. Cette histoire d’amitié et de potentiel désir, subitement arraché par le destin (!), ne nous demande pas ce que nous en pensons. Dhont empêche toute grille de lecture sociologique ou psychologique (ce qui n’est pas la moindre de ses qualités), mais nous dit quoi penser, quoi ne pas penser, quoi ressentir et quoi espérer. C’est un film tout tracé, sans idées, sans entraves (soudain, le culot lyrique d’un Xavier Dolan nous manque), un film qui dirige son spectateur en braille. Mais cette attention obsessionnelle à ne jamais déplaire, outre qu’elle soulève une forte suspicion sur la nature même du cinéma de Dhont, finit par désamorcer tout enjeu émotionnel.

    A force de pincettes, à force d’être à la bonne hauteur, à la bonne lumière, à l’écoute, de fleur de peau le film devient pot de fleur : c’est-à-dire une sorte de jolie jardinière de grande distribution où l’on distille quelques rares parfums, souvent mièvres, contrôlés sous cloche pour provoquer ‘’quelque chose’’ en toute assurance.

    C’est ce qui donne au film son aspect décoratif (en fait l’antithèse du cinéma ; pardon au jury), tentant vainement de filmer des choses profondes et délicates - l’enfance qui découvre la tragédie de la vie, l’incommunicabilité, les traces que l’on porte pour toujours, l’absolution - le tout avec des enfants qui courent dans des champs de fleurs et une bande-son cheap. Ce n’est pas la peine de vous dire que quand le drame se noue, il ne manque pas de pleuvoir.

    Les deux mères, Léa Drucker et Emilie Dequenne, font ce qu’elles peuvent étant donné la sur-écriture de leurs personnages et de leurs dialogues. La pauvreté de la mise en scène, elle, se révèle peu à peu après quelques jolis plans de course en steadycam dans les prés bourgeonnants : une tentative de dialogue avec un verre d’eau pousse l’absence de créativité et de spontanéité de son auteur dans les retranchements : fantasme d’un cinéma à la fois réaliste (au plus près de ses sujets) et hautement symbolique. Il faut voir la culmination du pardon entre la mère et l’ami de son fils dans la forêt, en vêtements de sage-femme, pour se rendre compte que, définitivement, Dhont n’est pas un jeune surdoué du cinéma européen, mais plutôt la part symptômatique d’un certain cinéma d’auteur pour festival, abandonnant la charge émotionnelle à un programme en pointillé, savemment dosé et facilement récompensable.
    Maintenant qu’il a rangé sa chambre par deux fois, on attend de Dhont qu’il la mette en désordre. Ce par quoi les grands cinéastes ont toujours commencé.
    André P.
    André P.

    1 abonné 8 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 22 novembre 2022
    Sujet sensible mais pourquoi ces longueurs mélodramatiques accentuées par une musique aux violons larmoyants tout aussi insupportable. Dommage. La culture des fleurs et le hockey sur glace sont photogéniques, les acteurs aussi mais ça ne sauve pas ce film très surestimé.
    Flynil
    Flynil

    4 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 5 novembre 2022
    J'ai littéralement l'impression d'avoir été arnaqué. Le jeu des acteurs est bon, mais le film est extrêmement mal réalisé. C'est long, répétitif et sans saveur. La cause LGBT mérite mieux que ce film.
    celia
    celia

    1 critique Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 10 novembre 2022
    La visée argumentation du film est réfléchie cependant, la réalisation est plus que médiocre avec un scénario rébarbatif. Les images se répètent. On entre dans un cycle sans fin. Je ne le recommande pas du tout.
    Fabien D
    Fabien D

    170 abonnés 1 108 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 2 novembre 2022
    J'aurais aimé être davantage toucher par Close qui traite d'un sujet dur en évitant certaines facilités , qui est superbement filmé et joué mais qui, à mon sens, souffre de faiblesses scénaristiques. L'événement central du film sur lequel se construit le mélodrame est trop soudain tout comme certaines situations qui paraissent peu crédibles vu l'âge des deux adolescents. De plus , dans sa dernière partie, le film abuse des violons alors qu'avec plus d'épure, le film aurait gagné en intensité. Reste de belles scenes pleines de non dits et des passages d'un grand lyrisme formel , notamment les scènes bucoliques. Bref, un joli film mais pas, en ce qui me concerne, un film bouleversant.
    Joce2012
    Joce2012

    180 abonnés 518 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 2 novembre 2022
    Bon film qui démontre les aléas de l'adolescence avec ses questionnements, sa vulnérabilité, très bonne interprétation
    Charles R
    Charles R

    48 abonnés 424 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 23 novembre 2022
    Deux jeunes garçons inséparables, deux jeunes garçons qu’une amitié indéfectible réunit, qui a tout l’air de se transmuer en un amour naissant, deux enfants qui sont entrés depuis peu dans le cycle de l’adolescence, celui des métamorphoses et des grands dévoilements : voilà les bases d’un récit qui pourrait être baigné d’une lumière solaire du début à la fin si un drame ne séparait les deux protagonistes à tout jamais.
    Lukas Dhont est un jeune cinéaste travaillé par la question du genre et qui, après « Girl », explore les différentes facettes du masculin-féminin avec toutes les ambiguïtés qu’une telle dichotomie peut comporter. Dans son deuxième long-métrage, il montre combien les préjugés sont tenaces, y compris – et surtout – dans le petit monde du collège où une phrase assassine peut déclencher l’irréversible. Léo et Rémi ont pourtant tout pour se sentir heureux dans cette campagne flamande où l’on vit en perpétuelle harmonie avec les éléments. Leur amitié devrait être promise à durer, n’était le regard des autres quand ils se trouvent confrontés sur la cour de récréation à ceux qu’il est convenu d’appeler leurs « camarades » de classe.
    « Close » est donc un film sur l’amitié entre deux préadolescents, sur le rapport difficile aux autres et sur les moqueries véhiculées par un flot de préjugés sexistes. Mais c’est aussi un film sur le deuil, sur la séparation si difficile à assumer surtout lorsqu’on a treize ans et qu’on ne trouve pas nécessairement les mots justes pour exprimer sa douleur.
    Précisément ce ne sont pas les dialogues qui priment dans ce film, mais bien les mouvements, les attitudes des uns et des autres. Les paroles échangées ne s’expriment qu’avec parcimonie ; souvent les mots ne sont que susurrés, à peine audibles. En revanche, les corps s’en donnent à cœur joie, du moins avant que ne survienne l’irréparable. Les enfants courent à toute allure dans les champs ou déploient une énergie à tout rompre quand ils sont lancés sur leurs vélos. Lukas Dhont rêvait d’être danseur : s’il n’a pu réaliser son rêve, il a retenu l’art de la chorégraphie dans sa direction d’acteurs.
    On pourra certes reprocher au cinéaste sa propension au larmoyant, à vouloir susciter par tous les moyens – en jouant en particulier sur une musique d’accompagnement quelque peu sirupeuse – une émotion forte chez le spectateur. De ce point de vue, la fin ne semble pas la partie la plus réussie du film, même si l’on aime le dernier plan qui n’est pas sans rappeler le désarroi du jeune Antoine Doinel à la fin des « 400 coups » de François Truffaut.
    Il n’empêche : Lukas Dhont est un cinéaste sur qui l’on peut compter. Quant aux acteurs, ils sont exquis : les jeunes Eden Dambrine et Gustav De Waele sont parfaits de naturel et de grâce et témoignent d’une belle maturité pour interpréter des rôles aussi délicats. Du côté des adultes, on retiendra surtout le jeu d’Emilie Dequenne, impeccable comme à son accoutumée.
    Rien d’étonnant par conséquent à ce que le film ait eu les faveurs du Jury de Cannes en obtenant le Grand Prix à la dernière édition. Décidément le cru 2022 a été l’un des meilleurs de ces dernières années.
    ChouX_D
    ChouX_D

    52 abonnés 35 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 5 novembre 2022
    Sublime, d'une beauté infinie et bouleversant. Je n'ai pas plus de mot. Scotchée par la maîtrise de la mise en scène, le talent de tous ces acteurs, tous si beaux et importants.
    Anton75
    Anton75

    20 abonnés 74 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 19 novembre 2022
    La joliesse tue l'empathie. On devrait être en pleurs devant un tel récit, mais on reste de marbre, car le réalisateur a manqué une marche, celle de l'émotion. Elle ne traverse pas la toile, alors que toutes les couleurs de la vie spoiler: (et de la mort)
    y sont dessinées.
    Autant j'avais beaucoup aimé "Girl", sensible et doux, autant le nouvel opus du jeune réalisateur belge est creux et décevant, en dépit de jeunes acteurs d'un naturel confondant.
    Les meilleurs films de tous les temps
    • Meilleurs films
    • Meilleurs films selon la presse
    Back to Top