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Arnaud KaDo
64 abonnés
250 critiques
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3,0
Publiée le 7 novembre 2022
Je mets juste 3 étoiles car c'est un film correct seulement. Honnêtement c'est grâce à la musique que le film tient la route Au delà de la musique l'histoire en elle même manque clairement de fond. C'est dommage car sur le principe c'est bien joué je reconnais mais j'ai pas réellement accroché avec l'histoire (je dirai pas qu'on s'endort mais on est pas non super captivé par le scénario qui est un peu faible soyons honnête ) Je ne comprend pas plus les larmes des spectateurs (car c'est un peu surfait je trouve on dirait que tout est fait pour faire pleurer les spectateurs alors qu'il n'y a pas de raison vraiment.. .)
Léo et Rémi sont deux adolescents de 13 ans, qui ont toujours été amis jusqu'au jour où un évènement tragique les a séparés à tout jamais. Léo tente alors de se rapprocher de la mère de Rémi pour comprendre ce qui a pu générer ce drame. Ce film est très touchant, il parle de l'amitié et de la responsabilité.
Un film en deux parties, touchant, troublant et parfois trop lent. Deux adolescents très proches, trop proches ? Des gestes, des silences, des complicités qui sèment le trouble dans leur entourage et chez le spectateur. Les deux ados sont magnifiques et talentueux. Dans un monde rêvé ou les parents sont sensibles, à l'écoute, où le collège est un lieu d'écoute et d'échange, où le vestiaire de hockey est bienveillant la complicité des deux garçons attire l'attention. Hors ses réserves, le traitement de cette complicité est magnifiquement abordé. La deuxième partie illustre magnifiquement les dégâts du silence, des non-dits sur la psyché de l'adolescent. Une distribution remarquable dominée par deux acteurs adolescents brillants.
Grand prix du Festival de Cannes, Close bouleverse par son portrait tendre et poétique de l'enfance, celui tragique de l'adolescence et par son esthétique très belle, aux allures de tableaux impressionnistes.
Avec beaucoup de justesse et de bienveillance, Lukas Dhont filme l'enfance : ses jeux, son imaginaire, sa joie, ses amitiés pures. Et puis l'arrivée au collège et le passage dans un monde souvent impitoyable, surtout lorsque l'on ne sent pas tout à fait comme les autres. Dans un équilibre maitrisé entre tendresse et brutalité, les premiers bouleversements; ceux qui marquent à jamais; et grands drames sont filmés avec une vibrante humanité. Non sans rappeler L'Incompris de Luigi Comencini, ce film montre les tourments d'un adolescent en perpétuel mouvement, étouffant ces émotions pour ne pas les affronter, rongé par la culpabilité. La fêlure arrive, les larmes finissent par couler et la lumière émerge de cette enfance brisée. Ce film plein d'émotion, mélodrame assumé, est porté par un casting lumineux et habité. Les deux jeunes acteurs sont époustouflants de vérité.
Enfin, il bénéficie d'une esthétique absolument sublime : une des scènes m'a particulièrement marquée. On y voit l'un des jeune protagoniste courant dans un champ de fleurs aux couleurs vives. Il s'arrête. Se retourne un instant; fixe la caméra de son regard translucide; puis reprends sa course en avant, dans un paysage baigné de lumière. C'est si beau...
CLOSE, film d'un jeune réalisateur belge, primé à Cannes, aborde un thème délicat, l'amitié d'enfance entre deux garçons mise à l'épreuve au moment du passage à l'adolescence et la confrontation brutale au regard des autres dans la cour du collège. Au final, on en retient son approche sensible et très pudique d'un sujet dramatique au sens le plus fort, et surtout un récit porté par un casting parfait pour les deux ados (qu'il est beau ce Léo!) et leurs mères (Drucker/Dequenne). Dhont parle probablement un peu de lui, plus que d'un phénomène social de génération, mais il laisse le spectateur inventer ce qui se passe dans la tête des protagonistes. Certes sa mise en scène n'a pas le brio ou l'inventivité d'un Dolan, mais la finesse psychologique est de la même veine. PS L'adjectif anglais close veut dire proche de mais le verbe to close évoque une relation finie, une porte qui se ferme… Quel choix pertinent! cinéma - novembre 2022
Beaucoup de maîtrise dans cette nouvelle oeuvre de L. HONDT, qui est toutefois moins percutante que Girls qui l'avait précédée. Les acteurs sont toujours épatants, la qualité de réalisation et la photographie de qualité, le scénario s'affadit cependant sur la fin car son fil conducteur est probablement trop grossier. L'émotion tragique sied peut-être moins au metteur en scène que la comédie douce-amère.
Un beau film. Seule réserve : le déséquilibre de traitement entre les 2 enfants, chacun aurait mérité un développement équivalent. Par ailleurs, la partie commune aux 2 personnages est trop courte par rapport à la suite du film. Mais ce ne sont que de relatives réserves, le film est touchant, bien filmé et bien interprété.
Ce film du jeune réalisateur Lukas Dhont les défauts de mode comme l'absence d'un banc-titre au début avec le titre, le réalisateur, les acteurs prinlipaux, dialogue et musique) Il a aussi le défaut de ses qualités: le sujet est traité avec beaucoup de pudeur et de discrétion, trop peut-être jusqu'à ne plus être assez explicite: bien sûr on imagine et on comprend après mais c'est dommage/On le regarde néanmoins avec plaisir car ce passage de l'enfance à l'adolescence est fort bien observé et le jeu des acteurs est excellent. Au fur et à mesure qu'on avance dans l'action, on finit par s'y intéresser même si on aurait pu tirer plus de belles images avec les champs de fleurs
Très déçu par ce film qui ne m'a pas procuré l'émotion attendue. Je reconnais que le casting est super, et que l'esthétique est très travaillée (quel plaisir de voir les beaux champs de fleurs flamands au cinéma !) ; mais que c'est lent ! On a parfois l'impression que le réalisateur est un peintre qui veut figer des émotions (looongs plans sur des larmes ruisselantes... peut être 10x dans le film ?) . Certes le résultat est joli... mais il n'est pas naturel. Dans ce contexte, difficile d'y croire et de ressentir quelque chose à notre tour. Sur le fond maintenant : les sujets traités sont intéressants (évolution des relations interpersonnelles, "harcèlement" scolaire, adolescence, culpabilité...) mais souvent abordés de manière caricaturale (ex : si on est un garçon, la seule manière de s'intégrer dans un groupe à cet âge est d'aimer la violence (qq soit sa forme), de faire du foot, de rejeter sa sensibilité...)
C'est donc un beau tableau dont les traits sont un peu trop gros pour être réalistes
Une histoire douloureuse, un regard délicat, une réalisation fluide, une photo magnifique et un casting parfait. Ce second long-métrage de Lukas Dhont a bien des qualités, même si on peut le trouver moins original, plus prévisible, que son premier, Girl. Plus lourd en charge lacrymale et plus esthétisant, aussi. Mais juste, fort, émouvant.
Après le magnifique « Girl », Lukas Dhont nous propose « Close », un long-métrage sur le délicat passage de l’enfance à l’adolescence et dans lequel, deux amis a priori inséparables, vont petit à petit se détacher l’un de l’autre dès leur arrivée au collège. Une fois encore le talentueux réalisateur belge filmera les visages, les regards et même les silences pour rendre compte des réactions du délaissé, ainsi que de celui qui s’éloigne. Un très beau film sur l'amitié et ses conséquences qui, comme son prédécesseur, souffre d’un côté parfois répétitif de certaines scènes (les matchs de hockeys, les déplacements à vélo, les discussions dans la cour de récré…), mais qui, encore une fois, aura révélé un acteur formidable, le jeune et brillant Eden Dambrine qui nous prend littéralement en otage de ses émotions !
Le film m'a surtout plu pour son esthétisme. Les images sont très belles. Par contre le basculement de l'histoire ne m'a pas touchée. Rien n'est dit, ou presque. C'est très lent et pas beaucoup de dialogues. Un film avec des longueurs montrant le jeune personnage principal, souvent filmé en gros plan, quasiment non stop pendant 1h45. De belles images mais personnellement pas beaucoup d'émotion ni de ressenti de mon côté.
Deuxième long-métrage du belge Lukas Dhont, Close raconte spoiler: une histoire d’amour entre deux adolescents d’une douzaine d’années, qui va vaciller au moment de la rentrée des classes en raison du regard porté sur eux par leurs petits camarades. Au bout d’une quarantaine de minutes, spoiler: un drame va faire chavirer leur existence. Le film se développe alors comme une bouleversante chronique de la perte l’être aimé – en fait, le vrai propos du film – alors que la culpabilité et la difficulté de mettre les mots sur ses sentiments vont ronger le personnage principal. Un film très (trop ?) larmoyant, qui n’hésite pas à user de tous les clichés du mélodrame à grand coup de courses au milieu des champs de fleurs, mais qui reste toujours juste dans les émotions de ses personnages. Mention spéciale à Eden Dambrine et Gustav De Waele, les deux jeunes acteurs principaux, qui sont absolument géniaux.
Une histoire très émouvante sur l'hypersensibilité de certains ados, à l'heure où s'émerveillent les sens, les projets, les espérances, et où toutes les émotions sont décuplées. On soupçonne des sentiments homosexuels naissants, non partagés, comme cause d'un drame bouleversant.
Un film très sobre abordant avec une discrétion résolue la bascule du caractère de deux garçons à l'entrée dans l'adolescence. Il pose en filigrane bien sûr la question de l'identité sexuelle puisqu'il met en scène deux pré-ados très amis, fusionnels, très joyeux et même solaires, apparemment sans problème mais dont l'amitié se casse...radicalement (disons ça) quand l'un deux commence à sortir de sa bulle et veut élargir le cercle de ses relations amicales. Sans pathos racoleur, sensible et bien servi par une photo magnifique, le film a pourtant peiné un peu à m'émouvoir profondément même si, paradoxalement, j'ai apprécié sa sobriété et la justesse de jeu de tous les protagonistes, surtout bien sûr celle de Léo (Eden Dambrine) mais aussi celle de sa mère et celle de son ami (Emilie Dequenne) notamment.