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Plume231
3 887 abonnés
4 639 critiques
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4,0
Publiée le 16 décembre 2008
Un des meilleurs représentants du polar urbain des années 70. L'atmosphère étouffante très particulière du film doit beaucoup à son tournage en décors naturels ainsi qu'à la réalisation très serrée de Mike Hodges. Le thème musical de Roy Budd est inoubliable et Michael Caine est parfait dans le rôle de ce tueur antipathique.
Incroyable : comment un film aussi faible peut-il réunir autant de bonnes critiques ? Ici, tout est faible : le scénario ? On devine tout ce qui va se passer longtemps à l'avance. En fait, Mike Hodges a réussi l'exploit de réunir tous les poncifs les plus éculés du film noir en 1 h 40. Chapeau, l'artiste ! La mise en scène ? Faiblarde. Les acteurs ? Leur façon de parler, très monocorde, inexpressive, c'est un genre, sans doute ...
Très bon polar comme on n'en fait plus malheureusement. L'intrigue est captivante et Michael Caine dégage une classe et un charisme extraordinaire. L'environnement urbain du film colle parfaitement à l'histoire et au milieu mafieu anglais de l'époque, on s'y croirait. Du pur bonheur.
Film culte britannique... qui n'est au final qu'une série B des années 70 qui a très mal vieilli. Déjà, c'est excessivement ennuyeux: Michael Caine est lent, les scènes d'action se font désirer, et les rares moments où ça se décante un peu sont très décevants, et ne font jamais monter le rythme. Le scénario quant à lui est assez bateau, plat comme la main et assez maladroit. Certes, les personnages secondaires ne sont pas mal pensés, et la fin relève un peu l'ensemble, mais il aura fallu neanmoins traîner sa peine pour y arriver. "Get Carter" est à vrai dire une œuvre de bas-étage insignifiante, brouillonne, et qui n'échappe pas à la règle de la série B qui se complait dans l'érotisme ou la violence plutôt que d'être réellement pertinente. Un très mauvais film.
Un soi-disant chef d'oeuvre du polar qui ne l'est pas du tout pour moi! La petite touche british du film est plaisante mais il y a bien que ça d'intéressant. L'histoire est banale et sans très grand intérêt. Michael Caïne est par contre toujours aussi bon, un grand acteur pour un film très moyen.
Vu les critiques dithyrambiques, je m'attendais vraiment à autre chose. Au final, il s'agit d'un film assez peu original et beaucoup trop bavard. Si j'avais su, j'aurais regardé une rediffusion de Derrick, j'aurais moins perdu mon temps ...
La carrière peu prolifique de Mike Hodges (10 films en 45 ans) doit beaucoup à Michael Caine qui alors qu'il est en pleine ascension lui met le pied à l'étrier pour l'adaptation d'un roman noir au ton décalé d'un tout jeune écrivain, Ted Lewis, dont il venait d'acheter les droits. S'il tourne encore dans des films épiques où des drames intimistes, Michael Caine a compris que son meilleur emploi est à rechercher dans les rôles où son sens inné de la dérision et de l'ironie peut le mieux s'exprimer. Il l'a testé timidement dans "Un hold-up extraordinaire" de Ronald Neame (1966) puis dans "L'or se barre" de Peter Collinson (1969). Il va faire un pas de plus dans cette direction qui fera le miel du jeu d'acteur inimitable de sa grande période de l'âge mur. Le film au sujet pourtant très noir, un tueur à gages revient dans son Newcastle natal pour y venger son frère assassiné, distille un parfum entêtant, savant mélange entre détachement et goujaterie d'un Jack Carter aux méthodes peu orthodoxes qui surprennent les acteurs d'un milieu qu'il ne connait que trop bien. Les déambulations de Carter dans un Newcastle industriel et grisâtre à souhait rappellent celles de privés bien connus comme Sam Spade ou Philip Marlowe l'exotisme en moins et une conclusion tragique en plus. spoiler: Le tout débouchant sur l'univers peu ragoûtant de la pédo- prostitution . Curieux mélange repris par les deux hommes un an plus tard dans le moins réussi "Retraite mortelle". Le film fera l'objet d'un remake en 2000 ("Get Carter" de Stephen T. Kay) avec Sylvester Stallone assez efficace mais départi de son ironie où Michael Caine fera une apparition en ponte mafieux.
Carte débarque à Newcastle pour enterrer son frère assassiné et le venger. Un polar violent qui ne fait aucune concession à la moralité, avec un Michael Caine sublime.
En revoyant La Loi du milieu je change totalement d'avis sur ce polar car s'il ne m'avait pas totalement déplu lors de ma première vision j'étais resté sur ma faim mais cette fois-ci je me rends compte à quel point La Loi du milieu est remarquable. Elu en 2004 meilleur film britannique de tous les temps (sans doute un peu exagéré) il est vrai que La Loi du milieu est excellent, l'histoire de vengeance est assez basique mais comme souvent rudement efficace si en plus vous mettez un réalisateur très inspiré dans sa mise en scène et faisant de la ville de Newcastle un personnage à part entière, de bons acteurs dont Michael Caine jouant le rôle principal parfaitement à son aise et livrant une de ses meilleures prestations de sa carrière et encore une bonne musique (signée Roy Budd) alors vous obtenez un grand polar. Finalement à sa manière La Loi du milieu est sobre, Mike Hodges évite le spectaculaire et utilise peu de scènes d'action par contre son film est tendu du début à la fin et ça c'est l'élément le plus important pour faire du bon polar.
Grâce à la réalisation correcte de Mike Hodges, son ambiance froide et réaliste, l'interprétation de Michael Caine dans le rôle du antihéros, "La Loi du milieu" est devenu un classique du film policier. A voir pour sa culture cinématographique.
Un film extroardinaire. la photographie dépeint parfaitement l'arrière pays englais, avec ses usines, ses pubs et ses jeux. Le film dépeint aussi parfaitement les irlandais d'engleterre. La pègre et ses histoires. Une musique quasiment inexistente. Un scénario original.
La loi du milieu est un polar particulièrement violent, même si comme dans Point Blank finalement Caine ne tue pas tant que ça, il catalyse la violence avec lui. Mais j'ai beau aimer Caine, ce n'est pas Lee Marvin, on est dans un autre gabarit question "catalyseur de violence". Mais Caine je l'aime beaucoup et je dois dire qu'il a une sacrée prestance dans ce film et qu'il en jette quand même pas mal. J'avais un peu peur de revoir Harry Brown que je n'avais pas aimé, assez fascisant sur les bords. Mais La loi du milieu c'est malgré tout autre chose qu'un simple vigilante contrairement à ce que le pitch pourrait laisser suggérer. C'est avant tout un film "noir". On a ce héros qui va tenter de résoudre le meurtre de son frère et de se faire vengeance lui même, le tout dans une grande violence. Carter tue de sang froid, il n'a peur de rien. Néanmoins l'intrigue du film, simple de prime abord se trouve en fait être assez tordue et peu clair, il y a beaucoup de personnages qui sont évoqués et il faut se souvenir à chaque fois de leur tronche, de leur rôle, etc. Le film n'est pas très limpide dans sa narration, ça serait le reproche que je pourrai lui faire. Et du coup par moments la question qui se pose c'est juste : mais c'est qui ça ? Pourquoi ? Et je n'aime pas me poser ce genre de question, c'est bien lorsque c'est un peu fluide. Ou alors il faut accepter que comme pour le grand sommeil ça n'ait pas de réel sens et qu'on est juste là pour apprécier. Mais bon autant dans le Hawks ça me semble faisable, autant là j'ai du mal. Du coup le film vaut surtout pour son ambiance très violente même si finalement il n'y en a pas tant que ça et il a un montage assez particulier et ma foi tout à fait sympathique. Il y a en effet quelques effets du plus bel effet.
Le décès récent du realisateur anglais Mike Hodges ( décembre 2022) conduit à visionner son film resté le plus célèbre :" la loi du milieu" ( "Get Carter" - attrapez Carter-) polarsorti en 1971.
Film de vengeance ( un tueur Londonien cherche à connaître les raisons de la mort de son frère survenue dans la ville minière de Newcastle) ou Michael Caine ( dans un de ses grands rôles cinématographiques) domine une distribution de seconds rôles à la hauteur.
On retiendra la prestation de Geraldine Moffat, actrice très sexy qui fit surtout une carrière à la télévision
Si la photo n'a rien d'exceptionnelle, on se laisse porter par le premier opus de Hodges ( sa filmographie comprendra une petite dizaine de longs métrages) qui propose son meilleur profil dans sa première partie.
Il y a peu de scènes spectaculaires et on tire ici du côté du polar psychologique, certes pas totalement dépourvu de scènes d'actions.
On se retrouve plongé dans cet univers typé des années 70 et " la loi du milieu " tient la comparaison avec des polars américains de l'époque.
Ce n'est en rien un chef d'oeuvre, mais un film que les amateurs du genre, mais aussi ceux attachés aux films du patrimoine se doivent de connaitre, car il a gardé un certain charme.