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landofshit0
279 abonnés
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4,0
Publiée le 4 juin 2008
Ce film possède une ambiance très pesante et angoissante.Lisa et malgré elle attiré dans cette maison aux étranges occupants qui semblent deja tout connaitre d'elle.Pourquoi et que va t'elle y découvrir?Malgré une image qui n'est pas aussi réussi que d'autres films de Mario Bava,l'ambiance et l'atmosphère sont parfaite et font de ce film une réussite horrifique.
Un Mario Bava vraiment très bon avec une atmosphère très pesante, angoissante dans une ambiance macabre comme on en voit rarement. Le thème de la nécrophilie nous poursuie jusqu'à une fin frissonante avec une festival morbide dans un magnifique décors gothique. Bava nous livre "Lisa et Le Diable" avec une musique magnifique, une ambiance captivante, des effets visuel renversant et un final particulèrement morbide et cauchemardesque. Malgré quelques longueurs et un doublage assez mauvais, on plonge dans cet univer macabre avec un plaisir fou, on reconnaitra certains éléments semblables à Psychose, les meurtres viennent tard mais nous offrent quelques moment d'hémoglobines avec un grand travail artistique. Des images sublimes, sombres, une mélange réussi de romance, d'érotisme, d'horreur et de nécrophilie. Pour ma part, "Lisa Et Le Diable" est un exelent film d'épouvante/ fantastique du Maestro Italien où l'on prend plaisir à visualiser ces images sombres accompagné de cette bande son formidable qui n'a pas de mal à nous plonger dans l'atmosphère du film. 4/5
"Lisa et le Diable" est un grand film fantastique signé Mario Bava. Doté d'un scénario intelligent et de divers rebondissements qui brouillent les repères et les pistes, le film nous transporte jusqu'à cette fin excellente. L'ambiance est pesante. Les plans et cadrages sont comme toujours, parfaits avec Mario Bava. Les acteurs sont excellents, Telly Savallas en tête, troublant, qui campe un "diable" manipulateur. Elke Sommer est sublime. Très bon.
Le scénario brouille les repères entre les vivants et les morts, les vivants et leurs représentations, entre les générations. Il suggère tout un érotisme transgressif (l'ombre de la nécrophilie plane du début à la fin). Terry Savallas campe un "diable" à la fois manipulateur et démiurge (comme le dieu mauvais des gnostiques). Le film déborde tout formatage de genre, c'est du très grand cinéma fantastique, même si on ne retrouve pas la splendeur plastique d'autres films de Bava (comme le Masque du démon).
Pas le meilleur (mais pas le pire, loin de là !) des films de Bava, mais clairement un des plus atypiques. Plus un film d'atmosphère qu'autre chose : si vous regardez ce film en cherchant à en piger l'histoire, alors vous allez passer un sale quart d'heure (disons plutôt, une sale heure et demie...), mais si vous le prenez pour ce qu'il est, à savoir un cauchemar éveillé, alors ça devrait le faire, malgré les défauts (réalisation hésitante, interprétation moyenne). L'histoire d'une jeune femme américaine qui, en Espagne, peu de temps après avoir vu sur un mur une ancienne fresque représentant le Diable, se retrouve dans une villa à l'apparence gothique, peuplée de gens curieux et inquiétants (dont un majordome, joué par Telly Savalas, qui ressemble beaucoup au Diable de la fresque), et va vivre des évênements angoissants. Le film sera remonté, contre l'avis de Bava, par son producteur, sous le titre de "La Maison de l'Exorcisme", on a deux versions du même film, la vraie ("Lisa et le Diable") et le remontage avec une ou deux scènes rajoutées, les deux sont intéressantes. Celle-ci est la "vraie", l'officielle, et la meilleure des deux.
Un des derniers films du maître gothique Mario Bava, pas son meilleur malgré quelques éclats typiques de son auteur. L'histoire paraît démesurément longue alors que le film est relativement court. Des dialogues à foison qui handicapent sérieusement le scénario et ralentissent le déroulé de l'intrigue. Avec toute la bonne volonté du monde on s'ennuie ferme pendant tout le film. Les acteurs n'y peuvent rien, le maître semble lui-même se morfondre derrière sa caméra. Pour le frisson, disons que le macabre ne suffit pas à provoquer l'angoisse.
Mal scénarisé et mal scripté (peu de scènes fonctionnent) « Lisa et le diable » résume les qualités des meilleurs films de Bava mais aussi ses pires défauts. Côté lumière (si j’ose dire) une photographie magnifique avec de nombreux plans et mouvement de caméra intéressants. Côté ombre : une absence de direction d’acteur telle que malgré un casting de qualité (Telly Savalas, Elke Sommer, Silva Koscina, Alida Valli) l’interprétation inégale peine à embarquer le spectateur, peu aidé, il est vrai, par des dialogues incohérents. La mise en place semble interminable et lorsque le slasher démarre, les différents meurtres intéressent davantage par leur côté esthétique que par l’effroi qui semble très attiédi. Seul Telly Savalas, diable malicieux, parvient à nous emmener dans ce dédale nécrophile (plus courant chez Corman que chez Bava) entre marionnettes, réalité et enfer. Bref, décousu, touffu, ennuyeux, mais beau, certaines scènes sont même sublimes. Même en tenant compte de la musique de qualité composée par Carlo Savina et de la belle direction du Concerto d’Aranjuez de Rodrigo par Paul Mauriat, ce film est très dispensable.
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3,0
Publiée le 2 février 2017
Sans doute l'un des films les plus dèlirants de Mario Bava! Avec "Lisa e il diavolo", le maître du cinèma fantastique italien signe un classique du cinèma trash! Et on n'a qu'une chose à dire après la projection finie : « Amour, amour, quand tu nous tiens...» Abondance de poèsie morbide et d'images bien cramoisies comme il faut avec le petit côtè flashy des 70's! Certes, la première heure de "Lisa e il diavolo" est très moyenne! Mais Telly Savalas au moins est à sa place dans le rôle du diable et dans une thèmatique chère à cet excellent troisième couteau du cinèma amèricain avec son sourire ironique et ses fameuses sucettes (bien avant qu'il incarne le non moins cèlèbre "Kojak"). De plus, il faut mettre au crèdit de Bava une dernière demie heure rèellement marquante et un twist final pour le moins surprenant, bien mis en place par le cinèaste! V.F franchement mèdiocre mais un doublage français extraordinaire dû au personnage de Leandro qui nous conduit de la caricature à la folie dècadente où les cadavres se succèdent! Merci Arte...
Lisa et le diable est une oeuvre assez mystérieuse (comme son nom le laisse présager). Avec des atouts et des défauts, cette oeuvre 100% européenne (coopération Italiano-espagnole) souhaite décrire la position du diable caché parmi les humains. Si cette idée peut être alléchante sur le papier, force est de constater que son aboutissement est médiocre. On enchaîne les incohérences, les facilités scénaristiques et les trames narratives aléatoires. Alors que l'enjeu durant les premières minutes captivaient, celui-ci s'essoufle vite malgré la personnification du Diable sous les traits d'un mystérieux homme au chapeau noir. Néanmoins, on ne peut que se réjouir de certains plans franchement sympathiques et inquiétants. Cela reste tout de même une oeuvre mineure de Mario Bava.
Si je ne peux pas renier les qualités plastiques du film je ne peux pas oublier que je me suis quasiment ennuyé du début à la fin, alors que l'histoire soit évasive (voir incompréhensible même, la caution fantastique permettant de faire tout et n'importe quoi) pourquoi pas mais là on est pas aidé par un bon gros casting en carton absolument pas dirigé. Comme j'ai dit c'est vraiment magnifique par moment, blindé de plans intéressant (le visage de Savalas dans le vin répandu par terre, les passages où la belle blonde erre dans la forêt du château ) et un montage souvent très inspiré. Malheureusement on suit ça de loin car les personnages sont clairement pas intéressant et rapidement ça va tourner en rond dans cette grande demeure et l'ennui va pointer son nez, on restera éveillé par les belles images de Bava accompagné d'une très belle photo. Mais voilà tout ça est très très ennuyant, ça tourne rapidement en rond et on a l'impression que tout ça a été tourné sans script.
Elke Sommer est une fort jolie fille et... c'est à peu près tout je crois. Ah oui, si elle pouvait se désaper un peu plus, plus souvent, cela nous ferait une sorte de gentille distraction pendant que l'on tente de regarder cette daube jusqu'à la fin.
Surtout que le diable, c'est Telly Savalas ! Kojak peau de fesse boule de billard, c'est lui le diable ! (rires aux éclats...). Non sérieusement. C'est lui le diable, je te dis ! (on se roule par terre...).
Sinon, dans ce remplissage de vide avec du vide et des espaces blancs, on a du vide censé réprésenter un "film", que de talent pour remplir de la pellicule avec du "rien", c'est impressionnant !
Ce film fut un gros échec à sa sortie à tel point que les producteurs le charcutere pour le rendre plus commercial (la maison de l'ecorcisme).Force est de reconnaître que Mario Bava livre la un de ces plus beaux opus.Il nous transporte entre onirisme et réalité, avec une mise en scène ou les cadrages la photo la musique sont vraiment à leur sommet.Lisa et le diable est un poème macabre et fantasmagorique qui devrait enchanté tous amateur de film fantastique.
Un film bien ennuyeux et décevant. Les auteurs avaient visiblement de bonnes idées et de bonnes intentions, mais le résultat n'est malheureusement pas à la hauteur de ce qu'on pouvait espérer, surtout de la part de Mario Bava, l'un des maîtres italiens du genre. Des longueurs, des interprétations passables voire vraiment mauvaises, un doublage (et une post-synchronisation) raté, et des incohérences. Dommage.