AlloCiné
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Votre avis sur En plein feu ?
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Moyen bof .... plat on se doute de chaque moment du film. Pas de surprise... peuvent mieux faire avec un scénario de la sorte. Déçu
Le début est intense, on s'inquiète pour les protagonistes, on se sent pris au piège avec eux, on se demande ce qu'on ferait à leur place... quelques passages pas crédibles du tout
spoiler:
(les pompiers qui fuient et abandonnent un type -le héros- complètement hagard en pleine forêt qui brûle, le contact avec le fils, les "visions"...)
mais qui n'empêchent pas d'apprécier le film et son atmosphère de fin du monde ! Très bons acteurs.
mais qui n'empêchent pas d'apprécier le film et son atmosphère de fin du monde ! Très bons acteurs.
Le film ne se la joue pas film catastrophe dans sa mise en scène, dans le sens où, même si le feu est présent, on ne le voit pas ravager forêts, maisons... on ne le voit pas d'en haut avec une vue d'ensemble sur l'incendie... et puis quand le film démarre, l'incendie est déjà là et il est bien étendu, alors que dans un film catastrophe, la catastrophe arrive petit à petit. Par contre, il a parfois des airs de film apocalyptique. Sinon, le film est très réaliste pour ce qui est de l'incendie et il est plein d'émotion (la scène
spoiler:
avec le sanglier
par exemple), avec un suspens bien géré. On a aussi un drame intime spoiler: (une histoire familiale) avec des flash-backs
... Mais qui ne sont pas forcément utiles car on aurait pu rester que dans le côté "survie" face à cet incendie. La fin est un peu surréaliste ! Savoir que ce film a été tourné dans les Landes et qu'il évoque un grand incendie dans les Landes... incendie qui a vraiment lieu dans les Landes un an après le tournage... c'est hallucinant. Mais bon, c'est un film d'anticipation.
par exemple), avec un suspens bien géré. On a aussi un drame intime spoiler: (une histoire familiale) avec des flash-backs
... Mais qui ne sont pas forcément utiles car on aurait pu rester que dans le côté "survie" face à cet incendie. La fin est un peu surréaliste ! Savoir que ce film a été tourné dans les Landes et qu'il évoque un grand incendie dans les Landes... incendie qui a vraiment lieu dans les Landes un an après le tournage... c'est hallucinant. Mais bon, c'est un film d'anticipation.
Un film qui tient pour l'essentiel à l'interprétation irréprochable des deux interprètes principaux et l'ambiance oppressante. Les deux font oublier un scénario peu crédible d'un point de vue factuel :
spoiler:
route d'évacuation non sécurisée par les autorités , pompiers qui surgissent et laissent en désarroi une personne isolée manifestement en détresse
...
Ces incohérences nuisent cependant peu à ce qui domine : l'infernale fournaise qui menace et l'évolution émotionnelle et psychologique des deux personnages, dont l'un, préalablement démoli par une épreuve, doit se retrouver face à cette seconde. Là, le suspens est permanent
...
Ces incohérences nuisent cependant peu à ce qui domine : l'infernale fournaise qui menace et l'évolution émotionnelle et psychologique des deux personnages, dont l'un, préalablement démoli par une épreuve, doit se retrouver face à cette seconde. Là, le suspens est permanent
En plein feu raconte l’histoire d’une famille frappée de plein fouet par un terrible incendie au cœur de la forêt des Landes. Si la première partie est convaincante et bien réalisée, la seconde laisse perplexe.
Plat et très long. Des scènes qui n'en finissent pas, et qui n'ont pas grand chose à faire dans le film.
🎬 RENGER 📼
Joseph & Simon (père et fils) prennent la fuite. Ils quittent leur pavillon suite aux alertes d’évacuation. En effet, cela fait plusieurs jours qu’un violent incendie frappe la région des Landes et ils n’ont d’autre solution que de quitter les terres pour rejoindre le bord de mer pour se mettre à l’abris. Sur la route, leur véhicule sera leur seul rempart contre les flammes…
Réalisé durant l’été 2021, à aucun moment ils n’auraient imaginé que l’année suivante, au même endroit (!) où ils ont tourné les plans en extérieur, la région serait ravagée par l’un des plus importants incendies de ces dernières années (certaines séquences réalisées en studio ont nécessité de reconstituer une portion de route suffisamment longue avec ses bordures boisées).
En plein feu (2023) détonne dans le paysage cinématographique français. Un film catastrophe qui plonge les spectateurs en plein cœur d’un violent incendie doublé d’un huis-clos qui se déroule presque intégralement dans l’habitacle d’une voiture. Mais tout ça n’est qu’un prétexte pour traiter en réalité de tout autre chose, comme le deuil et les non-dits.
Si la première partie du film s’avère franchement réussie (la tension qui grimpe petit à petit), c’est hélas la seconde qui déçoit, en faisant un virage à 180°C en transformant ce drame psychologique en un drame onirique. Certains dialogues laissent clairement à désirer et les digressions scénaristiques finissent par nous perdre en cours de route. Pour parfaire son drame intimiste, il aurait été judicieux d’accentuer l’ambiance anxiogène dû au huis-clos, sauf qu’il n’en sera rien, dommage, il y avait pourtant de bonnes idées.
● http://bit.ly/CinephileNostalGeek ● http://twitter.com/B_Renger ●
Réalisé durant l’été 2021, à aucun moment ils n’auraient imaginé que l’année suivante, au même endroit (!) où ils ont tourné les plans en extérieur, la région serait ravagée par l’un des plus importants incendies de ces dernières années (certaines séquences réalisées en studio ont nécessité de reconstituer une portion de route suffisamment longue avec ses bordures boisées).
En plein feu (2023) détonne dans le paysage cinématographique français. Un film catastrophe qui plonge les spectateurs en plein cœur d’un violent incendie doublé d’un huis-clos qui se déroule presque intégralement dans l’habitacle d’une voiture. Mais tout ça n’est qu’un prétexte pour traiter en réalité de tout autre chose, comme le deuil et les non-dits.
Si la première partie du film s’avère franchement réussie (la tension qui grimpe petit à petit), c’est hélas la seconde qui déçoit, en faisant un virage à 180°C en transformant ce drame psychologique en un drame onirique. Certains dialogues laissent clairement à désirer et les digressions scénaristiques finissent par nous perdre en cours de route. Pour parfaire son drame intimiste, il aurait été judicieux d’accentuer l’ambiance anxiogène dû au huis-clos, sauf qu’il n’en sera rien, dommage, il y avait pourtant de bonnes idées.
● http://bit.ly/CinephileNostalGeek ● http://twitter.com/B_Renger ●
Comment peut on faire un film aussi ennuyeux. Un navet, quelle histoire; impossible de suivre le fil conducteur, irréaliste des flammes et toujours des flammes, pourquoi ?
Une envie de quitter la salle, Dussollier pathétique.
Une envie de quitter la salle, Dussollier pathétique.
Très belle réalisation. J'appréhendais un riad movie trop statique en huis clos mais non. La bande annonce est trompeuse. On en apprend un peu plus au fil de l'histoire, il faut accepter se se laisser porter.
Vraiment adoré ce film, où le principal est la captation de l'émotion, dans le contexte de danger, entre le père et le fils, et le mariage des couleurs. L'erreur de faire un faire un film catastrophe facile de type américain a été évitée, mais c'est peut-être ça qu'ont regretté des spectateurs. Pourtant la bande annonce montrait bien la lenteur et l'émotion, et non l'avalanche de faits. Les gros plans sont très réussis pour atteindre ces objectifs. J'ai beaucoup aimé la bande son et musicale. J'ai trouvé le duo Lutz Dussolier très étonnant pour ce genre d'histoire, et pourtant leur place est parfaite. Ils sont sublimes. Film réussi, objectifs atteints, bravo.
Ce film est claustrophobique. Prisonnier des flammes, Simon (le personnage d'Alex Lutz), est surtout un
spoiler:
otage permanent des forces de la nature
. Quand il s'écarte de l'une d'elle, une autre vient le chercher. Tiraillé, écartelé même, il est contraint spoiler: de se réconcilier avec l'eau pour échapper aux flammes
.
. Quand il s'écarte de l'une d'elle, une autre vient le chercher. Tiraillé, écartelé même, il est contraint spoiler: de se réconcilier avec l'eau pour échapper aux flammes
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Franchement hyper déçu.
L’idée scénaristique de base était pourtant excellente et le casting prometteur.
Néanmoins,on déchante vite.
Les incohérences se succèdent à vitesse grand V,ce qui nous fait décrocher devant autant d’aberration.
On a envie d’hurler sur le personnage principal pour qu’il fasse preuve de jugeote et de bon sens!
Et ensuite,vient le summum du pire: des flashbacks à rallonge qui n’apportent pas grand chose si ce n’est de la confusion, et comble de grâce,une fin expédiée.
Ajoutons que le portrait dressé des pompiers en filigrane n’est guère reluisant: par exemple la scène où Lutz croise une équipe qui le laisse livré à lui même sans quasi le calculer est franchement grotesque.
En bref,économisez votre argent.
L’idée scénaristique de base était pourtant excellente et le casting prometteur.
Néanmoins,on déchante vite.
Les incohérences se succèdent à vitesse grand V,ce qui nous fait décrocher devant autant d’aberration.
On a envie d’hurler sur le personnage principal pour qu’il fasse preuve de jugeote et de bon sens!
Et ensuite,vient le summum du pire: des flashbacks à rallonge qui n’apportent pas grand chose si ce n’est de la confusion, et comble de grâce,une fin expédiée.
Ajoutons que le portrait dressé des pompiers en filigrane n’est guère reluisant: par exemple la scène où Lutz croise une équipe qui le laisse livré à lui même sans quasi le calculer est franchement grotesque.
En bref,économisez votre argent.
Film long, ennuyeux, incohérent....
Le sujet aurait pu être intéressant s'il avait été exploité différemment.
Le sujet aurait pu être intéressant s'il avait été exploité différemment.
Attention : il y a deux films dans ce long-métrage de Quentin Reynaud (auteur de l'excellent "Cinquième Set"). Les spectateurs seront peut-être attirés par le côté spectaculaire (sur l'incendie), mais ils risquent d'être surpris par l'aspect introspection familiale de l'intrigue.
L'incendie n'est qu'un adjuvant, plutôt bien mis en scène au niveau de ses conséquences, qui donnent à cette partie des Landes un aspect apocalyptique, comme si un bombardement massif l'avait touchée.
L'autre histoire est celle d'un père quadragénaire divorcé (Alex Lutz, remarquable), tiraillé entre son propre père (André Dussolier, très bien), un retraité caractériel, et le fils qu'il lui reste, dont il fut autrefois proche, mais qui a rompu les ponts avec lui. Un drame ancien est la cause de ces tensions. spoiler: En clair : le père se reproche de ne pas avoir pu sauver sa fille de la noyade. Il pense sans cesse à l'enfant perdu, négligeant peut-être son jumeau Samuel qui, comme la mère, semble avoir tourné la page.
Le début présente le cadre familial et les procédures de sécurité en cas d'alerte incendie. Le cœur du film est constitué du huis-clos père-fils dans la voiture. J'ai trouvé cela prenant. La troisième partie prend une direction un peu différente, assez inattendue, mais que j'ai trouvée bien vue.
Si l'on ne cherche pas à voir une production du style 'La Tour infernale", on pourra apprécier ce film à sa juste valeur.
L'incendie n'est qu'un adjuvant, plutôt bien mis en scène au niveau de ses conséquences, qui donnent à cette partie des Landes un aspect apocalyptique, comme si un bombardement massif l'avait touchée.
L'autre histoire est celle d'un père quadragénaire divorcé (Alex Lutz, remarquable), tiraillé entre son propre père (André Dussolier, très bien), un retraité caractériel, et le fils qu'il lui reste, dont il fut autrefois proche, mais qui a rompu les ponts avec lui. Un drame ancien est la cause de ces tensions. spoiler: En clair : le père se reproche de ne pas avoir pu sauver sa fille de la noyade. Il pense sans cesse à l'enfant perdu, négligeant peut-être son jumeau Samuel qui, comme la mère, semble avoir tourné la page.
Le début présente le cadre familial et les procédures de sécurité en cas d'alerte incendie. Le cœur du film est constitué du huis-clos père-fils dans la voiture. J'ai trouvé cela prenant. La troisième partie prend une direction un peu différente, assez inattendue, mais que j'ai trouvée bien vue.
Si l'on ne cherche pas à voir une production du style 'La Tour infernale", on pourra apprécier ce film à sa juste valeur.
Film original et bien écrit. D'un réalisme époustouflant (le réalisateur s'est apparemment documenté sur les incendies en Californie car les voitures se sont retrouvées prises au piège de la même manière) on est au cœur du feu, on vit l'angoisse avec les acteurs. Cependant le feu n'est qu'une toile de fond, le thème principal n'est pas le feu mais la torture d'un homme confronté à l'horreur de la mort de son enfant dont il n'a jamais réussi à se remettre. Le film est très subtil et on comprend ce qu'il s'est passé par petites touches (par exemple le père porte un bracelet que sa fille porte dans les flash Back). La photographie est très belle et le film devient ensuite poétique et onirique. Il ne s'agit donc pas d'un film catastrophe comme on pourrait le croire mais d'un film plus profond sur la parentalité et sur la façon de continuer son chemin pour rester vivant. C'est un film qui ne ressemble à aucun autre et auquel j'ai beaucoup repensé en sortant de la salle.
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