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Nicolas Klein
3 abonnés
9 critiques
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4,0
Publiée le 20 mars 2024
Ce film s’inscrit dans un genre : le film de profs dont les réalisateurs Nicolas Philibert et Laurent Cantet ont donné leurs lettres de noblesse. L’univers scolaire nous plonge rarement dans un thriller haletant comme ici, à moins de verser dans la tuerie de masse comme Éléphant de Gus van Sant. Ce film nous épargne le sensationnalisme ou le rocambolesque. Il est glaçant et austère comme un film de Haneke. Tendu, et chirurgicale, comme chez Hitchcock, toujours à la limite de la rupture. Ces collégiens sont manipulateurs, et déterminés. Ce sont eux qui dictent les règles. Personne n’est épargné. Pas même les parents d’élèves dont la toxicité protectrice transforme le conseil de classe en un procès à charge contre la malheureuse professeur Carla Nowak. À force d’intégrité, et de loyauté envers un système, elle se fait broyer. La machine scolaire se retourne contre elle. Tous les profs, direction comprise, sont dépassés. À force de ne pas vouloir faire de vagues, les adultes finissent par tomber dans le piège que leur tendent ces enfants. L’école est une reproduction de notre société en miniature avec sa presse, ses communautés, ses réseaux de pouvoir et d’influence où l’adulte finit par être broyé par le système. Et peu importe, la vérité, on ne connaîtra jamais l’identité du voleur.
Il ne se passe absolument rien. La musique est tellement excessive par rapport à l’impact inexistant des images que cela rend le film tout simplement grotesque.
On est emporté dans cette histoire très moderne. Le professeur se retrouve seule face aux élèves, aux parents d'élèves, à ses collègues de travail, à l'institution scolaire, à la société...et on est tenu en haleine jusqu'à la fin. Film magnifiquement joué et très inspiré.
Dans un collège de Hambourg, plusieurs vols se produisent. Une jeune enseignante laisse sa web cam allumée.
Ce film qui se déroule essentiellement à huis clos démarre sur les chapeaux de roue mais s'essouffle rapidement. A une mise en place, claire et prometteuse, succède un récit assez confus et aux attentions équivoques un peu dérangeantes.
L'excellence de l'interprétation de Léonie Benesch, dans le rôle principal, demeure le meilleur atout du film.
Huis clos étouffant et tendu dans un collégue allemand, où une banale histoire de vol enflamme la communauté éducative. Une jeune professeure se retrouve dépassée par la situation, qu'elle aggrave par son idéalisme. Film passionnant sur les non dits, le politiquement correct, le vivre ensemble et la montée inexorable de l'intolérance.. Le bien des uns est-il le mal des autres ??
Ce film est une très belle surprise. Sous tension permanente et agrémenté de grincement sonore qui rend ce thriller très haletant et prenant. En huis clôt dans un collège allemand sur la base d'un vol, le film montre les tensions qui peuvent apparaître entre les protagonistes entre préjugés et suspicions. Le film est porté par la magnifique actrice Léonie Benesch, très belle surprise, dotée d'une présence qui capte naturellement le téléspectateur.
Manichéen a l'extrême et guidé a l'excès par des idées gauchistes, ce film se noie dans un sirop de bonnes intentions, et finit par se perdre, et perdre les spectateurs.
Les 2 étoiles ne veulent pas dire que le film est mauvais du point de vue cinématographique mais que je l'ai mal supporté. ça a été un moment difficile à vivre et je ne comprends pas l'engouement du public allemand. Une terrible anxiété s'en dégage et je n'ai pas compris les implicites du film. Je suis soulagée de ne pas être prof. et de ne plus être élève ni étudiante.
Une énorme déception... à vrai dire, je n'ai pas compris : où est le thriller ?! Ok, une fois de plus, les adultes, et surtout les profs, sont soit racistes, soit sadiques, et les enfants/ados ont toujours raison, même quand ils frappent une prof avec son ordi portable avant de le jeter dans un fleuve... Quoi de neuf ?
Je ne me suis pas ennuyé, mais il n'y a rien ici de très haletant. On est loin du thriller promis par l'affiche... C'est correctement écrit, joué et filmé. Comme un téléfilm du service public, ce qui n'est déjà pas si mal. De là à le voir au cinéma...
Le point de départ est simple : de menus vols se produisent dans une école. L'héroine, prof principale d'une classe de cinquième se met en tête de découvrir le coupable. Et là les choses se compliquent très vite. Le film est mené à un rythme rapide, avec une caméra qui la suit dans sa glissage. L'atmosphère est étouffante. Les enfants jouent très bien. Un excellent film qui nous tient en haleine.
Alors qu’une série de vols a lieu dans le collège où elle enseigne, Carla Nowak mène l’enquête et les répercussions ne seront pas sans conséquence…
İlker Çatak nous entraîne en plein coeur d’un drame social particulièrement glaçant, à la rencontre d’une professeure de mathématique et d’éducation physique un peu trop idéaliste. La force du film, c’est qu’il peut être vu sous la forme d’un thriller, tant le suspens vient rythmer chaque échanges et altercations.
La jeune Carla n’ayant que peu apprécié la façon dont un élève turc a été désigné coupable d’un vol, elle va s'opposer au jugement hâtif de ses collègues et mener sa petite enquête. Sauf que tout cela va rapidement se retourner contre elle, les uns soupçonnant les autres (les profs envers les élèves, ces derniers contre leurs professeurs et ces derniers, eux-mêmes soupçonnés par leurs parents).
Carla se retrouve rapidement prise malgré-elle entre deux feux, celui de victime et de bourreau, la tension se fait de plus en plus pesante et déstabilisante, au coeur d’un climat particulièrement délétère. La Salle des profs (2023) fait l’effet d’une petite bombe dans un cadre (celui de l’éducation) assez inattendu, le tout, superbement incarné par Leonie Benesch.
Le film concourait à l’Oscar du meilleur film étranger, mais il s’est fait voler la vedette par La Zone d'intérêt (2024).
La Salle des profs est un film de bonne tenue, principalement du fait des questions posées, de son interprète principale et de sa mise en scène. Le scénario nous engage dans une réflexion sur le soupçon, le déni, l'autorité, la justice et sa mise en application. Le tout dans un régime démocratique où l'individu est libre, et peut continuellement faire valoir cette liberté. L'enseignante principale de ce collège est très soucieuse du respect des droits de chacun, et c'est précisément cela qui la mène dans une impasse puisque ses interlocuteurs, contre toute logique, mobilisent la possibilité d'un doute, leur liberté d'agir comme bon leur semble, etc. Les collègues plus autoritaires, qui résoudraient les problèmes de façon plus expéditive, sont regardés avec défiance. Eux-mêmes commettent des erreurs et se fourvoient. Tout ce récit prend place dans un beau collège moderne des années 1970 où la brique, le bois, le métal et le verre créent des ambiances soulignées par la qualité de la lumière, mais aussi les tenues de la protagoniste principale. L'ensemble a un chromatisme original et convaincant. Reste que l'on se cantonne au registre du petit fait divers valant pour petit fait de société. Une telle histoire aurait pu aboutir à une réflexion philosophique, comme l'a démontré Hu Bo en faisant An elephant sitting still traitant lui aussi d'un petit fait divers dans un collège mais le portant à une échelle quasi-métaphysique.
Dans 1 lycée allemand une prof fraîchement arrivée veut créer un climat de confiance avec ses élèves . Des vols ont lieux , elle mène elle même l’enquête , avec des moyens non autorisés …. Film sur la suspicion, la délation qui va engendrer une ambiance spéciale …