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Shawn777
Ce film, réalisé par İlker Çatak et sorti tout récemment, n'est pas mal du tout ! Pourtant, je dois dire que le film ne m'attirait pas spécialement, en effet cette petite histoire de vol dans un école n'avait rien de spécialement passionnant. Mais j'ai tout de même fait confiance au film et j'ai bien fait car cette petite histoire de vol prend des proportions de plus en plus importantes pour le personnage principal ainsi que tous ceux qui l'entourent ! Dans une école, plusieurs larcins sont commis et est rapidement désigné un jeune élève arabe qui n'y est finalement pour rien, le film prenant alors un chemin moralisateur assez grossier sur le racisme. Mais finalement, on se rend assez vite compte que ce n'est pas le sujet premier du film, en effet ce qui intéresse ce dernier, c'est avant tout l'accusation et plus loin que ça, à l'instar du cours de mathématiques que donne le personnage principal, savoir faire la différence entre preuve et affirmation. Le film tourne autour de ces deux thématiques pendant une heure et demi mais sans que ça ne soit jamais répétitif. Non en effet, comme je l'ai dit plus haut, l'histoire prend vite de plus en plus d'ampleur jusqu'à ce qu'elle devienne incontrôlable. À l'origine, la professeure voulait juste savoir qui était le voleur sans faire de vagues, elle met alors un système en place qui va se retourner contre elle. En effet, elle se retrouve très rapidement prise entre deux feux, entre rétablir la vérité tout en maintenant le calme dans une école qui part de plus en plus à vau-l'eau. Elle va alors vivre une descente aux enfers dans une micro-société représentée par l'école qui semble marcher à l'envers. De plus, le film divise et fait naitre des débats assez intéressant, autant chez les personnages (dans le corps enseignant et les élèves) que chez les spectateurs d'ailleurs. "La Salle des profs" est donc un film qui pose des thématiques intéressantes et importantes en plus de donner un côté thriller assez captivant à l’ensemble.
Très bon thriller scolaire, un genre que je n'imaginais pas voir fonctionné. Le film nous garde dans cet état d'anxiété et de stress constant, dans le bon sens du terme. On y voit le poids et les ravages des accusations, des préjugés sociaux, des responsabilités, des pressions subies, etc... Le collège qui sert de huit clos à ce film sert de petit modèle de société dans lesquel les médias, la vérité, les opinions ou la justice sont sans cesse remis en cause, à juste titre. Un peu déçu par la fin, même si je peux concevoir que le message du film passe beaucoup mieux ainsi
Carla Nowak, enseignante dans un collège allemand tente de mener à bien son rôle en essayant de créer une émulation parmi ses élèves. Cependant cette dernière constate des larcins et mène l'enquête. Cependant elle va se laisser aspirer dans une spirale qui va vite la dépasser.
Ce scénario a première vue n'a rien de flamboyant et ressemble à une resucée des téléfilms allemands qui ont (trop) longtemps squatté les après-midi de certaines chaines hertziennes du service public français (prends ça Derrick).
Pourtant l'ouvrage de Ilker Catak va très vite dissiper cette fausse impression et bien au contraire se montrer captivant.
Il plane même une atmosphère "hitchcockienne" tant le film flirte plus vers le thriller que du simple drame social.
Et l'actrice Leonie Benesch, impeccable dans sa partition, contribue grandement à la réussite du film... qui contrairement aux mesquineries françaises (qui a ostracisé Anatomie d'une chute) a fièrement représenté le 7e art teuton lors de la cérémonie des Oscars...
Ce scénario a première vue n'a rien de flamboyant et ressemble à une resucée des téléfilms allemands qui ont (trop) longtemps squatté les après-midi de certaines chaines hertziennes du service public français (prends ça Derrick).
Pourtant l'ouvrage de Ilker Catak va très vite dissiper cette fausse impression et bien au contraire se montrer captivant.
Il plane même une atmosphère "hitchcockienne" tant le film flirte plus vers le thriller que du simple drame social.
Et l'actrice Leonie Benesch, impeccable dans sa partition, contribue grandement à la réussite du film... qui contrairement aux mesquineries françaises (qui a ostracisé Anatomie d'une chute) a fièrement représenté le 7e art teuton lors de la cérémonie des Oscars...
J'ai trouvé l'histoire très intéressante car cela peut arrivé qu'on soupçonne un élève, une enseignante ou un membre de la direction de vol car cela ce passe dans un collège on a le bénéfice du doute jusqu'au bout l'actrice qui joue le rôle de la professeur interprète parfaitement sont rôle on s'attache même au personnage je conseille ce film.
« la Salle des profs » est un huis clos étouffant dans un collège allemand où un jeune d'origine turque est suspecté de vol.Son enseignante, mue par une haute idée de son métier, enquête et met à jour une vérité dérangeante. L'atmosphère glacé d'un thriller réussi.
Un film incroyable!
Franchement, le scénario est impeccable, les acteurs sont ultra performants dans leur rôle et l'histoire est claire et cohérente.
Ce qui est bien joué, c'est que pendant tout le film, je me suis demandé ce que j'aurais fait à la place du personnage principal.
D'ailleurs le personnage, grâce à son don de rester professionnel, le rend très attachant! Pareil pour les personnages secondaires qui sont très bien introduits!
À voir absolument!
Franchement, le scénario est impeccable, les acteurs sont ultra performants dans leur rôle et l'histoire est claire et cohérente.
Ce qui est bien joué, c'est que pendant tout le film, je me suis demandé ce que j'aurais fait à la place du personnage principal.
D'ailleurs le personnage, grâce à son don de rester professionnel, le rend très attachant! Pareil pour les personnages secondaires qui sont très bien introduits!
À voir absolument!
Très bon film qui à partir d'une situation très désagréable mais non dramatique (vols dans la salle des profs), montre comment tout cela dégénère entre les parents et les professeurs, entre les élèves et les profs, entre profs eux-mêmes, et également entre les élèves, c'est comme un crescendo dans la tourmente qui est très bien amenée. La dernière scène
spoiler:
(le petit garçon entouré par les policiers
) a un côté poignant. Dommage tout de même que nous n'ayons pas eu de façon formelle le fin mot de l'histoire, spoiler: même si on est sûrs à 99 % que la mère du jeune Oskar est bien la voleuse.
) a un côté poignant. Dommage tout de même que nous n'ayons pas eu de façon formelle le fin mot de l'histoire, spoiler: même si on est sûrs à 99 % que la mère du jeune Oskar est bien la voleuse.
Remarquable film, sans une goutte de pathos, sans un poil de gras ! Bien loin des "films de salle des profs", où il y a toujours un débutant gentil et naïf, un sadique, un aîné bougon et bienfaisant, et où dégoulinent les bons sentiments, voilà une situation, une vraie, où personne ne peut s'identifier à un personnage sans se trouver très vite dans l'inconfort. Montage ferme, interprétation au cordeau!
La salle des profs est film puissant, servi par une mise en scène classique mais déterminée : un huis clos étouffant – on ne sort jamais de l’intérieur du collège, avec ses lignes architecturales droites et froides. Un film servi par des jeunes acteurs (collégiens) remarquables et une actrice principale exceptionnelle dans son rôle de prof.
La toile de fond est un collège tranquille. Mais dès les premiers plans, le scénario bascule dans le thriller dont le rythme ne baissera jamais. Sans jamais laisser de côté la raison de fond du film : ausculter les relations entre professeurs eux-mêmes, avec leurs élèves, et avec les parents. Très riche sur tous les plans, il montre comment parents et élèves instituent des rapports de force éventuellement destructeurs, comment les erreurs du corps enseignant peuvent prendre des proportions dramatiques, comment il essaie de rester soudé pour faire face à cette adversité – au risque d’un corporatisme contestable « Ce qui se passe en salle des profs reste en salle des profs ».
Leonie Benesch est à l’écran de bout en bout pour incarner avec justesse une Clara Nowak très engagée dans son métier, inspirée pédagogiquement, maîtrisant et dynamisant ses élèves, juste à leur égard, lucide sur les erreurs de ses collègues… Mais non elle n’est pas parfaite, elle commettra des erreurs ! Davantage encore lorsque le tourbillon de la rumeur et de la demande de vérité s’accélérera. Chacun - professeurs élèves et parents - raconte la vérité à son avantage, chacun use de ses mots pour se positionner. De quoi en perdre la tête.
C’est un film réaliste, glaçant, passionnant, on ne sort pas indemne.
La toile de fond est un collège tranquille. Mais dès les premiers plans, le scénario bascule dans le thriller dont le rythme ne baissera jamais. Sans jamais laisser de côté la raison de fond du film : ausculter les relations entre professeurs eux-mêmes, avec leurs élèves, et avec les parents. Très riche sur tous les plans, il montre comment parents et élèves instituent des rapports de force éventuellement destructeurs, comment les erreurs du corps enseignant peuvent prendre des proportions dramatiques, comment il essaie de rester soudé pour faire face à cette adversité – au risque d’un corporatisme contestable « Ce qui se passe en salle des profs reste en salle des profs ».
Leonie Benesch est à l’écran de bout en bout pour incarner avec justesse une Clara Nowak très engagée dans son métier, inspirée pédagogiquement, maîtrisant et dynamisant ses élèves, juste à leur égard, lucide sur les erreurs de ses collègues… Mais non elle n’est pas parfaite, elle commettra des erreurs ! Davantage encore lorsque le tourbillon de la rumeur et de la demande de vérité s’accélérera. Chacun - professeurs élèves et parents - raconte la vérité à son avantage, chacun use de ses mots pour se positionner. De quoi en perdre la tête.
C’est un film réaliste, glaçant, passionnant, on ne sort pas indemne.
Mal joué, filmé à la hache (les plans ne durent pas plus de 5 secondes ce qui donne mal à la tête), intrigue inintéressante. Bref un ratage complet. J'ai réussi à tenir 30 minutes dans la salle. Si on me dit que ce film est un bon film alors je dois changer de monde. Même les avengers c'est mieux, pour dire.
Le film qui a été choisi comme représentant de l'Allemagne pour les
Oscars. Le long-métrage traite des vols dans les collèges et les lycées et se révèle captivant dans une ambiance asphyxiante. Ce qui retient le réalisateur, c'est l’atmosphère qui va régner autour de cette professeure principale nommée Clara, jouée par Leonie Benesch, une actrice remarquable. Son enquête démarre lorsque des vols sont commis dans la salle des professeurs, et ce qu'elle apprend bouleverse le quotidien de l'établissement, tout comme la vie de cette héroïne. La mise en scène est vraiment fascinante. Avec un casting secondaire excellent et une musique qui accompagne de manière remarquable ce film poignant et difficile.
Oscars. Le long-métrage traite des vols dans les collèges et les lycées et se révèle captivant dans une ambiance asphyxiante. Ce qui retient le réalisateur, c'est l’atmosphère qui va régner autour de cette professeure principale nommée Clara, jouée par Leonie Benesch, une actrice remarquable. Son enquête démarre lorsque des vols sont commis dans la salle des professeurs, et ce qu'elle apprend bouleverse le quotidien de l'établissement, tout comme la vie de cette héroïne. La mise en scène est vraiment fascinante. Avec un casting secondaire excellent et une musique qui accompagne de manière remarquable ce film poignant et difficile.
Film d'une rare intensité. Haletant, sur la brèche. Une comédienne incroyable de vérité. Un univers impitoyable.
Tout ce que décide de faire l’héroïne se retourne contre elle. Comme dans une fable sauf qu’on ne comprend pas la morale de l’histoire. Pourtant la promesse est captivante et la tension monte très haut. Pourquoi ne voit on enseigner que la jeune prof ? On a l’impression qu’elle seule croit à ce qu’elle fait. Elle est intelligente et dispose d’un arsenal pédagogique très intéressant. Est elle punie pour cela ? Idem on ne la voit que dans la classe dont elle est prof principale, prof de maths et d’EPS.
Ces choix contribuent au sentiment d’asphyxie qui va crescendo tout au long du film. Le cinéaste a sans doute voulu représenter toutes les contradictions du milieu scolaire actuel en Allemagne et la difficulté d’enseigner. Et il a choisi une actrice formidable pour porter son propos. Bravo a elle. L’immersion dans le quotidien d’un collège allemand augmente l’intérêt du film et le niveau de maths en cinquième est bluffant !
Ces choix contribuent au sentiment d’asphyxie qui va crescendo tout au long du film. Le cinéaste a sans doute voulu représenter toutes les contradictions du milieu scolaire actuel en Allemagne et la difficulté d’enseigner. Et il a choisi une actrice formidable pour porter son propos. Bravo a elle. L’immersion dans le quotidien d’un collège allemand augmente l’intérêt du film et le niveau de maths en cinquième est bluffant !
Avec ce film le réalisateur nous offre un thriller psychologique dans le cadre du huis clos d'un collège qui fait ressortir les maux de la société, violence, racisme, suspicion. Une professeure animée par la volonté de réussite de ses élèves dans un esprit de justice et de loyauté se retrouve sans vraiment le vouloir au sein d'un conflit qui mêle, professeurs, élèves, parents. La salle des profs est en miroir de la salle de classe avec son lot de violences verbales. La réalisation et le scénario sont classiques, linéaires et entretiennent un véritable suspense où on voit la professeure en proie au doute. Les interprétations sont à la hauteur et rendent ce film saisissant de vérité. La nomination aux oscars 2024 dans la catégorie films étrangers est amplement méritée.
Une situation dans un lycée qui n’est probablement pas isolée.
Le scénario, qui nous tient en haleine jusqu’à la fin, montre de manière très fine, la difficulté du métier, même dans des locaux magnifiques et… des salaires acceptables !
Le scénario, qui nous tient en haleine jusqu’à la fin, montre de manière très fine, la difficulté du métier, même dans des locaux magnifiques et… des salaires acceptables !
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