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    La Salle des profs
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    Pierre
    Pierre

    19 abonnés 176 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 6 mars 2024
    Je comprends pourquoi le film a secoué les allemands. On est limite aux heures sombre de l'histoire de l'Allemagne. Quand on accuse quelqu'un faut être sûr et avoir des preuves solides. Sinon c'est le début d'une descente aux enfers pour une salle de classe et qui entraîne le reste de l'établissement. Qui pourrait chamboulé des vies.
    capirex
    capirex

    92 abonnés 309 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 6 mars 2024
    Excellent film d'lker Çatak qu'il réalise comme un thriller captivant où sont posé les bonnes questions sur les multiples enjeux du système éducatif ! Leonie Benech , formidable comédienne , livre une performance exceptionnelle, tout en nuances, et cristallise parfaitement la douleur et les attentes liés au métier d’enseignant !
    Yves G.
    Yves G.

    1 461 abonnés 3 488 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 6 mars 2024
    Carla Nowak (Leonie Benesch, des faux airs d'Isabelle Huppert) vient de prendre un poste d'enseignante dans un collège. Une série de vols y ont été commis. L'enquête pour trouver le coupable et les moyens déployés pour l'identifier vont semer la discorde parmi les professeurs, les élèves et leurs parents.

    Il est difficile de présenter ce film dont le scénario, finement ciselé, est constitué d'un enchaînement d'évenements dont on ne peut rien révéler sans gâcher le frisson pris à leur découverte. Si toute son action se déroule entre les murs d'un collège, on est loin de l'ambiance bon enfant des films français qui ont le même cadre, dont on se demande parfois s'ils n'ont pas été financés en sous-main par l'Education nationale pour susciter les vocations : "Un métier sérieux", "La Vie scolaire", "Les Héritiers", "Entre les murs"…

    "La Salle des profs" est un film à déconseiller aux futurs enseignants. Car leur vocation aura bien du mal à résister au sort réservé à son héroïne. La sympathie spontanée qu'on éprouve pour elle est mise à rude épreuve par la succession d'infortunes injustes qu'elle subit alors qu'elle veut simplement bien faire. Le scénario de La Salle des profs a le don de la placer systématiquement face à ses contradictions, quand elle essaie de se sortir d'un mauvais pas au risque que ses bonnes intentions ne causent des conséquences pires encore.

    Avec beaucoup de finesse, "La Salle des profs" interroge les notions de justice, de culpabilité, de faute, de pardon... autant de grands concepts qui pourraient donner lieu à des développements pontifiants ou à des situations manichéennes, mais dont le film a au contraire l'intelligence de montrer les ambiguïtés sinon les apories.

    "La Salle des profs" est un film étouffant qui n'offre aucune respiration hors des murs où il est enfermé et dont le rythme jamais ne faiblit. Son rythme va crescendo. Son final est un peu décevant et on aurait aimé que son scénariste trouve pour l'achever une ficelle aussi astucieuse que celles dont le film est tout du long tissé.
    Cinememories
    Cinememories

    482 abonnés 1 465 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 6 mars 2024
    "L’école est comme une deuxième maison, aussi bien pour les élèves que pour les enseignants. Tous sont colocataires et forment une famille d’une certaine manière, mais cet art de vivre possède des limites lorsque la communauté de la salle des profs est amenée à douter de sa cohésion. La sérénité n’est plus et une épidémie névrotique se propage dans les enceintes d’un établissement scolaire que l’on ne quitte jamais. Une étude sociale d’une intensité dramatique redoutable !"

    "Loin de la ranger dans le même tiroir que les androïdes qui récitent leurs cours par obligation, l'enseignante s’investit énormément dans sa vie de classe en stimulant ses élèves les plus passifs. L’écoute lui est donc primordiale. Ce qui n’est malheureusement pas suffisant pour la protéger d’une kleptomanie ambiante, qui vire à une épidémie de démence. La dissection des relations de pouvoir se met alors en place. Carla Nowak est prise en étau entre sa bienveillance à l’égard de ses élèves et un sentiment d’injustice qui l’isole de ses collègues. [...] Loups et moutons sont logés à la même enseigne, dorment dans le même enclos, échangent les rôles au besoin, c’est une hallucination collective qui s’abat dans ce collège, véritable microcosme du monde extérieur."

    "La Salle des Profs redouble d’efficacité dans ses séquences les plus explosives, dignes d’un thriller psychologique. Le dilemme moral au centre du débat nous garde en alerte et nous implique de plus en plus dans une étude sociale où l’on pourrait se reconnaître, où l’on a déjà été confronté à cette intensité saugrenue, authentique et malaisante."

    Retrouvez ma critique complète sur Le Mag du Ciné.
    velocio
    velocio

    1 304 abonnés 3 135 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 6 mars 2024
    Pour la première fois, les spectateurs français vont avoir accès sur grand écran à un film du réalisateur allemand İlker Çatak. En effer, ses 3 longs métrages précédents avaient certes tous été visibles en France, mais seulement sur la chaîne franco-allemande Arte. Présenté dans la section Panorama lors de la Berlinade 2023, "La salle des profs" a ensuite remporté 4 "Lolas" lors des German Film Awards 2023 (l'équivalent allemand des Césars) dont ceux du meilleur film et de la meilleure comédienne. "La salle des profs" a été retenu pour représenter l'Allemagne aux Oscars dans la catégorie "Meilleur film international". Une catégorie où ce film aurait dû "rencontrer" "Anatomie d'une chute" sans la mesquine tentative de vengeance orchestrée par un commité de sélection français sous influence, tentative qui a fait Pschitt, "Anatomie d'une chute" ayant été récupéré dans la catégorie supérieure, celle du meilleur film, par l'Académie des Oscars. Mais pourquoi parler de "rencontre" entre le film allemand et le film français ? Tout simplement, parce que ce sont des films qui sont très proches l'un de l'autre : même intensité, même tension, mêmes interrogations sur la recherche de la vérité ou, plutôt, d'une vérité, même performance éblouissante du personnage principal, une femme dans les 2 cas. Dans "La salle des profs", nous sommes dans un lycée allemand dans lequel une série de vols a lieu en salle des profs. Carla Nowak, une jeune prof de mathématiques et d'EPS en classe de 5ème, nouvelle dans l'établissement et qui, dès son arrivée a cherché à créer un lien de confiance et de respect avec ses élèves, n'apprécie pas la méthode utilisée au sein de l'établissement pour mettre la main sur le ou la coupable des vols et elle décide de mener sa propre enquête. Elle le fait en s'écartant de ce qui est moralement autorisé : elle tend un piège au coupable en laissant dans la salle des profs son portefeuille rempli de quelques billets et un dispositif permettant de filmer ce qui se passe. Le dispositif va fonctionner mais les l'atmosphère ne va pas s'arranger pour autant dans l'établissement, bien au contraire. Ce film sur la suspicion et sur la délation doit beaucoup à l'exceptionnelle comédienne qui interprète le rôle de Carla Nowak. Il s'agit de Leonie Benesch, une actrice qu'on avait déjà rencontrée dans, entre autres, "Le ruban blanc" de Michael Haneke et "Les leçons persanes" de Vadim Perelman et qui jouait le rôle de Cécile de Grèce, sœur du Duc d'Edimbourg, dans "The Crown"
    Marie L.
    Marie L.

    5 abonnés 39 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 4 mars 2024
    Un thriller-Huit-clot dans un lycée, Haletant et maîtrisé de bout en bout. De bon choix de cadrage pour habiller cette descente aux enfers...je comprends bien pourquoi ce film a bouleversé l'Allemagne
    Jipéhel
    Jipéhel

    30 abonnés 195 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 2 mars 2024
    Un cas d’école

    C’est le 1er film de l’allemand İlker Çatak qui nous est donné de voir en salle, ces trois précédents n’ont été diffusés que sur Arte. Ces 94 minutes sous très haute tension sont remarquables à tous les égards. Alors qu'une série de vols a lieu en salle des profs, Carla Nowak mène l'enquête dans le collège où elle enseigne. Très vite, tout l'établissement est ébranlé par ses découvertes. Un huis clos dramatique et oppressant qui tient en haleine jusqu’à l’ultime minute, servi par un excellent casting et une réalisation plus que soignée. Une belle découverte.
    Notre réalisateur et son coscénariste se connaissent depuis l’enfance. En se remémorant leurs années collège, ils se sont souvenus de vols perpétrés par deux garçons de leur classe et de l’irruption en classe de plusieurs profs exigeant : Toutes les filles sortez. Les garçons, mettez vos porte-monnaie sur la table ! Stupeur et traumatisme ! Les choix de nous enfermer dans l’enceinte du collège et de ne rien savoir de la vie extérieure de l’héroïne sont évidemment très forts. Quoi qu’on en pense, Le caractère d’une personne finit toujours par se révéler au moment de prendre des décisions difficiles, quand elle est sous stress ou qu’elle doit gérer des problèmes. Ce qui se vérifie amplement ici. Quant au microcosme du collège, il reflète parfaitement notre société avec ses jeux de pouvoir, ses inégalités et ses injustices, sans oublier un certain nombre de discriminations plus ou moins présentes. Ce film très bien écrit, propose une expérience qui remet en question les principes entre enseignants et élèves, et qui invite à réfléchir sur la réalité complexe à laquelle sont confrontés ceux qui exercent le métier d'enseignants. Excellent, malgré sa fin brusque et laissant la voie ouverte à toutes les interprétations.
    Découverte en 2009 dans l’extraordinaire Ruban blanc de Haneke, on retrouve avec plaisir Leonie Benesch, remarquable actrice qui fait ici étalage de tout son talent. Elle est fort bien entourée par Michael Klammer, Rafael Stachowiak, Anne-Kathrin Gummich et le jeune Oskar Kuhn, entre autres. Ce film concourt aux Oscars 2024 dans la catégorie Meilleur film international, aux côtés de Moi, capitaine, Perfect Days, Le Cercle des neiges et La Zone d'intérêt. Vue la concurrence, je n’en ferai pas mon favori, mais cela donne une idée de sa qualité. A voir, mais vous n’en sortirez pas indemnes.
    Bart Sampson
    Bart Sampson

    342 abonnés 646 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 27 février 2024
    La salle des profs analyse les conséquences induites par la suspicion envers autrui dans l'environnement ultra inflammable d'une école allemande.
    On y voit s'exprimer des comportements qui font écho à une atmosphère xénophobe et néo fasciste qui inquiète actuellement en allemagne.

    Le film est rythmé et les acteurs assez bons.

    J'ai juste regretté une fin en queue de poisson qui laisse au spectateur le soin de se faire sa propre "fin" et qui laisse pas mal de questions en suspens ( dont celle originelle de " a t elle volé ou non ?" ).

    Le film reste tout de même intéressant et pour cette raison je le recommande.
    Mons56
    Mons56

    1 critique Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 9 février 2024
    Engrenage inattendu, une belle réalisation, de nos interprètes, petit bijoux. Le milieu scolaire comme miroir de notre société contemporaine
    jerome s.
    jerome s.

    4 abonnés 84 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 6 février 2024
    Incroyable, prodigieux, spectaculaire. trop de chose à dire mais si vous voulez quelques indices, c'est un film qui joue sur la tension, il n'y a aucun moment d'accalmie, la prof subit littéralement la situation, c'est un film qui est totalement sous tension. Et qui interroge la culpabilité et la dénonciation dans la société Allemande (bien que le film exagère peut être certains traits, après ça je ne sais pas).
    Fiers R.
    Fiers R.

    98 abonnés 423 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 2 février 2024
    L’Allemagne a eu raison d’envoyer ce long-métrage aux Oscars pour la représenter dans la catégorie du meilleur film étranger. Dans la même veine que notre champion national « Anatomie d’une chute », ce long-métrage à l’écriture parfaite et implacable est la première petite claque de 2024. Constamment sous tension, haletant et oppressant, il mêle habilement drame et suspense dans le contexte d’un collège germanique où une enseignante va vivre une véritable épreuve psychologique suite à un engrenage totalement fou. « La salle des profs » est le genre de film qui nous met KO et nous fait rager tellement ce qu’endure le personnage principal nous révolte et nous prend aux tripes...

    Tout commence avec des petits vols dans un collège allemand de province qui vont provoquer des réactions en chaîne et véritablement impacter une professeure, fraîchement arrivée, et la pousser dans ses retranchements. Sur ces prémisses, le cinéaste turc Ilker Çatak va tisser un suspense à couper le souffle qui nous happe durant une heure et trente minutes de la première à a dernière image. Un véritable tour de force inattendu à l’écriture ciselée confinant à la perfection. Après « La Vague », autre monument de cinéma germanique se déroulant également dans le milieu scolaire, on peut dire que l’école sied admirablement bien au cinéma allemand.

    C’est le premier film du cinéaste allemand d’origine turc à sortir en salles, ses autres productions passées étant destinées à la mythique chaîne franco-allemande Arte. Et pour une première, c’est un coup de maître tant « La salle des profs » ne souffre d’aucun défaut notable si ce n’est sa fin quelque peu abrupte et sibylline. Elle peut se défendre mais il est vrai qu’on aurait aimé une conclusion plus parlante. En revanche, on comprend le choix des décisionnaires culturels allemands d’avoir choisi ce film pour les représenter puisqu’il fait finalement partie des cinq finalistes qui vont concourir pour la statuette dorée (même si ses chances sont minces face à d’autres concurrents plus prestigieux et surtout le probable gagnant qu’est « La Zone d’intérêt »). Rappelons que « Anatomie d’une chute » n’a pas été choisi par la France mais que le film fait un beau pied de nez au comité de sélection puisqu’il concourt dans cinq catégories reines.

    Notre Palme d’or 2023 a d’ailleurs beaucoup d’accointances avec ce petit bijou de cinéma qu’est « La salle des profs ». Un scénario proprement machiavélique et extrêmement captivant malgré son côté verbomoteur, un suspense très bien négocié et addictif, une actrice principale en état de grâce et un climat oppressant du meilleur effet. Ici, le tempo narratif est impeccable et la tension ne retombe jamais. Les événements vécus par cette enseignante bien sous tous rapports sont agaçants et obligent un certain investissement du spectateur qui peste contre les développements de cette affaire et les injustices et incompréhensions ayant court. On pense un peu à ces œuvres où des personnes saines d’esprit sont internées contre leur gré ou celles qui voient une injustice flagrante, quelle qu’elle soit, impunie.

    Léonie Benesh est impressionnante en professeur de mathématiques qui va être victime et partie prenante d’une affaire rocambolesque ayant des conséquences sur les élèves, les professeurs, l’administration et toute la vie scolaire d’un lycée. Comme des dominos qui s’abattent selon le principe d’une réaction en chaîne donc, un acte de vol va complètement influencer quelques jours de sa vie au lycée. La caméra alerte et toujours en mouvement ne va jamais lâcher les semelles de l’actrice, participant à l’immersion dans ce microcosme singulier qu’est un collège. Benesh, dans la moindre de ses expressions, nous fait partager toutes ces émotions de manière optimale entre résilience, crainte, incompréhension, empathie et révolte. Une prestation hors du commun dans la lignée de celle de Sandra Hüller.

    « La salle des profs » est court, resserré, ne perd pas de temps avec des circonvolutions inutiles et brosse aussi le portrait d’un système éducatif sur le qui-vive où les enseignants peuvent être coincés entre élèves irrespectueux ou difficiles, parents susceptibles et incapables d’entendre une critique de leur progéniture et direction marchant sur des œufs. Entre racisme, harcèlement, préjugés, manque de moyens, on croque le système éducatif de manière universelle par le biais d’un thriller malin et terriblement addictif. Une excellente surprise que ce long-métrage qui mérite d’être vu par le plus grand nombre et dont on ne ressort pas indemne, mais sonné, essoufflé et conquis. Une œuvre humble mais surprenante et qui coche toutes les cases d’un suspense malin et réussi.

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    tieta
    tieta

    7 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 23 janvier 2024
    Très bon film! Ambiance, thématique, comédiens, tension dramatique. Non manichéen et qui interroge sur les rapports entre profs, élèves/profs, collègues, entre élèves et avec les parents. Ça change vraiment des autres films. Je recommande et en VO absolument !!!
    Simon Bernard
    Simon Bernard

    141 abonnés 555 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 22 janvier 2024
    Madame Nowak enseigne les mathématiques dans un collège en Allemagne. Elle entretient de bonnes relations avec ses élèves de cinquième et garde ses distances avec ses collègues enseignants. Lorsque des vols commencent à avoir lieu dans l'établissement, la jeune femme est placée au coeur de l'affaire qui divise en deux élèves, parents et professeurs. En salle le 6 mars.

    spoiler: "la salle des profs" est une affaire sordide qui part d'un bon sentiment de Mme Nowak. Droite dans ses bottes et attachée à la question de la justice et de l'honnêteté, elle ne se rend pas compte que ces éléments ne comptent plus dans notre société moderne. Ce film est avant tout l'apprentissage à ses dépens du fonctionnement de notre monde : la preuve importe autant que la manière de l'obtenir. J'ai aimé la transformation rapide du collège en guerre de chapelles, et la fin ouverte qui admet ne pas savoir comment rétablir la paix sociale. Pas de happy-ending pour Mme Nowak, comme cela se passerait dans la vraie vie.
    Zedda Zogenau
    Zedda Zogenau

    2 abonnés 28 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 31 décembre 2023
    Etrange mais vrai! Enfin un film en langue allemande qui aborde avec sérieux et cohérence les profondeurs psychologiques de la société d'immigration de la République fédérale.

    L'école ne fournit en fait que le contexte dans lequel ce thriller psychologique moderne peut se dérouler de manière adéquate. Les images au format normal reflètent la pression et l’enfermement dans lesquels se trouvent tous les personnages représentés. Il est clair depuis longtemps que Léonie BENESCH possède une stature internationale. Mais Eva LÖBAU, connue comme la détective de la série télévisée allemande TATORT, livre une très excellente performance. Super!
    L'enfant acteur Leonard STETTNISCH est également phénoménal. J'ai trouvé mon espoir allemand pour l'OSCAR, même si je pense aussi que RED SKY est fantastique. Tout comme AFIRE, le film de Petzold joue déjà plutôt bien dans les salles américaines. Voyons! Peut-être que la prochaine soirée OSCAR sera à nouveau particulièrement excitante...
    FaRem
    FaRem

    8 657 abonnés 9 533 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 25 novembre 2023
    Une accusation peut avoir de lourdes conséquences, et ce peu importe sa nature... Proposition de l'Allemagne pour la 96e cérémonie des Oscars et déjà récompensé dans de nombreux festivals, "Das Lehrerzimmer" se déroule dans un collège qui est secoué par une série de vols... Après une scène gênante avec un élève et ses parents, Carla, une jeune professeure enthousiaste, tente quelque chose pour trouver le coupable et fait une découverte... Lorsqu'elle se décide à parler, c'est le début de l'effondrement d'un système... Une fracture alimentée par des préjugés et de la défiance qui entraine une perte de confiance totale entre les élèves et le corps enseignant tandis que ces derniers ne sont pas non plus sur la même longueur d'onde. Le coup de force d'Ilker Çatak, c'est de nous faire arrêter de penser au coupable. La situation prend tellement des proportions énormes que l'on se demande jusqu'où ça va aller. On en vient même à craindre le pire comme spoiler: lors de la scène où Oskar revient alors qu'il est suspendu pour avoir frappé son enseignante.
    Du stress, de la paranoïa et une tension à son comble dans ce drame qui prend des airs de thriller sous très haute tension. Un film rondement bien mené et dérangeant qui est haletant et captivant jusqu'au dernier plan. Un très bon film sur le système scolaire et la société...
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