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    La Salle des profs
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    Soazic
    Soazic

    5 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 24 mars 2024
    TReS BON FILM avec l'actrice principale formidable dans son rôle qui cherche la vérité tout en essayant de protéger les
    enfants. Jusqu'à la fin du film on s'attend à un dénouement qui n'aura pas lieu. Un peu déçue par la fin .
    Chris58640
    Chris58640

    211 abonnés 757 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 10 mars 2024
    Le film du réalisateur allemand Ilker Catak aurait pu passer un soir à la TV sur ARTE . Mais ça aurait été dommage que ce film ne connaisse pas le grand écran car c’est à jour un des meilleurs que j’ai vu en 2024. Le film, qui ne dure que 1h40, semble plus long, non pas parce qu’on s’y ennuie, mais parce que la pression qui enserre, scènes après scènes, la jeune professeur de mathématique devint tellement étouffante qu’on a l’impression que les minutes s’étirent en longueur. Le film part pied au plancher et débute par une scène qui met d’emblée assez mal à l’aise : spoiler: des collégiens sont mis sous pression pour dénoncer un camarade qui aurait « une attitude inhabituelle » ou « un nouveau portable », et cela finit par tomber sur … Ali, d’origine étrangère.
    Immédiatement, on a compris qu’on a mis le pied dans un panier de crabe. Utilisant une musique tout simple (un tempo électronique, toujours le même, dans les moments de tension), une réalisation très sobre, presque scolaire (film cadré 4/3 comme sur une vieille TV), le réalisateur prends le parti de ne jamais sortir de l’enceinte du collège, spoiler: sauf juste une fois, dans une scène de grande tension
    . Mais la jeune Carla Nowak, on ne la verra jamais à l’extérieur s’épancher sur ses problème, ni la personne rapidement confondu comme le voleur : on reste obstinément dans le petit monde clos du collège ce qui accentue, de facto, l’impression de « cocotte-minute ». C’est la comédienne Léonie Benesh qui donne corps de façon très sobre et très juste cette professeur de mathématique et de sport (c’est apparemment possible en Allemagne) qui se retrouve piégée spoiler: par sa bonne volonté et ses sentiments altruistes dans un monde qui ne supporte plus la nuance et la retenue. Elle veut toujours défendre tout le monde, tente systématiquement de parlementer, de jouer les médiatrices, de tempérer les emportements et au bout d’un moment, on a envi e de la secouer pour lui faire comprendre que cela va surtout avoir pour effet de voir tout le monde concentrer sur elle sa rancœur.
    Le scénario, qui pourrait s’apparenter à un engrenage infernal, nous emmène au bord du gouffre. On a l’impression qu’on pourrait basculer dans le drame absolu à tout moment. Heureusement, on est en Allemagne et pas aux USA , sinon on aurait pu craindre de voir une arme sortir d’un sac ou d’un cartable ! « La Salle des Profs » apporte des éléments de réflexions sur un monde éducatif qui est à l’image de la société. Non, la salle de classe et la salle des profs ne sont pas des « sanctuaires » ou des « cocons », spoiler: dans les collèges on pratique la délation, on transforme les victimes en coupables et les coupables en victimes, on se ligue contre les plus faibles. Les jeunes élèves ne sont pas en reste, j’en veux pour exemple ces apprentis journalistes qui se prennent pour Bob Woodward et Carl Bernstein et qui manipulent des notions trop grandes pour eux, comme la liberté de la presse, la liberté d’expression, l’investigation, notions qu’à l’évidence ils sont trop jeunes pour parfaitement comprendre. Ce qui est édifiant dans ce film, c’est la facilité avec laquelle une jeune femme pleine d’altruisme, victime d’un vol, se retrouve en en position de coupable. Et en miroir, l’aplomb avec lequel (ou la) coupable, loin de faire amende honorable et toute honte bue, se pose en victime.
    C’est toute la problématique de la société d’aujourd’hui qui s’illustre ici, ce qui se joue dans ce collège allemand n’est pas si éloigné de ce que ce joue au Congrès américain, par exemple. spoiler: Au milieu de cet affrontement il y a un jeune élève un gamin très doué à laquelle cette histoire de quelques euros va causer un tort considérable, on en est désolée pour lui.
    « La Salle des Profs » est un film sans prétention dans sa forme, que certains trouverons peut-être indigne d’une salle de cinéma. Mais sur le fond, c’est un film fort, dérangeant et qui éclaire d’une lumière crue des problématiques qui vont bien au-delà d’une simple salle de classe.
    domit64
    domit64

    50 abonnés 259 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 11 mars 2024
    A vouloir aborder trop de sujets : délation, fake News, préjugés, ce film n’en traite vraiment aucun. De plus, ce,film comme beaucoup actuellement) laisse le spectateur sur sa faim…. C‘est d’autant plus dommage que « la salle des profs » cherchent également à dénoncer cette tergiversation aujourd’hui coutumière. Les acteurs et actrices sont très bons, la musique évite le stress et la tension qu’aurait pu générer l’enquête. A voir tout de même.
    Nine
    Nine

    7 abonnés 97 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 11 mars 2024
    Une histoire banale au départ, mise en scène avec un budget modeste. Au final un film subtil et étouffant. Moralité : ne vous mêlez pas des histoires des autres ? l'enfer est pavé de bonnes intentions ? le bonheur est-il de ne rien voir, ne rien dire, ne rien entendre ?
    Adelme d'Otrante
    Adelme d'Otrante

    175 abonnés 1 141 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 11 mars 2024
    La découverte de vols dans la salle des profs d’un lycée allemand progressiste met à mal toute la structure pédagogique, professionnelle et morale de l’établissement. Le réalisateur a l’excellente idée d’aborder son terrain de jeu comme une micro-société où la salle des profs représenterait les arcanes du pouvoir, la salle de cours la société civile et le journal du lycée les médias. Leonie Benesch y est admirable comme professeur et comme actrice.
    Gregory S
    Gregory S

    26 abonnés 578 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 11 mars 2024
    Excellent film allemand, sur un sujet qui paraît anecdotique le réalisateur a réussi à faire une oeuvre forte, où tout le monde peut se retrouver, et pas seulement les professionnels. Je remarque que l'école en Allemagne n'est pas si dissemblable que l'école française.
    La musique est angoissante, la lumière bleue glaciale soutient le suspense du film, la jeune actrice allemande est aussi belle que juste, on croirait vraiment une vraie prof. Et je trouve qu'il y a de vraies.iddes de réalisation dans ce film. Cinéaste à suivre.
    Christoblog
    Christoblog

    828 abonnés 1 674 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 10 mars 2024
    Contrairement à la majorité des commentateurs, je n'ai pas vraiment apprécié le film d'Ilker Çatak.

    Si ce tableau d'une professeur allemande d'origine polonaise est assez bien réalisé, j'ai trouvé le contenu qu'il propose trop programmatique pour être convaincant.

    Ce film est en effet régit par une règle stricte : chaque personnage, défini en début de film en fonction de ses caractéristiques socio-culturelles, ne variera pas de trajectoire tout au long de l'histoire, rendant chaque péripétie hautement prévisible.

    La jeune prof restera donc enfermée dans des idéaux qui l'amène à prendre mauvaise décision sur mauvaise décision, ses collègues sont cantonnés dans le rôle d'égocentriques mesquins et brutaux, la direction est quant à elle réduite à un désengagement prudent, l'assistante sociale à une présence compatissante et silencieuse, alors que les élèves qui éditent le journal seront jusqu'au bout des Robespierre sans scrupules.

    Dans la classe, la répartition des rôles est aussi fixée dès le début et ne bougera plus, incluant le jeune harceleur blond comme un petit fasciste, et bien entendu au fond de la classe. Le personnage le plus emblématique de ce casting amidonné est la victime de la dénonciation, condamnée à errer dans les plans du film comme une âme au purgatoire : les cheveux toujours mouillés, le regard vague et la hargne douloureuse.

    Puisque Çatak se place délibérément dans le champ du thriller psychologique et moral, il est impossible de ne pas comparer son film à ceux d'Asghar Farhadi ou à Anatomie du chute, d'autant plus que les points communs avec ce dernier sont nombreux (quasi huis-clos, indécision sur la réalité des faits, confrontation de plusieurs points de vue sur des questions d'ordre moral). La comparaison n'est pas l'avantage du film allemand, tant le film de Justine Triet est infiniment plus nuancé dans son propos, permettant à ses personnages d'évoluer au grès des péripéties, et au spectateur de traverser de nombreux états de conscience différents.

    Ici, le film n'inspire finalement qu'un seul sentiment, la consternation de voir cette pauvre prof isolée s'enfermer elle-même dans un écheveau d'erreurs évitables. J'en ai ressenti une certaine frustration, accentuée par le fait que le scénario n'évite pas certains poncifs lourdingues (le Rubik's cube...).

    Faites vous donc votre propre idée.
    Jmartine
    Jmartine

    167 abonnés 673 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 10 mars 2024
    Nommé à l'oscar du meilleur film étranger, « La Salle des profs », du réalisateur et scénariste germano-turc Ilker Catak montre comment un simple vol d'argent dans un collège peut dégénérer en paranoïa collective.... Des professeurs de l’établissement décident d’ouvrir une enquête, en interrogeant notamment les élèves et plus particulièrement les garçons que les filles, priées de sortir...La méthode pousse à la délation et c’est Ali, fils d’immigrés qui est suspecté…avant d’être finalement disculpé, ses parents convoqués ayant justifié la présence de l’argent dans le porte-monnaie de leur fils. Carla Nowak (Leonie Benesch, intense) vient de rejoindre comme enseignante le collège elle se montre très sensible à ce que les élèves ne soient pas stigmatisés ou traumatisés, veille à ce que ses collègues ne dépassent pas certaines bornes…Mais c’est finalement elle qui dépassera les bornes, agacée par les discussions paranoïaques qui gangrènent la salle des profs, Carla décide d’y laisser son ordinateur (et sa webcam) allumé, avec son portefeuille en guise d’appât… Non seulement quelqu’un mord à l’hameçon, mais les antagonismes sous-jacents de l’école (ses rapports de force et inégalités) remontent alors à la surface. Confrontant l’employée administrative (par ailleurs la mère d’Oskar, d’un de ses meilleurs élèves) qu’elle pense être coupable du vol, la jeune professeure se heurte à un mur de déni et d’indignation et décide de se tourner vers sa hiérarchie. Dès lors se délitent ses certitudes morales : a t-elle réagi en « justicière » souhaitant disculper des élèves jusqu’ici injustement accusés, ou a t-elle plutôt, en dénonçant sa collègue, contribué à renforcer un climat de suspicion ? Le récit, tendu et inquiétant, va suivre Carla au plus près, sans jamais quitter le collège. Carla va se trouver prise dans une spirale implacable qui va remettre en question toutes ses certitudes. De la difficulté d'enseigner aujourd'hui quand la rumeur, amplifiée par les réseaux sociaux, la violence des enfants, la pression de leurs parents, le flottement des responsables, la chappe du politiquement correct, prend le pas sur les faits.
    Le soupçon, se propageant à l’ensemble du collège, va ébranler toute la communauté éducative, et personne ne sera épargné : professeurs, parents d’élèves, direction et bien évidemment les élèves eux-mêmes, pour la plupart épris de justice, mais facilement manipulables… « La salle des profs » relève d’un cinéma efficace, nerveux et haletant…mais à vouloir embrasser trop de sujets, harcèlement, culture de l’effacement, fake news, préjugés sociaux, discrimination…il en devient agaçant…
    Corinne76100
    Corinne76100

    44 abonnés 291 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 10 mars 2024
    Film très prenant qui laisse installer une montée de suspens au compte goute. Même si le personnage principal de la prof de maths est assez naïf et manque de caractère. On reste un peu dubitatif sur la dernière scène et l'intrigue initiale (le vol) passe au second plan et l'on n'en connait pas l'issue.
    Ferreira Lisa
    Ferreira Lisa

    1 abonné 43 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 10 mars 2024
    Bravo pour le réalisme du film. Être prof ce n’est pas que donner cours. Être prof c’est gérer tout un tas d’éléments extérieurs, c’est interagir avec les élèves, les parents, les collègues. Le scenario, bien trouvé, met en exergue tous ces éléments et montre comment une situation peut dégénérer, montre le poids sur les épaules des profs, comment les moindres actions sont scrutées, peuvent être interprétées et se retourner contre la personne. C’est aussi une vocation, s’engager à faire grandir l’enfant sur différents plans et y croire, ne pas vouloir lâcher.
    L’histoire met tout cela en avant à travers le regard d’une prof et est vraiment bien jouée, l’enchainement est bien pensé, une scène malheureusement crédible.
    tupper
    tupper

    132 abonnés 1 379 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 10 mars 2024
    Transformer des péripéties au sein d’un collège en un thriller angoissant et captivant, c’est la prouesse de ce film. Avec en sous couches des thématiques sociétales fortes, des interprètes adultes et enfants extrêmement sobres et justes.
    Petiot L
    Petiot L

    35 abonnés 310 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 10 mars 2024
    D'utilité publique pour comprendre les enseignants.
    Malheureusement pour moi le film ne résoudre rien.
    Il montre, questionne beaucoup.
    C'est la vie.
    La vraie vie
    Montparna
    Montparna

    1 critique Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 10 mars 2024
    Sujet minuscule, thème abracadantesque, vacuité du scénario : une histoire à dormir debout qui n' a pas sa place sur un écran de cinéma.
    Vous voilà prévenus , allez y à vos risques et périls mais sachez que personne ne vous remboursera. .
    Daniele
    Daniele

    14 abonnés 71 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 10 mars 2024
    Chef d'œuvre. Engrenage rigoureusement filmé d'événements, réactions, investigations tournant au drame. Musique, images et interprétations sublimes.
    Isapige
    Isapige

    5 abonnés 22 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 10 mars 2024
    Sortie du film en apnée
    L’angoisse sans artifice dans le réel d’un collège. Toutes les questions se posent sans réponse et notamment quelle est la place de l’autorité et du dialogue dans l’éducation au pays encore traumatisé par le nazisme ? Un vrai scénario en dentelles.
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