La salle des profs raconte Carla, professeure dans un collège qui tente de lever le voile sur des vols se déroulant dans l’établissement. Ses découvertes vont créer un trouble fort et tendre encore davantage la situation. C’est haletant, très bien réalisé et incarné. Fort.
J'ai trouvé l'histoire très intéressante car cela peut arrivé qu'on soupçonne un élève, une enseignante ou un membre de la direction de vol car cela ce passe dans un collège on a le bénéfice du doute jusqu'au bout l'actrice qui joue le rôle de la professeur interprète parfaitement sont rôle on s'attache même au personnage je conseille ce film.
Super film, intrigue bien amenée, stressant à souhait, on est pris de compassion par cette jeune professeur qui a envie de bien faire et pour qui pourtant malheureusement les choses se retournent contre elle. Je recommande vivement !
L'héroïne est d'une niaiserie tellement horripilante qu'on a envie de dire "bien fait pour elle"....mais à part cela, le film illustre très justement le climat de maints établissements scolaires actuels dans le monde occidental, entre élèves qui se croient tout permis, parents procéduriers et vindicatifs, collègues peu secourables. Même si elle fait beaucoup de chichis, l'enseignante dans le film a la chance d'être soutenue par l'administration. Peut-être parce qu'on est en Allemagne où le mot "règlement" a encore un sens.
A vu "La salle des Profs" film allemand du réalisateur germano-turc Ilker Catak. Du cinéma exactement comme j'adore. Un scénario extrêmement travaillé et efficace, une mise en scène pensée et aboutie et une interprétation au cordeau et puissante. Carla Nowak est professeure de mathématique et d'éducation physique dans un collège allemand. La scène d'ouverture la présente comme un lion qui entre dans une arène lorsqu'elle passe de la salle des profs à sa salle de cours, puis comme un chef d'orchestre (dont on entend les instruments de l'orchestre s'accorder en fond sonore) quand Carla est devant sa classe de collégiens dociles et très participatifs. Dans cette micro-société qu'est ce collège la démocratie règne en maitre, jusqu'au jour où un élève est accusé de vol. Tel un engrenage dont les rouages s'enroulent inexorablement chaque décision, chaque fait et geste va dérégler spoiler: cette organisation démocratique pour aboutir peu à peu au chaosspoiler: . spoiler: Les adultes s'embourbent dans des doubles contraintes, les élèves se fédèrent.spoiler: Plus rien ne fonctionne. Ce film, sans aucune chute de tension, tient le spectateur en suspend. La caméra ne quitte jamais le collège et enchaîne avec grande fluidité les lieux clés, la salle de cours, la salle des profs, le bureau de la directrice. Léonie Benesch (Carla Novak) est époustouflante de charisme. Elle est de tous les plans et son jeu permet de sentir avec subtilité les paradoxes dans lesquels la professeure doit évoluer, spoiler: voir sur-vivrespoiler: . Le film est réalisé en 35 mm ce qui donne une image rétrécie et carrée tout comme la situation dans laquelle le monde éducatif se retrouve enfermé. Une mention spéciale à la musique anxiogène de Marvin Miller qui colle à la perfection à l'atmosphère de déliquescence. L'image finale est puissante et permet au spectateur la réflexion et la discussion puisqu'évidemment la salle des Profs est une allégorie de notre société malade. Ce film multi-primés est un des meilleurs films de ce début d'année 2024, indéniablement.
Un bon scénario, laissant tout le temps planer le doute sur qui est le voleur du collège ? Dans un climat de suspicion et de bienséance, le réalisateur nous fait vivre le combat d’une prof idéale (pédagogue, attachée au respect des différences, disponible, etc.), mais qui va être l’objet de beaucoup d’accusations, de médisances et de haine, toutes nées de qui proquo qui s’enchaînent … Le spectateur est pris dans ces enchaînements, comme dans “Anatomie d’une chute”, espérant pendant tout le film que la vérité éclate… Un vrai plongeon dans la réalité d’un collège allemand (qui nous fait la honte sur les moyens donnés à nos collèges français, sans gymnase, sans disponibilités des enseignants, etc.
Ce film est un cas d’école sur la difficile place d’un enseignant en milieu scolaire. Tiraillé entre l’affection pour les élèves, la volonté de bien faire et un pragmatisme sur les situations qu’il faut avoir parfois au détriment de l’affect. Ce cercle vicieux peut entraîner un prof à se mettre à dos sa hiérarchie ses élèves et même ses collègues … Un film coup de poing !
un film prenant du début à la fin. une question ? peut on parler de délation devant une possible preuve ? plus « vol de l’image ». c’est joué à merveille. j’ai trouvé l’éducation scolaire incroyablement pédagogique. un film à ne pas manquer
Il ne se passe absolument rien. La musique est tellement excessive par rapport à l’impact inexistant des images que cela rend le film tout simplement grotesque.
L'idée du film est assez basique mais l'actrice principale nous embarque dans son personnage, toutefois au final on reste assez déçu faute de vrais rebondissements
Je pense que le film est réussi et je pense que les gens aimeront beaucoup. Moi, je n'ai tout simplement pas aimé l'histoire, pas crue en l'histoire ! Donc malgré une très bonne interprétation des acteurs, ce film n'est tout simplement pas pour moi.
Dans ce huit clos en milieu scolaire, c’est bien plus que l’histoire d’une professeure de mathématiques que Iker Catak réalise. Et si Léonie Benesch est remarquable de nuance et de subtilité pour évoquer tant la passion que la souffrance du métier d’enseignant, la salle des profs mené comme un thriller psychologique, se veut surtout la chambre d’écho des dysfonctionnements de la société allemande contemporaine. Cette enquête privée entre professeurs du même collège, évoque ainsi en creux racisme larvé, fracture sociale, perte de repères de la jeunesse … La lumière froide et blanche qui éclaire chaque scène, souligne la noirceur du propos, qui ne se veut pas didactique, et en laissant la fin de l’intrigue en suspens, nous invite à la réflexion ….
Le cadre d'un collège avec ses enseignants et étudiants comme protagonistes est une toile inattendue pour un thriller, et cela fonctionne à bien des égards. L'intrigue dépeint de manière convaincante la complexité des relations humaines et les dilemmes moraux, tout en offrant un suspense efficace qui tient en haleine. Cependant, certains éléments semblent trop simplistes ou peu convaincants, notamment dans la gestion des conflits et la profondeur des personnages secondaires. Malgré ces défauts, les performances sont solides, en particulier celle de Leone Benesch, dont l'interprétation passionnée et idéaliste enrichit le film. « La salle des profs » est une addition respectable au genre du suspense, bien que l'œuvre souffre parfois d'un manque de subtilité dans son exécution. WHITE FINGERS : LA PISTE SYSKIYOU (TOME 1) et LE CIMETIERE DES SQUAWS (TOME 2) (Amazon Kindle).