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Philippe PERETTI
1 critique
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0,5
Publiée le 18 mars 2024
Manichéen a l'extrême et guidé a l'excès par des idées gauchistes, ce film se noie dans un sirop de bonnes intentions, et finit par se perdre, et perdre les spectateurs.
Qui penserait que derrière le visage angélique de Carla Novak, interprétée par Leonie Benesch, se cache un diabolisme sans limite? Nous sommes dans un collège. Des vols sont découverts dont on ignore la provenance. Tout le monde est soupçonné.spoiler: Ce peut être les élèves, voire les enseignants. Ce que nous savons, c'est que Carla Novak, polonaise d'origine qui tient à ne parler qu'allemand avec son concitoyen, utilisera un support interdit pour filmer à leur insu tous ceux qui passent par la salle des profs. Est-elle vraiment mue par un sentiment de justice ou bien cherche-t-elle à tuer ses propres démons en faisant régner la terreur et en déstabilisant à l'excès l'ambiance d'un collège? Récit poignant incarné par des acteurs de premier ordre.
Mal joué, filmé à la hache (les plans ne durent pas plus de 5 secondes ce qui donne mal à la tête), intrigue inintéressante. Bref un ratage complet. J'ai réussi à tenir 30 minutes dans la salle. Si on me dit que ce film est un bon film alors je dois changer de monde. Même les avengers c'est mieux, pour dire.
Soit le film soulève de nombreux problèmes de façon intéressante mais il n'y a pas de résolution, pas d'évolution si ce n'est une fuite en avant...ça se finit brutalement et le son est trop fort et agressif...bof déçue par ce film
Un thriller-Huit-clot dans un lycée, Haletant et maîtrisé de bout en bout. De bon choix de cadrage pour habiller cette descente aux enfers...je comprends bien pourquoi ce film a bouleversé l'Allemagne
Un haletant thriller, à la fois intéressant, prenant et sans repos, on se sent pris dans un étau, dans ce huit Clot tourné dans ce collège ! Efficace le temps passe vite, la relation profs élèves et parents apparaît avec des nuances qui sont interessantes, la complexité sans fin pour savoir qui a raison, sans y répondre est la force de ce film. Ce film est génial, mention spéciale pour Leonie Benesch, qui arrive à incarné une professeure principale qui est dans la pire des positions, on aime son jeu d’actrice. Par moment le film est dur, la fin est belle !
Un super film, avec des problématiques qu'on peut retrouver chez nous , dans le même contexte, toujours plus sensible. Et bravo pour le jeu de Leonie Benesch, seule contre tous.
fuyez! d un ennui terrible des palabres incessantes pas de vrai cinéma, pas de mise en scène, pas de jeu d acteurs, pas de musique , aucune esthétique et même pas de thriller si j avais pu serai sorties avant’ la fin
Une énorme déception... à vrai dire, je n'ai pas compris : où est le thriller ?! Ok, une fois de plus, les adultes, et surtout les profs, sont soit racistes, soit sadiques, et les enfants/ados ont toujours raison, même quand ils frappent une prof avec son ordi portable avant de le jeter dans un fleuve... Quoi de neuf ?
Ce film repose vraiment sur son interprète principale… talentueuse … et le thème de l’inversion de la charge de la preuve est bien d’actualité… du Triet dans ce jour de l’ambiguïté…
Alors qu’une série de vols a lieu dans le collège où elle enseigne, Carla Nowak mène l’enquête et les répercussions ne seront pas sans conséquence…
İlker Çatak nous entraîne en plein coeur d’un drame social particulièrement glaçant, à la rencontre d’une professeure de mathématique et d’éducation physique un peu trop idéaliste. La force du film, c’est qu’il peut être vu sous la forme d’un thriller, tant le suspens vient rythmer chaque échanges et altercations.
La jeune Carla n’ayant que peu apprécié la façon dont un élève turc a été désigné coupable d’un vol, elle va s'opposer au jugement hâtif de ses collègues et mener sa petite enquête. Sauf que tout cela va rapidement se retourner contre elle, les uns soupçonnant les autres (les profs envers les élèves, ces derniers contre leurs professeurs et ces derniers, eux-mêmes soupçonnés par leurs parents).
Carla se retrouve rapidement prise malgré-elle entre deux feux, celui de victime et de bourreau, la tension se fait de plus en plus pesante et déstabilisante, au coeur d’un climat particulièrement délétère. La Salle des profs (2023) fait l’effet d’une petite bombe dans un cadre (celui de l’éducation) assez inattendu, le tout, superbement incarné par Leonie Benesch.
Le film concourait à l’Oscar du meilleur film étranger, mais il s’est fait voler la vedette par La Zone d'intérêt (2024).
Hasard ou volonté subconsciente, ces derniers mois j'ai vu beaucoup (trop ?) de films français sur l'éducation primaire/collège/lycée. Je n'étais donc pas particulièrement ravi d'en découvrir un autre. Sauf que "Das Lehrerzimmer" bénéficie d'une part d'une réputation flatteuse. D'autre part, c'est un film allemand. Carla est professeur principale d'une classe de collégiens. Elle a du mal à trouver sa place parmi ses collègues, exténués par de mystérieux vols à répétition. Ou vis-à-vis de la direction réactionnaire. En tentant de bien faire, elle va provoquer une salve d'événements qui vont lui échapper... J'ignore quelles étaient les intentions du réalisateur. Mais en se focalisant sur le microcosme résolument autoritaire de l'école, et en montrant des comportements adoubés par les dictatures (délation, fausses rumeurs, racisme, fouilles, frontière très poreuse entre suspect et coupable...), difficile de ne pas penser à un parallèle avec le douloureux passé de l'Allemagne ! Intentionnel ou pas, peu importe. "Das Lehrerzimmer" est avant tout un film sur le genre humain et le système éducatif. Où la moindre maladresse peut partir en vrille, surtout quand notre héroïne n'est intégrée chez personne... et voire, a une allure antipathique. Sur le forme, on est loin du drame plan-plan. L'image a un format presque carré, les couleurs sont ternes, on ne quitte presque jamais le cadre scolaire, et les gros plan sont légions. Bref, İlker Çatak met la pression à son héroïne et son spectateur ! En résulte un drame aux allures de thriller (ou l'inverse ?), qui happe sans mal. Quelques longueurs, peut-être. Et un final qui ne boucle pas formellement ses intrigues, ce qui en frustrera certains. Mais un film relativement solide.
Un film immense, à la fois captivant et oppressant, métaphore des névroses contemporaines à travers un récit d'une suspicion de vol en milieu éducatif. L'un des chocs cinéma de 2024.