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    La Salle des profs
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    Fêtons le cinéma
    Fêtons le cinéma

    693 abonnés 3 019 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 9 mars 2024
    Das Lehrerzimmer entend tirer une morale universelle d’un dispositif extrêmement contraint et ténu – le huis clos, puisque nous ne quittons jamais l’établissement, et une enseignante comme seule focalisation. Il radicalise le comportement de tous les personnages pour mieux ériger Frau Nowak en héroïne persévérante et altruiste, engagée dans un combat contre le racisme quotidien et le fascisme moderne alors que ceux-ci sont de pures constructions narratives et scéniques, alors que les personnages sont de purs fantoches censés incarner un corps spécifique (le corps enseignant, le corps administratif, la classe et les parents d’élèves). Le film orchestre un crescendo de la malveillance, utilise les problématiques du système scolaire allemand comme autant de retournements rythmés par l’accélération musicale des cordes ; il élabore un thriller paranoïaque sur le dos de sa protagoniste dont il montre la descente aux Enfers avec complaisance, lui refusant l’ambiguïté par la lucidité artificielle qu’elle atteste en permanence. À la fois scénariste et réalisateur, İlker Çatak feint de s’intéresser à l’humain pour, malgré lui, le broyer dans une mécanique froide ; et rappeler que lui-même est issu de l’immigration ne légitime en rien sa démarche et ne saurait conférer une quelconque plus-value à cette œuvre schématique et simpliste, quoique parfaitement exécutée et interprétée.
    fatlatte
    fatlatte

    3 abonnés 2 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 9 mars 2024
    Qui a déclaré que c’était un thriller « haletant «  ? Y a til un labrador dans l’équipe de rédaction ? Je me suis mortellement ennuyée. Pour commencer, le personnage principal est incroyablement énervante malgré elle. Elle manque cruellement de caractère, se noie dans un verre d’eau, elle est faible d’esprit, prend tout trop a coeur et il est vraiment impossible de s’attacher ou éprouver de l’empathie pour ce personnage qu’on a juste envie de secouer tout au long du film. Le casting united color of benneton ou chaque personnage n’existe que dans la vocation de représenter un archetype societal me donne envie de crier. La personne qui est derrière l’infâme perruque synthétique portée par le personnage joué par Sarah Bauerett devrait faire des excuses publiques à l’actrice, c’est impossible de se concentrer sur autre chose dès qu’elle rentre dans une scène et provoque une réaction tristement comique. On s’attend pendant une grande partie du film à climax qui ferait tout basculer, et puis plus le film avance, plus on espère que ce climax n’arrivera pas car il ne ferait qu’enfoncer encore un peu plus cette histoire grotesque dans un gros cliché. Heureusement mais du coup, également, malheureusement, pas de climax. Et vraiment, quel ennui. C’est une version diluée à l’eau des plus grands chefs d’oeuvre d’Haneke, une version qui n’ébranlerait même pas monsieur et madame tout-le-monde. En conclusion, voici une liste de choses plus haletantes que ce film : se baisser pour refaire ses lacets, les distributeurs de boisson qui rendent la monnaie et dire bonjour à ses voisins
    Action Cedric
    Action Cedric

    6 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 26 avril 2024
    Mon avis en 90 mots (parce que je n’ai pas que ça à faire).
    Si je suis si négatif au sujet de “La Salle des profs”, c’est parce que je pensais aller voir un thriller (j’avais lu quelque part que ce film appartenait à ce genre). Or, il s’agit en réalité d’un psychodrame assez pénible qui montre l’hystérie collective qui s’empare d’un lieu fonctionnant en vase clos, un collège donc, après que spoiler: quelqu’un a chouravé quelques dizaines d’euros
    dans ladite salle des profs. Perso, ce qui se passe à l’intérieur des collèges, allemands qui plus est, je n’en ai rien à cirer.
    LAURENT R
    LAURENT R

    6 abonnés 15 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 12 mars 2024
    la façon de filmer ne peut en aucuns cas justifier ce film ennuyant. sans intérêt. l'épilogue énigmatique en est le reflet. En revanche la professeur et l'ensemble des collégiens sont fabuleux dans leurs jeux .
    Bart Sampson
    Bart Sampson

    344 abonnés 650 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 27 février 2024
    La salle des profs analyse les conséquences induites par la suspicion envers autrui dans l'environnement ultra inflammable d'une école allemande.
    On y voit s'exprimer des comportements qui font écho à une atmosphère xénophobe et néo fasciste qui inquiète actuellement en allemagne.

    Le film est rythmé et les acteurs assez bons.

    J'ai juste regretté une fin en queue de poisson qui laisse au spectateur le soin de se faire sa propre "fin" et qui laisse pas mal de questions en suspens ( dont celle originelle de " a t elle volé ou non ?" ).

    Le film reste tout de même intéressant et pour cette raison je le recommande.
    evariste75
    evariste75

    156 abonnés 183 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 11 mars 2024
    Film pas mal, bien joué, bon scénario....

    Personnages néanmoins un peu caricaturaux, la personnage me paraît très "allemande" alors qu'elle est censée être polonaise !

    Ce film montre bien la crainte, dans l'Allemagne moderne, de paraître "autoritariste"...

    Mais que cherche à démontrer ce film ?
    Cinéphiles 44
    Cinéphiles 44

    1 373 abonnés 4 180 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 13 mars 2024
    « La salle des profs » décrit l’enquête d’une enseignante sur une série de vols qui a lieu dans la salle réservée aux professeurs. Alors que beaucoup accusent des élèves, la situation prend une ampleur qui peine à calmer les tensions au sein de l’établissement. Porté à merveille par Leonie Benesch, le long-métrage dramatique est d’une précision déconcertante.
    islander29
    islander29

    867 abonnés 2 359 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 7 mars 2024
    Surtout ne croyez pas que ce raconte le film, est extraordinaire, je dirais que c’est presque banal, et que des histoires comme celle-là, c’est le quotidien d’un bahut, de presque tous les bahuts...J’ai entendu dire que certains proviseurs plaçaient des caméras dans les classes. Bref on est dans un univers vicieux, un univers de requins, mais au fond , c’est toute la société qui est concernée par ce film...Il faut une déontologie nouvelle dans l’école, et ce partout sur la planète ;...Comme le montre le film, la vie en société est peuplée d’hypocrisies, il faut mordre ou être mordu, c’est ce que fait cette professeur intelligente et courageuse, quand la classe se dresse contre elle.... spoiler: Il est temps que la société retrouve des valeurs morales, j’avais presque envie de me tirer une balle dans la tête, en pensant à cette école, ses enfants, ces adultes, tous plus pervers les uns que les autres, la perversité n’attend pas le nombre des années,
    si vous voulez le constater précipitez-vous dans votre cinéma, ce film est exemplaire et d’un réalisme angoissant. Bravo aux allemands, qui ont mis les pieds dans la plat, comme on dit en Alsace ou en Ile de France , à voir sans hésiter....
    Cinévore24
    Cinévore24

    344 abonnés 713 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 10 mars 2024
    "Ce qui se passe en salle des profs reste en salle des profs..."

    Nommé à l'Oscar du Meilleur Film International, ce 4e long-métrage du réalisateur et scénariste allemand İlker Çatak s'empare du traditionnel "film de profs" pour l'amener vers des rivages bien moins conventionnels, et bien plus prenants.
    Comme si les codes du thriller venaient s'emparer, lentement mais sûrement, du récit qui se déroule face à nous.

    (Quasi) huis clos en milieu scolaire, le film suit la trajectoire de Carla Nowak, jeune enseignante de maths et d'EPS cherchant à réparer une injustice dont elle a été témoin. Et provoquer par la même une onde de choc qui va la dépasser et se répandre comme une traînée de poudre au sein de toute l'école, et finir par la laisser seule face à ses collègues et à ses propres élèves.

    Portée par la très talentueuse Leonie Benesch, que la caméra ne quitte presque jamais du regard, composée d'un cadre 4/3 (soulignant un peu plus la sensation d'isolement de notre protagoniste et illustrant cet engrenage qui semble inextricable) et accompagnée de notes de violons répétitives et acérées, cette œuvre à la tension grandissante vient interroger la force et la portée de certains clichés (parmi les élèves comme parmi le corps enseignant lui-même) et les conséquences dévastatrices que peut porter en elle une rumeur, qu'elle soit fondée ou non (et qui sur ce point m'a un peu rappelé le très bon «La Chasse» de Vinterberg), tout en révélant les dysfonctionnements internes d'un établissement "progressiste" ayant appliqué une politique de tolérance zéro, mais refusant de se remettre en question dans ses choix parfois arbitraires et infondés.

    Faisant s'entrechoquer les questionnements avec les accusations, l'intégrité avec l'incompréhension voire la colère, la communication semble rompue à tous les niveaux et seule la vérité pourrait mettre un terme à cette situation chaotique. Mais où se situe cette vérité ? Quelque part entre une preuve (prise par une webcam) et une affirmation.

    Et à l'image de cette fin en cul-de-sac (et presque un peu frustrante), la situation ne se réglera pas aussi facilement et rapidement que l'on termine un rubik's cube.

    Nuancé et ambigu, un thriller pédagogique et psychologique, doté d'une mise en scène au cordeau et d'un récit prenant, et faisant enfin sortir le film en milieu scolaire de la zone de confort dans laquelle il se trouvait depuis de nombreuses années.
    Et rien que pour ça, ce film vaut le coup d'être découvert.
    Chris58640
    Chris58640

    213 abonnés 759 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 10 mars 2024
    Le film du réalisateur allemand Ilker Catak aurait pu passer un soir à la TV sur ARTE . Mais ça aurait été dommage que ce film ne connaisse pas le grand écran car c’est à jour un des meilleurs que j’ai vu en 2024. Le film, qui ne dure que 1h40, semble plus long, non pas parce qu’on s’y ennuie, mais parce que la pression qui enserre, scènes après scènes, la jeune professeur de mathématique devint tellement étouffante qu’on a l’impression que les minutes s’étirent en longueur. Le film part pied au plancher et débute par une scène qui met d’emblée assez mal à l’aise : spoiler: des collégiens sont mis sous pression pour dénoncer un camarade qui aurait « une attitude inhabituelle » ou « un nouveau portable », et cela finit par tomber sur … Ali, d’origine étrangère.
    Immédiatement, on a compris qu’on a mis le pied dans un panier de crabe. Utilisant une musique tout simple (un tempo électronique, toujours le même, dans les moments de tension), une réalisation très sobre, presque scolaire (film cadré 4/3 comme sur une vieille TV), le réalisateur prends le parti de ne jamais sortir de l’enceinte du collège, spoiler: sauf juste une fois, dans une scène de grande tension
    . Mais la jeune Carla Nowak, on ne la verra jamais à l’extérieur s’épancher sur ses problème, ni la personne rapidement confondu comme le voleur : on reste obstinément dans le petit monde clos du collège ce qui accentue, de facto, l’impression de « cocotte-minute ». C’est la comédienne Léonie Benesh qui donne corps de façon très sobre et très juste cette professeur de mathématique et de sport (c’est apparemment possible en Allemagne) qui se retrouve piégée spoiler: par sa bonne volonté et ses sentiments altruistes dans un monde qui ne supporte plus la nuance et la retenue. Elle veut toujours défendre tout le monde, tente systématiquement de parlementer, de jouer les médiatrices, de tempérer les emportements et au bout d’un moment, on a envi e de la secouer pour lui faire comprendre que cela va surtout avoir pour effet de voir tout le monde concentrer sur elle sa rancœur.
    Le scénario, qui pourrait s’apparenter à un engrenage infernal, nous emmène au bord du gouffre. On a l’impression qu’on pourrait basculer dans le drame absolu à tout moment. Heureusement, on est en Allemagne et pas aux USA , sinon on aurait pu craindre de voir une arme sortir d’un sac ou d’un cartable ! « La Salle des Profs » apporte des éléments de réflexions sur un monde éducatif qui est à l’image de la société. Non, la salle de classe et la salle des profs ne sont pas des « sanctuaires » ou des « cocons », spoiler: dans les collèges on pratique la délation, on transforme les victimes en coupables et les coupables en victimes, on se ligue contre les plus faibles. Les jeunes élèves ne sont pas en reste, j’en veux pour exemple ces apprentis journalistes qui se prennent pour Bob Woodward et Carl Bernstein et qui manipulent des notions trop grandes pour eux, comme la liberté de la presse, la liberté d’expression, l’investigation, notions qu’à l’évidence ils sont trop jeunes pour parfaitement comprendre. Ce qui est édifiant dans ce film, c’est la facilité avec laquelle une jeune femme pleine d’altruisme, victime d’un vol, se retrouve en en position de coupable. Et en miroir, l’aplomb avec lequel (ou la) coupable, loin de faire amende honorable et toute honte bue, se pose en victime.
    C’est toute la problématique de la société d’aujourd’hui qui s’illustre ici, ce qui se joue dans ce collège allemand n’est pas si éloigné de ce que ce joue au Congrès américain, par exemple. spoiler: Au milieu de cet affrontement il y a un jeune élève un gamin très doué à laquelle cette histoire de quelques euros va causer un tort considérable, on en est désolée pour lui.
    « La Salle des Profs » est un film sans prétention dans sa forme, que certains trouverons peut-être indigne d’une salle de cinéma. Mais sur le fond, c’est un film fort, dérangeant et qui éclaire d’une lumière crue des problématiques qui vont bien au-delà d’une simple salle de classe.
    Jmartine
    Jmartine

    168 abonnés 674 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 10 mars 2024
    Nommé à l'oscar du meilleur film étranger, « La Salle des profs », du réalisateur et scénariste germano-turc Ilker Catak montre comment un simple vol d'argent dans un collège peut dégénérer en paranoïa collective.... Des professeurs de l’établissement décident d’ouvrir une enquête, en interrogeant notamment les élèves et plus particulièrement les garçons que les filles, priées de sortir...La méthode pousse à la délation et c’est Ali, fils d’immigrés qui est suspecté…avant d’être finalement disculpé, ses parents convoqués ayant justifié la présence de l’argent dans le porte-monnaie de leur fils. Carla Nowak (Leonie Benesch, intense) vient de rejoindre comme enseignante le collège elle se montre très sensible à ce que les élèves ne soient pas stigmatisés ou traumatisés, veille à ce que ses collègues ne dépassent pas certaines bornes…Mais c’est finalement elle qui dépassera les bornes, agacée par les discussions paranoïaques qui gangrènent la salle des profs, Carla décide d’y laisser son ordinateur (et sa webcam) allumé, avec son portefeuille en guise d’appât… Non seulement quelqu’un mord à l’hameçon, mais les antagonismes sous-jacents de l’école (ses rapports de force et inégalités) remontent alors à la surface. Confrontant l’employée administrative (par ailleurs la mère d’Oskar, d’un de ses meilleurs élèves) qu’elle pense être coupable du vol, la jeune professeure se heurte à un mur de déni et d’indignation et décide de se tourner vers sa hiérarchie. Dès lors se délitent ses certitudes morales : a t-elle réagi en « justicière » souhaitant disculper des élèves jusqu’ici injustement accusés, ou a t-elle plutôt, en dénonçant sa collègue, contribué à renforcer un climat de suspicion ? Le récit, tendu et inquiétant, va suivre Carla au plus près, sans jamais quitter le collège. Carla va se trouver prise dans une spirale implacable qui va remettre en question toutes ses certitudes. De la difficulté d'enseigner aujourd'hui quand la rumeur, amplifiée par les réseaux sociaux, la violence des enfants, la pression de leurs parents, le flottement des responsables, la chappe du politiquement correct, prend le pas sur les faits.
    Le soupçon, se propageant à l’ensemble du collège, va ébranler toute la communauté éducative, et personne ne sera épargné : professeurs, parents d’élèves, direction et bien évidemment les élèves eux-mêmes, pour la plupart épris de justice, mais facilement manipulables… « La salle des profs » relève d’un cinéma efficace, nerveux et haletant…mais à vouloir embrasser trop de sujets, harcèlement, culture de l’effacement, fake news, préjugés sociaux, discrimination…il en devient agaçant…
    brunocinoche
    brunocinoche

    93 abonnés 1 104 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 9 mars 2024
    Ce film allemand se révèle fort intéressant car il a le mérite d'aborder beaucoup de problèmes sociaux et moraux tout en menant son film comme un thriller.
    Les acteurs, adultes comme ados, sont très justes, particulièrement l'actrice allemande Leonie Benesch, qui porte le film du début à la fin. Les complexités de son personnage et de ses actions sont bien vus.
    Le cinéaste a donc le mérite de soulever plusieurs questions dans une société en perte de repères, le seul bémol de son film est qu'il ne propose aucune réponse.
    Simon Bernard
    Simon Bernard

    142 abonnés 556 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 22 janvier 2024
    Madame Nowak enseigne les mathématiques dans un collège en Allemagne. Elle entretient de bonnes relations avec ses élèves de cinquième et garde ses distances avec ses collègues enseignants. Lorsque des vols commencent à avoir lieu dans l'établissement, la jeune femme est placée au coeur de l'affaire qui divise en deux élèves, parents et professeurs. En salle le 6 mars.

    spoiler: "la salle des profs" est une affaire sordide qui part d'un bon sentiment de Mme Nowak. Droite dans ses bottes et attachée à la question de la justice et de l'honnêteté, elle ne se rend pas compte que ces éléments ne comptent plus dans notre société moderne. Ce film est avant tout l'apprentissage à ses dépens du fonctionnement de notre monde : la preuve importe autant que la manière de l'obtenir. J'ai aimé la transformation rapide du collège en guerre de chapelles, et la fin ouverte qui admet ne pas savoir comment rétablir la paix sociale. Pas de happy-ending pour Mme Nowak, comme cela se passerait dans la vraie vie.
    Philippe PERETTI
    Philippe PERETTI

    1 critique Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 18 mars 2024
    Manichéen a l'extrême et guidé a l'excès par des idées gauchistes, ce film se noie dans un sirop de bonnes intentions, et finit par se perdre, et perdre les spectateurs.
    Nath Visuals
    Nath Visuals

    57 abonnés 164 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 9 mars 2024
    "La salle des profs" de Ilker Çatak est le film qui représentera l'Allemagne aux Oscars pour le meilleur film étranger. C'est un thriller psychologique bien ficelé faisant monter la tension tout au long du film. Madame Nowak est une enseignante qui est victime d'un vol d'argent dans la salle des profs. Ayant déjà eu des échos sur des vols à l'école, elle filme avec son ordinateur portable sa place en salle des profs et assisté au vol d'argent dans son portefeuille avec pour indice sur le voleur, la chemise portée. De là va commencer la tension dans le film entre cette prof vu par une menteuse par beaucoup, comme une victime par d'autres. Malheureusement parmi ceux contre elles, on a ses élèves et notamment Oskar, le fils de la présumé coupable. Avec la situation de ce jeune garçon, de sa mère et des éléments qui vont arriver, beaucoup de chose vont se retourner contre elle jusqu'au moindre mot proposé. Elle se voit elle-même comme quelqu'un qui détruit la carrière d'une femme et la santé mentale de son fils. Elle va jusqu'à le protéger malgré ses actes contre elle.
    Avec tout ces éléments, le film joue très bien sur la situation mentale de Mme Nowak et sur l'incertitude que l'on a nous en tant que spectateur. On est en constante questionnement sur la véracité des propos de la professeur mais aussi touché par la situation d'Oskar.
    Spoiler : Malgré le fait que la solution de l'enquête ne soit pas le sujet principal du film mais plutôt la réaction de cette femme face à tout ce qui lui tombe dessus, on peut être déçu de ne jamais avoir de réponses. Car oui le film ne dévoile jamais si oui ou non Mme Kuhn a véritablement volé cet argent. La fin est donc ouverte et à nous de déterminer l'issue de cette histoire.
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