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AMCHI
5 914 abonnés
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3,0
Publiée le 8 mai 2013
Adieu Poulet sans faire partie des meilleurs polars français des années 1970 reste très plaisant à voir et si de nos jours le cinéma français pouvait nous offrir des polars de ce niveau je m'estimerais assez satisfait. Bien que l'histoire soit efficace le propos manque de mordant. Le duo formé par Lino Ventura et Patrick Dewaere (il en fait un peu trop parfois) est très sympathique et le film nous offre quelques touches d'humour : le lit qui vibre, les témoins de Shiva balançaient par l'inspecteur Verjeat, le blessé qui ne cesse d'être bousculé à l'hôpital. Le final est très réussi. Agréable à voir mais sans plus.
Un polar qui s'appuie sur l'interprétation impeccable de ses deux acteurs principaux mais qui pêche par un scénario manquant de profondeur et une mise en scène assez plate.
Deweare/Ventura comme duo de choc dans ce polar pur jus des 70’s, l’affiche est alléchante surtout si on ajoute une pléiade de seconds rôles phares de cette décennie. Mais quelle déception !!! Le scénario assez lisible s’enlise pourtant dans des circonvolutions ; çà se complexifie sans raison. Reste la charge sur la politique et les liens entre police et politique qui font écho avec l’affaire du moment : Benalla. Après Granier Deferre est un piètre réalisateur de son époque : le montage est approximatif et uniquement guidé par l’ambition de garder du rythme. La mise en scène est minimaliste et bourrée de cuts. Et parlons aussi de la direction d’acteur ; fan de Deweare ; ici, il est insupportable à en faire des caisses. Ca fait penser aux plus mauvaises comédies de De Funès ou aux plus mauvais films de Depardieu ; au sein desquels ils étaient embauchés pour faire le job, se donner en représentation. Au final, un film assez médiocre à tout point de vue. tout-un-cinema.blogspot.com
Des instants inestimables ressortent de cette enquête menée par deux grands acteurs complices et percutants. La fin en elle seule est un grand moment de cinéma, tout comme les décisions qu'ils prennent et ce qu'ils inventent pour accéder à leur enquête. Une enquête politique dont les rouages sont nombreux, et qui entraînent des dialogues savoureux.
2 acteurs totalement différents, un excentrique Dewaere et un sombre et calme Ventura, qui s'entendent à merveille dans ce bon film policier. Quelques très bonnes répliques. Même si c'est inutile de dire que c'est bien interprété, je le dis quand même car c'est important dans un film. Le scénario est assez classique. J'adore comment Ventura laisse tomber à la fin. C'est original. Et vu ce que ces supérieurs lui font c'est la meilleure fin qu'il pouvait y avoir.
De la même année que le consternant "Peur sur la ville" de Verneuil. Comme quoi il était possible de faire un bon polar en 1975. Celui là est très crédible, il ne manque ni de rythme ni d'action, et le scénario est bien ficelé, on reste captivé jusqu'à la fin. Le tandem des regrettés Ventura-Dewaere est excellent les seconds rôles aussi. Un bon moment de cinéma. 15/20
Plus qu'un simple polar le scénario s'attache à dénoncer les corruptions et dessous de tables mais surtout le pouvoir des politiciens. Le sujet semble essentiel à tel point que le récit se focalise sur ce point et délaisse un peu trop le côté enquête policière. Le film s'ouvre sur une affaire aussi vite délaissée avec pourtant un "message subliminal" d'une tenancière qui aurait dû ouvrir quelques portes intriguantes. Le scénario manque sans doute un peu de finesse mais le film est imprégné de son époque, de cet univers de politique rance des seventies. Granier-Deferre signe un polar de facture classique mais qui se démarque par quelques idées solides dont une dernière scène aussi pessimiste que fataliste. Site : Selenie
« Adieu Poulet » tourné en 1975 est sans doute l’un des plus gros succès populaires de la carrière de Pierre Granier-Deferre avec « La veuve Couderc » (1971) ou « la Horse » (1970) même si le réalisateur opère ici dans un domaine qui n’est pas exactement le sien avec le polar à la française des années 1970, s’inscrivant dans la décennie magique du polar à la française. C’est Lino Ventura n’ayant pas digéré le cuisant échec de « La cage » tourné juste avant sous la direction du même Granier-Deferre que l’acteur connaît bien depuis « La métamorphose des cloportes » (1965) qui lui propose la direction d’ « Adieu Poulet ». Le film policier, Ventura en connaît les recettes sur le bout des doigts ce qui rassure sans doute Granier-Deferre. Le scénario est confié à Francis Veber que Ventura a eu l’occasion de côtoyer sur le tournage de « L’emmerdeur » (1973) d’Edouard Molinaro. Sur fond de campagne électorale dans une grande ville de province (Rouen), un agent de police est tué alors qu’il intervient sur un « tabassage » lors d’un collage d’affiches. Il n’en faut pas plus pour déclencher la colère du commissaire principal Vergeat (Lino Ventura), flic à l’ancienne très imprégné de sa mission, affublé d’un jeune inspecteur fougueux (Patrick Dewaere). Un duo comme il en fleurira beaucoup à la suite dans les années 1980 notamment à Hollywood qui va remonter la filière menant à l’assassin tout en y impliquant son patron en la personne du candidat « poujadiste » interprété par Victor Lanoux, adepte des méthodes d’intimidation musclées. Granier-Deferre profite bien sûr de l’enquête qui progresse pour explorer les liens quasi filiaux qui unissent les deux hommes devant faire face à une hiérarchie déjà adepte du fameux « pas de vague » et soumise aux injonctions contradictoires des politiques. La complémentarité des deux hommes fait plaisir notamment quand on pense au destin tragique de Patrick Dewaere qui se donnera la mort une poignée d’années plus tard. Lino Ventura d’un côté toujours dans le contrôle, ne lâchant ses nerfs qu’à l’extrême limite et Patrick Dewaere de l’autre, en pleine ascension, jeune chine fou à l’émotivité à fleur de peau sur l’écran comme dans la vie. Les seconds rôles de l’époque (Victor Lanoux, Claude Rich, Françoise Brion, Julien Guiomar, Pierre Tornade, Michel Beaune, Claude Brosset, Michel Peyrelon) donnent parfaitement le change même si un peu trop souvent le scénario de Francis Veber emprunte la voie d’un manichéisme nuisant un peu à la crédibilité de l’intrigue pas suffisamment contrôlé par Granier-Deferre, montrant que le réalisateur n’est pas ici totalement dans son élément, plus à l’aise dans les drames intimes. Un film donc très représentatif de son époque mais aussi très distrayant. Les Rouennais regretteront seulement que le leur ville n’a pas été filmée sous ses meilleurs atours.
Très très bon film policier. Emmené par deux acteurs prodigieux et une pléiade de seconds rôles prestigieux. Un vrai film des années 70 avec des rebondissements originaux et une esthétique typique. Une enquête passionnante et musclée. Vraiment bien
Je ne sais pas si l’on peut parler d’une transmission entre le jeune et le vieux, mais l’association Ventura-Dewaere est fascinante dans ce duo de flics qui a bien du mal à s’entendre, mais qui s’aiment sans se l’avouer. Lefèvre et Verjeat mènent un combat inégal, au sein d’une enquête ralentie par la corruption de leurs supérieurs. Une bonne étude des mœurs policières au plus haut sommet , des séquences savoureuses ( l’audition entre le juge d’instruction Delmess ( Claude Rich) et le jeune flic) une belle entourloupe jusqu’à l’ultime bras de fer avec le meurtrier ( Claude Brosset) . Avant que Ventura ne remette tout en cause de façon très inattendue. Bravo à Veber le scénariste . Et à Philippe Sarde pour sa musique légère, jazzy, tout à fait dans l’ambiance. A ma connaissance, il n’est jamais cité au générique. AVIS BONUS Beaucoup de points de vue sur le film, des commentaires sur les comédiens ou bien encore l'avis sans nuances de Francis Veber , le scénariste, on se régale Pour en savoir plus : lheuredelasortie.com
Un solide film policier porté par un duo Ventura - Dewaere qui fait merveille. Leur caractère opposé rend leur équipe plus performante encore. Confrontés à un milieu politique qui tente d'étouffer leur enquête ils sont décidés à aller jusqu'au bout. Le fim n'a pas vieilli et ce qu'il dénonce est toujours d'actualité.
Un polar de l'ancienne époque fort sympathique. Dommage la fin ne m'a pas vraiment convaincue. Lino c'était un bon quand même, un charisme inimitable! ------Mai 2013------
C'est en voyant ce genre de film qu'on se dit que les meilleurs nous ont déjà quitté. Lino Ventura et Patrick Dewaere étaient deux acteurs exceptionnels.
Un flic tentant de mettre en lumière des pratiques politiques douteuses, va recevoir des batons dans les roues et même plus. Un film policier au scénario captivant, sur les implications politiques avec les milieux peu fréquentables. Le duo Ventura-dewaere fonctionne à plein et leurs débats permet à ce polar post-soixantehuitard de rester pertinent (amusant de voir que le discours du politique Lanoux pourrait etre repris aujourd'hui à la virgule près). Et la réplique finale de Lino Ventura de résonner longtemps après la fin du film.
Bien qu'inspiré d'un fait réel, Adieu Poulet se distingue clairement par sa réalisation remarquablement improvisée et spontanée. Dans la manière de tourner ses scènes, Pierre Granier Deferre donne l'agréable impression d'orienter ses acteurs tout en leur laissant une très grande liberté dans leur jeu. En dépit de quelques incohérences et certains défauts de raccords de montage, le casting semble s'amuser, improviser son jeu d'acteur et s'amuser dans le film grâce à cette sensation de liberté de tournage. Rares sont les films aujourd'hui où plus de la moitié du film est improvisé souvent confis dans des scripts pensés de A à Z bien avant leur tournage. Si le titre dit de faire ses Adieux au Poulet, il faudrait surtout saluer le travail du réalisateur et ses acteurs.