Bienvenue chez Dalíland, un endroit à part où tout le monde gravite autour de Salvador Dali. Tout le monde est là pour une raison et tout le monde y trouve son compte, y compris l'artiste. Un entourage de profiteurs qu'il faut entretenir, ce qui ne semble pas déranger Dali, qui est toujours forcé à peindre plus, car il a lui-même besoin de stimulations extérieures pour être inspiré. Le film se concentre sur ces différentes relations avec James, le nouvel assistant personnel qui est l'élément central, et sur ce milieu excentrique avec ces soirées de débauches. Mary Harron ne cherche donc pas à retracer la vie de l'artiste, mais à dépeindre l'environnement qui lui a permis de trouver l'inspiration. À ce niveau-là, ça ressemble à beaucoup de films sur des artistes qu'ils soient réels ou fictifs. L'intérêt de l'histoire est clairement limité avec pas mal de choses superficielles, mais le film tient la route grâce à des personnages hauts en couleur et de bons acteurs. Au final, ça se laisse regarder, mais il n'y a rien de spécial.