Depuis son plus jeune âge, Alex (Chloé Jouannet) ne rêve que d'une chose : réaliser des films. Mais à Rouen, son quotidien est bien loin du glamour hollywoodien. Surprotégée par sa mère Mathilde (Ascale Arbillot), elle espère intégrer une prestigieuse école de cinéma à New York. Malheureusement, tout ne se passe pas comme prévu et ses rêves sont brutalement brisés. Refusant d'accepter son sort, Alex décide de partir pour la grosse pomme avec l'aide de son excentrique tante Juliette (Louise Coldefy) pour un projet fou : donner son scénario à Julia Roberts. Vite rejointes par Mathilde, cette aventure new-yorkaise va marquer pour les trois femmes le début d'une nouvelle étape de leur vie et les rapprocher plus que jamais.
L'idée de départ est plutôt sympathique et promettait une comédie distrayante et sans prétention. Cependant, l'approche pro féministe du scénario m'a vite déçu. Dès la 1ère scène, alors que l'héroïne, encore gamine apparaît sur la scène de son école habillée en 'Pretty woman" pour présenter ce qu'elle veut devenir quand elle sera grande, ce que sa grand-mère et sa tante ont encouragé, elles se moquent d'un gamin dont la vocation est de devenir prêtre. En quoi est-ce risible ?
Ça partait donc mal et la suite a été du même acabit. Peu d'hommes dans le film et quasiment tous dans des sales rôles : le père de l'héroïne qui, bien évidemment, ne s'occupe pas de sa fille depuis qu'il est séparé de sa mère, le patron de la tante qui, bien évidemment, n'est qu'un sale con et j'en passe.
La réalisatrice, qui s'est inspirée de son histoire personnelle pour écrire ce film, a manifestement des comptes à régler avec les hommes, mais elle n'a cependant pas compris le principe de la comédie.
Si vous ajoutez à cela que les caricatures succèdent aux caricatures, que les incohérences se multiplient (vous oublieriez dans la boîte à gants de votre voiture des courriers importants et notamment une facture ?), la façon parfois surjouée des actrices et des longueurs, voire des scènes inutiles, vous obtenez un film où j'ai dû sourire 3 fois ce qui, pour une comédie, est peu.
C'est dommage car, encore une fois, le sujet était prometteur, mais la façon dont il a été traité m'a fait rapidement décrocher du film.