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Estonius
3 437 abonnés
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2,0
Publiée le 6 mai 2024
Le sujet est original, mais j'ai trouvé le traitement très décevant. Certes il y a des moments de pure folie notamment avec les mascottes ou les interventions délirantes de John Kennedy (joué par Bill Burr) ou de Nikita Khrouchtchev (joué par Dean Norris), mais beaucoup trop de gags tombent à plat malgré l'abatage de Jerry Seinfeld et de Melissa McCarthy ce qui fait qu'on est souvent proche de l'ennui
Je n'ai pas accroché. Et c'est dommage car j'ai aimé le style très inspiré des sixties avec ce côté décalé et bon enfant. Un style très dynamique et parfois drôle qui met la pêche. De très belles images fidèles à l'époque, un chouette plongeon 50 ans en arrière fort bien reconstitué. D'où le titre du film inspiré de la culture Pop art. Les acteurs sont également très bons et on y trouve quelques belles pointures même si certains ont endossé un rôle clownesque très surprenant. Mais par contre : pourquoi ce sujet ? Franchement, c'est beaucoup trop dans la culture américaine et cela m'a pesé au plus haut point de suivre cette histoire très sucrée. Je veux parler de ce combat culinaire pour être le leader des céréales et gâteaux : à savoir la rivalité entre Kellogg's et Post. Cela m’a paru totalement inintéressant. En réfléchissant, ce film n'est rien d'autre qu'une énorme pub d'1h30. Joli coup de marketing. Donc mon ressenti est que c’est vraiment regrettable d’être focalisé à ce point sur ce détail alimentaire d’autant plus que tout le reste était bien pensé et bien exécuté.
Franchement pas mal, je fais court mais je n'ai pas été déçu, une bonne comédie, je vais le revoir une seconde fois, les couleurs en général sont superbes, j'adore les voitures Américaine de cette époque, et aussi les jeux de mots parfois géniaux, et vers la fin il y a un sosie de Robert de Niro, vraiment pas mal,
une comédie très ennuyante, il ce passe rien d'intéressant, les acteurs ni croient pas non plus, on s'ennuie jusqu'à la fin, bref......passer votre chemin
Excellent ! Des moments parfaitement hilarants et je pense que ceux qui nous font moins rire sont sûrement les plus américains. Je veux dire qu'on passe sûrement à côté de références qui nous échappent. Mais il y a là des trouvailles hilarantes dont la détestation de l'auteur pour John Kennedy est un excellent exemple. Hugh Grant, qui n'a jamais été aussi bon que depuis qu'il ne cherche plus à être séduisant, fait une composition délirante et nous fait éclater de rire en évoquant un épisode pourtant dramatique. Bref, j'ai passé un super moment et je vais le revoir pour essayer de trouver les clins d'œil qui m'ont échappé.
Assez déjanté comme film, faut il aimer ce genre d'humour pour " apprécier " ce film. Belle brochette d'acteurs et actrices ce qui pousse à le regarder.
Contrairement à la plupart des personnes, je n'ai pas détesté ce film. Bon, d'accord certaines blagues ne fonctionnent pas et sont même gênantes mais le film est rempli de certaines scènes vraiment bien réalisées. Car oui, le film dispose d'un certain univers coloré et vraiment sympathique. C'est avec ce film que je découvre Jerry Senfield et, honnêtement, j'ai pas mal accroché à son univers loufoque et complètement déjanté. Donc, ce n'est pas un bon ni un mauvais film mais, si vous voulez entrer dans un univers coloré même si rempli de défauts, foncez !!! 🙂🙂
Le lait avant ou après les céréales ? C'est le dernier des soucis des géants des céréales Kellogg’s et Post qui se lancent tous les deux dans une course à l’innovation dans l'espoir de détruire l'autre. Une rivalité qui fait rage et que Jerry Seinfeld détourne dans son premier film qui est plus une parodie qu'un biopic au cours duquel on apprendra des choses. "Unfrosted" comprend pourtant beaucoup de références d'époque, mais c'est une satire qui manque de mordant. Une trop longue publicité qui a cependant le mérite d'être esthétique et colorée à défaut d'être drôle. Quand on voit le casting et le nombre de caméos, on se dit que c'est du gâchis d'avoir fait quelque chose d'aussi pénible et indigeste. Alors que ces dernières années, on a eu des biopics inattendus plutôt réussis sur des marques ou des objets, ce "Unfrosted" est franchement mauvais et ennuyeux.
Deux grandes entreprises céréalières américaines se font une intense guerre commerciale et utilisent tous les moyens marketing voire d'espionnage pour supplanter la concurrence. J'ai beau aimer Seinfeld à travers sa série et ses stand up, ici, il ne m'a fait ni rire ni même sourire. Les gags sont exagérés et le plus souvent ridicules sans compter les références qui datent d'au moins soixante ans. J'ai même relevé un plagiat de Sacha Guitry, c'est dire l'ancienneté. Destiné au public américain, avec un générique impressionnant d'acteurs, j'avoue que je suis vraiment déçue d'une si piètre performance d'un homme qui a montré tellement mieux dans sa carrière d'humoriste.
Jerry Seinfeld a été un précurseur : de la médiatisation du stand-up, de la série humoristique à succès, d’un certain type d’humour d’observation empreint d’absurde, de beaucoup de choses en fait…et comme beaucoup de précurseurs, lui et sa série n’ont pas survécu à leur première décennie de succès. De toute façon, Seinfeld n’était pas vraiment populaire en Europe, encore moins dans les pays francophones, et son influence était surtout perceptible via le succès de ses héritiers spirituels auto-proclamés (Jamel Debbouze, Gad Elmaleh, etc…). Qu’est ce qu’il a bien pu faire depuis vingt-cinq ans ? Aucune idée, il n’est pas mort de faim en tout cas mais c’est durant cette longue éclipse qu’il se sera enfin décidé à écrire et réaliser un film, dans ce qui est sans doute sa première apparition (hors clubs de stand-up new yorkais) depuis la fin de sa série en 1998 : ‘Unfrosted’ est très coloré, s’amuse avec les symboles de la pop-culture des années 60 sur un ton surréaliste et absurde qui rappelle celui du Woody Allen des origines et aligne un vaste défilé de célébrité et des références et clins d’oeils en pagaille que ne saisiront sans doute pas les non-Américains de moins de cinquante ans. Tout le problème est là : que ‘Unfrosted’ soit inégal, alterne la vanne bien vue et la saillie gênante, soit, mais son sujet est lui-même très limitatif : il s’agit de la lutte des grandes entreprises céréalières pour créer la pop-tart, une petite galette fourrée aux fruits qui se réchauffe au grille-pain. Même si on consomme deux milliards de ces trucs-là annuellement, qui parmi vous a déjà mangé une pop-tart de toute sa vie ? Qui connaît la marque de céréales Post ? Qui connait des figures de la télévision américaine comme Chef Boy Ardee ou Harold von Braunhut ? Certes, on peut quand même sourire de Hugh Grant déguisé en Tony le Tigre ou de la parodie, parfois bien sentie, du marketing à la fois agressif et niais à l’américaine…mais je dirais qu’au doigt mouillé, 80% du film passera sous le nez du spectateur qui n’est 1) pas américain 2) âgé de moins de cinquante ans 3) avec une connaissance minimale de la culture des années 60. Ce n’est pas la première fois qu’on trouve sur Netflix quelque chose qui n’est absolument pas adapté à un public européen mais cette fois, il ne s’agit pas d’un film d’arts martiaux indien : si on veut rire, c’est quand même mieux quand on comprend un peu de quoi ça parle.
Autant il y a un vrai travail dans la reconstitution des années 60, autant cette histoire est totalement sans intérêt et écrite sans queue ni tête. Sous prétexte d'un côté décalé et volontairement absurde, ce projet qui ne fait pas dans la finesse, parlera peut-être davantage à la culture américaine. Une pseudo comédie navrante dont on se détourne en cour de route.
ne vous attendez pas à un film sérieux, c’est léger, l'univers si vous aimez les années 60 est vraiment cool et vous transporte. J'adore cette forme d'humour (qui ne plaira peut être pas à tout le monde), l'histoire est vraiment original si vous vous laissez prendre. En tout cas moi j'ai adoré, une espèce de "bigfish" des céréales.
J'adore Seinfeld, et quelle distribution: et c'est là que le bas blesse, au bout de 20mn je réalise qu'on donne sa chance à un film uniquement parce qu'on s'attend à un bon film (de par sa distribution), alors que si il était avec de parfaits inconnus, on n'aurait pas tenu 10mn. Tous les gags tombent à plat, j'avais l'impression de voir Hudsucker Proxy mais en version soporifique.