Votre avis sur Infinity Pool ?
0,5
Publiée le 29 mars 2023
Bouillabaisse de délires pseudos intellectuels et provocateurs, prétexte à des images glauques, poisseuses, malsaines et putassieres ... Tel père, tel fils, oui pour le pire et pour le pire aussi ... assommant, prétentieux et ridicule.
3,5
Publiée le 17 février 2023
Ce qui se passe à La Tolqa reste à La Tolqa... "Infinity Pool" se déroule sur une île imaginaire au sein d'un complexe touristique particulièrement bien protégé. Il faut dire que le luxe côtoie la pauvreté, ce qui crée parfois certaines tensions avec les locaux comme le montre cette scène où un local vient faire passer un "message". Cependant, ce ne sont pas les locaux qui sont les plus à craindre... Le lieu peut être vu à la fois comme un endroit paradisiaque ou cauchemardesque en fonction du point de vue de la personne et de ce qu'elle recherche. Un lieu aux lois très strictes qui peuvent vite devenir arrangeantes... "Infinity Pool" est comme une descente aux enfers avec quelques moments d'accalmie durant lesquels les personnages sont pris d'une euphorie collective qui leur donne l'impression d'être intouchables. Un trip hallucinatoire, une décadence progressive sur fond de réflexion sur la perte des valeurs face à l'impunité. Un film plein d'excès pour proposer une expérience glauque, tordue et sensorielle, ce qui est réussi. C'est spécial, mais efficace dans son genre. En somme, un bon film.
4,5
Publiée le 26 juin 2023
- PARADIS INFERNAUX -
Dans les années 90, l’écrivain spéculatif J.G.Ballard a commencé à imaginer l’envers d’une civilisation urbaine, blanche, policée mais néanmoins festive, et riche, sous la forme d’associations souterraines, de clubs secrets, de lieux clandestins consacrés à la pornographie, à la drogue et surtout à la violence.
De Sauvagerie à Millenium People, il a décrit comment l’opulence occidentale de la société de loisirs ne parvenait plus à trouver d’issue que dans le retour au sacrifice humain.
A la différence de Philippe Muray, il n’imaginait pas que le travail du négatif puisse simplement disparaître et l’histoire s’achever. Son goût pour les apocalypses était encore trop fort.
Aucun des romans de cette période de son écriture n’a fait l’objet d’adaptation au cinéma tandis que deux de ses trois volumes de la trilogie du béton l’ont été ( Crash! et High-Rise).
Aussi faut-il remercier Brandon Cronenberg de nous proposer un film dont le scénario est dans l’esprit de la face cachée du Soleil (Cocaine Nights) avec Infinity Pool, où un couple de vacanciers dans une résidence fermée d’un pays tropical rencontre des forces et des traditions locales l’entraînant sous le mince vernis des mœurs civilisées…
Je ne peux que chaudement vous le recommander…
2,0
Publiée le 23 février 2023
Comme pour son précédent film Possessor, le scénario est intéressant -un travail sur la question de l'identité- mais le réalisateur est trop inexpérimenté, il multiplie les maladresses et la violence inutile. Et il ne va pas au bout des bonnes idées.
1,5
Publiée le 15 août 2024
Malgré quelques plans et idées de mise en scène intéressants, et une Mia Goth talentueuse; Infinity Pool est un brouillon de non sens, de violence et de trip malsain gratuit qui n’arrive pas vraiment à nous surprendre mais plutôt à nous épuisé.
2,5
Publiée le 20 mai 2023
Euh.....bon ça se laisse regarder même si ça part un peu dans tous les sens. Trop de musiques oppressantes, les dialogues un peu trop gnangnans. C'est bizarre et à oublier.
1,5
Publiée le 22 mars 2023
Film très original, beaucoup trop à mon goût, qui démarre plutôt bien et puis qui finit par lasser jusqu'à se noyer complètement. Une fois de plus le réalisateur en fait nettement trop en mêlant trop de genres (science fiction, érotisme, horreur, psychologie, thriller ...). Le tout n'a en fait pas beaucoup de sens. On a l'impression que dans le cinéma il faut faire de la surenchère, qu'elle soit bonne ou pas, le principal est qu'on parle de vous. Ce film est typiquement le genre qui va amener certains critiques à parler de pur génie et les autres de pur navet. Personnellement le film a fini par me saouler et il était temps qu'il se finisse, car j'étais prêt à capituler. Encore une fois je le dis: "Moins c'est parfois plus".
0,5
Publiée le 16 mai 2023
je ne sais pas ce que le realisateur a voulu réaliser...les acteurs jouent bien mais le film n ni queue ni tête...absolument a eviter de regarder.j ai perdu quasi 2h ....il fait parti des tops 5 des plus mauvais films que j ai vu.
3,0
Publiée le 29 janvier 2023
Les chats ne font pas des chiens, et force est de constater que le fils du grand David Cronenberg, cinéaste reconnaissable entre tous et maître incontesté de ce que l’on nomme le body horror, marche sur les traces de son illustre paternel. Néanmoins, cela se voit qu’il se cherche encore une voie propre, ses idées complètement folles mais excitantes se noyant à chaque fois dans une exécution et un résultat qui laissent un peu à désirer. Et après « Antiviral » et « Possessor », ce « Infinity Pool » ne déroge pas à la règle. Il se range même dans la catégorie des œuvres qui sont tellement bizarres et perchées (très volontairement ici d’ailleurs, au point que cela manque presque de naturel) qu’à la sortie de la projection on a du mal à savoir si l’on a aimé ou pas ou si c’était du génie ou un bon gros pétard mouillé prétentieux et atone.

La réponse se trouve au milieu après mûre réflexion, les qualités et la fougue du jeune cinéaste se mêlant à un côté pseudo-provocateur un peu toc et à des idées pas toujours bien exploitées. Quant au sens profond et définitif du film, on se le demande encore. Cronenberg fils mixe home invasion, thriller, film d’horreur, postulat dystopique, torture porn et un soupçon de science-fiction dans un seul film et il faut avouer que cela fait beaucoup. Notamment sur ce dernier point où la création de doubles pour purger ses pulsions de violence n’est qu’une justification pour servir et faire avancer le reste de l’intrigue et dont on ne saura pas grand-chose. Et c’est un peu frustrant, cela rend ce postulat accessoire et prétexte mais au final peu pertinent. On veut en savoir plus mais cette demande restera lettre morte. En revanche, une bonne partie du film est intrigante, malsaine et bizarre mais dans le bon sens du terme. Étouffant presque. La toute dernière partie est tout de même un peu de trop et la conclusion sibylline n’est pas du meilleur effet.

« Infinity Pool » peut compter sur la prestation (encore une fois) hallucinée de Mia Goth et l’investissement du très bon Alexander Skarsgaard. Il y a également quelques fulgurances de mise en scène et un jeune réalisateur qui fourmille d’idées visuelles, la plupart influencées mais bien digérées, et d’autres innovantes comme les séquences sous hallucinogènes. On peut aussi affirmer que Cronenberg nous propose les masques les plus effrayants vus au cinéma depuis des lustres (Michael Myers, les insurgés des « American Nightmare » ou encore Ghostface peuvent aller se rhabiller). C’est un film gentiment perturbant, composé de séquences chocs plus ou moins réussies mais dont le fond est peut-être faussement malin et enfonce des portes ouvertes (les riches qui se purgent par de la violence illégale et impunie comme dans les « Hostel »). Mais l’atmosphère étrange, la mise en scène léchée et la folie de certaines séquences rendent le tout intéressant bien que bancal. Une curiosité pas toujours aboutie...

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3,0
Publiée le 5 avril 2023
Comme toujours dans le cinéma "made in Cronenberg" , il y a du pour et du contre. Pour son 3ème opus, le fils offre une parabole violente et gore sur le pouvoir et l'argent, la sensation de toujours pouvoir se relever, se renouveler ( ici le double recréé), en ayant des passe-droits sur les plus faibles. L'image est forte et le propos assumé.
Mais le réalisateur se laisse aller souvent à des facilités de style. Abus de stroboscope, de filtres criards, de psychédélique bon marché contre-productifs, qui finissent par exaspérer le spectateur.
L'ensemble reste ce que l'on attends des films, être secoué, interpellé, questionné. On adhère ou on adhère pas...
1,5
Publiée le 26 mars 2023
Avec un travail indéniable sur l'ambiance anxyogène et une mise en scène par touches psychédéliques ou expérimentales, Cronenberg fils propose une idée traitant l'influençabilité, la manipulation à des fins extrêmes. Son film n'épargne pas psycholiquement et visuellement le spectateur, générant par moments dégoût, incompréhension et décontenancement. Un terrain certes riche pour sa distribution mais le déroulement de ce récit n'a guère de sens. De plus, il faut noter une étrange satisfaction de son réalisateur pour le sang et autres liquides sexuels...
2,5
Publiée le 12 avril 2023
Moins perché que ces deux précédents films, avec plus de moyens et quelques bonnes idées, hélas noyées dans une lenteur et des dialogues trop longs ...
2,5
Publiée le 28 mai 2023
J’avais lu tellement de mauvais commentaires que je m’attendais à m’ennuyer ferme pendant deux heures et à ne voir qu’une daube d’auteur.
Du coup, mon avis est plus nuancé que la majorité de ceux qui ont commenté.
En fait, l’idée de départ, et les quarante premières minutes sont très bonnes. Mais malheureusement, le sujet hautement fertile et ce concept brillant qu’a imaginé Brandon Cronenberg, sont tous deux exploités de façon catastrophique dans la seconde partie du film. Et avec une idée de génie pareille, ça semble inconcevable.
On dirait presque que B.C a lu ou entendu cette idée quelque part, sans en comprendre l’énorme portée, et qu’il s’est dit « tiens, je vais faire un scénario basé sur cette idée même si je n’ai aucune idée de pourquoi c’est génial ».
Une note qui pourrait aller du 1,5/5 à du 3,5/5 selon les séquences.
En revanche niveau ambiance sonore et visuelle, on est bien servis. Et la BO en elle-même suffirait à réfléchir (et planer) dans son coin pendant des heures au concept (qu’on ne peut pas expliquer ici au risque de détruire absolument tout intérêt à visionner quand même « Infinity pool »).
0,5
Publiée le 12 avril 2024
Aucun sens . Vraiment nul il devrait arrêté la sf cronenberg . Vue pour mia goth qui est toujour excellente dans c'est film .
3,5
Publiée le 23 avril 2023
Voilà le troisième ovni du fiston Cronnenberg, et c'est encore une surprise. Après Antiviral et Possessor, deux petites balles SF, la troisième n'est pas loin du grand film, mais manque à cette originalité et à ces deux supers acteurs (Alexander Skarsgård et Mia Goth) une profondeur d'écriture. On tombe un peu dans la facilité dans le processus narratif, trop souvent on se demande, où est-ce que l'on va ? Néanmoins la réalisation colle au cerveau, il en ressort une originalité et un envie totale de replonger dedans, dans cette mise en scène kaleidoscopiques et dans cette histoire de clone, du double qui n'est pas sans rappeler un des chefs d'œuvres du papa, Dead-Ringers, l'histoire des jumeaux chirurgiens... 
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