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No Quarter
6 abonnés
442 critiques
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2,5
Publiée le 29 septembre 2024
Je n'ai pas descendu ce film en flamme car après réflexion tout se tient pas si mal. Bien sûr l'apprentissage de la sexualité chez ses deux ados n'est pas des plus classiques mais cela arrive souvent. Ensuite, les relations je t'aime je te déteste entre sœurs n'est pas si rare. L'absence de protection et de compassion de la part de parents qui délaissent leurs filles est trop souvent constaté. Donc on est dans le "ça existe" même si ce n'est pas la norme mais l'exception. L'observation de ces deux sœurs est intéressante et leur dérive s'explique entre autre par le manque de cadre parental. La fin, choquante, révèle une morale surprenante. Les deux insupportables sont punies. La souffre-douleur qui tente de se construire tout en se détruisant par la nourriture, trouve dans le viol ce qu'elle aurait aimé trouver dans une histoire plus romantique. Mais pour elle l'important était de perdre sa virginité avec quelqu'un qu'elle n'aime pas pour ne pas souffrir de l'abandon. Ce n'est clairement pas une comédie mais un film plutôt attachant.
Ce film est le premier film de Catherine Breillat que je viens de voir. Je me suis laissé tenter par le visionnage après avoir vu une très belle photo du film, où l'on voit les deux soeurs côte à côte. Je m'attendais à quelque chose de réussi. Après avoir vu le film, je suis mitigé. Ça ne raconte pas grand chose tout compte fait. Pourtant, j'ai aimé certains passages et certaines répliques entre les deux soeurs. Mais je trouve que le film finit par se perdre. Les passages où l'une des soeurs s'envoie en l'air avec un garçon rencontré par hasard sont interminables. Je pense avoir compris que Breillat aimait filmer les choses crues. C'est même à la limite du porno...
Sorti en 2001, À ma sœur ! est un film étrange et dérangeant de Catherine Breillat, réalisatrice oh combien subversive et infatigable exploratrice de la sexualité féminine sous toutes ses formes, y compris les plus tragiques. La cinéaste nous embarque ici dans l’histoire de Anaïs, 13 ans et un peu grassouillette, et de sa sœur Elena, 15 ans, qui va spoiler: perdre sa virginité dans les bras d’un Italien plus âgée qu’elle. Après une première partie qui multiplie des séquences de sexe volontairement étirées et source de malaise, le film se poursuit dans une partie autoroutière oppressante, dans laquelle le bitume semble monopolisée par des camions menaçants. Pour se terminer sur un final impressionnant, spoiler: à la violence crue et où, entre rêve et réalité, Catherine Breillat va une nouvelle fois durement éprouver le spectateur. Un film percutant, aux conditions de tournage difficiles, que la réalisatrice racontera dans l’un de ses films suivants, le malicieux Sex is comedy (2002).
Une adolescente rondouillarde jalouse sa soeur pimpante qui lui pique son béguin. Une atmosphère sombre et dérangeante, mais une lenteur du récit qui plombe le film. Une réflexion sur le consentement, les violences sexuelles, le déni. Une belle part autobiographique dans ce scénario, à mettre en lien avec la bibliographie de la réalisatrice.
A ma Sœur est hypnotique ! Catherine Breillat offre un embarcadère de prises de vues, dans l'affrontement, la manipulation, la tendresse, la beauté et l'horreur dans un emboitement venu me sortir de ma torpeur initiale.
Car oui, j'avoue, le début m'a quand même un peu laisser à la traine ! Passons à la suite. Le film devient perturbant dans sa représentation explicite d'un amour que l'on voit naitre dans une relation sororale entre ses deux petites ados découvrant leurs corps et les envies, siennes et extérieures que cela suscitent. La suite n'est que déclinaison en toutes et pour touts de la connexion entre ses protagonistes, dans le sang ...
Je passe sa fin venu d'ailleurs, je place juste une annotation vite fait sur sa radicalité, une chose déjà vécu avec un autre film Français, Twentynine Palms ( 2003 ) de Bruno Dumont.
Roxanne Mesquida et Anais Reboux sont embarquées là dans une démiurge d'une réalisatrice à la fois fasciné et horrifié par le désir, qui trouve dans le visage de ses jeunes femmes une image qu'elle façonne et trouble jusque dans le rire qu'elle partage dans ce lit.
La caméra de Breillat est immense, le choix des mots l'est tout autant. Une prise de position virulente, un risque de décision sciemment réfléchit et mis en perspective avec pugnacité qui force l'admiration ! A ma Sœur captive autant qu'il fais froid dans le dos ...
La relation entre les deux soeurs est assez bonne grâce notamment à la prestation des deux jeunes actrices. Malheureusement elle aurait gagné à être plus exploitée par la rélisatrice. Les scènes sont trop rares et trop courtes sauf 1 ou 2. Au contraire, certaines scènes s'étirent un peu inutilement en longeur (la première nuit entre Eléna et son bel Italien et surtout le retour en voiture).
Les premières 35 minutes: la caricature d'un mauvais Rohmer (dialogues stupides) d'une manière rude, ordinaire et sans esprit. Très ennuyé j'ai arreté regarder ce film après 35 minutes- Peut-être le reste est formidable? J'ai des doutes à ce sujet.
Bof. La fin inutile! Les dialogues longs et longs. Comme le retour sur l’autoroute ! A la rigueur, la jeune sœur joue mieux que l’aînée. Mais bon , film sans intérêt
Chef-d'oeuvre! En 22 ans le film n'a pas pris une ride. Ce film ne ressemble à aucun autre. Il est profondément malaisant. Le jeune italien (tout de même bien plus âgé que le personnage de la jolie sœur-Roxane Mesquida) manipule la jeune fille de 15 ans pour arriver à des fins plus que trash. La beauté de sa rethorique et de ses arguments romantiques et ce qu'il fait subir à l'adolescence sont aux antipodes. Ces scènes, qui se déroulent sous nos yeux et ceux de la petite sœur relève du film d'horreur sans les éléments du film d'horreur (à part peut-être une forme de spoiler: viol bien particulier, sous oa forme du chantage amoureux et d'une confrontation type le loup et l'agneau). On a vraiment de la peine pour Roxane Mesquida. Ce rôle reste l'un de ses plus beaux. Les rapports de sororité sont touchants. La fin est incroyable et sidérante, parfaitement imprévisible. A savoir : Breillat a été inspirée par un fait divers pour ce film mais aussi d'avoir vu une petite adolescente ronde parlant des amants imaginaires (comme on voit le faire Anaïs dans le film). L'acteur italien, connu dans son pays d'origine, est hélas prématurément décédé en 2121 d'une overdose. On trouve dans le film Laura Betti qui joue la maman de Fernando, mais apparaît aussi, jeune, dans la télévision que regarde les filles. A ma sœur est un film culte en Amérique et le peu de considération qu'il a dans son pays d'origine est incompréhensible.
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18 103 critiques
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0,5
Publiée le 15 octobre 2020
À Ma Soeur ! est un vrai portrait de personnes incroyablement immatures dont vous ne pouvez pas vous soucier qui passent d'une impulsion ou d'une émotion de surface aléatoire à une autre. Elles se mentent et se manipulent distraitement avec des tonnes de sexe de mineurs qui n'ajoute rien à l'histoire. Une fin suprêmement paresseuse que je souhaite sortir de ma mémoire. Mais quand vous détestez la fin vicieuse et que vous ne pouvez jamais la sortir de votre tête et que cela vous donne la chair de poule à chaque fois que vous y pensez. J'ai vu quelques-uns des films de Catherine Breillat et ce sera le dernier et elle semble prendre un plaisir très schizophrène à se vautrer ouvertement dans la vie permissive et sordide de ses personnages pour les tuer finalement. Une pudibonderie moralisatrice incroyablement sourde masquée comme de la curiosité. Peut-être que c'était comme une grosse révélation pour elle mais pour moi c'était un très mauvais film...
Tellement dommage! Le sujet du film était très bien choisi, malheureusement, la bande annonce est, selon moi, meilleure que le film... J’attendais un rebondissement, mais non, rien. Et que dire de cette fin complètement déconnectée? Je n’y comprends rien... Aussi passage sur l’autoroute est vraiment trop long et quel intérêt l’arrêt vomi? À ce moment honnêtement je m’attendais à un scandale du genre : elle a convaincu le copain de sa soeur de la dépuceler en cachette et il l’a mise en cloque! Mais non. Aucun intérêt . Le seul côté que j’ai apprécié est le côté psychologique. Que de manipulation! De la part du copain pour obtenir ce qu’il veut, et de la part des deux jeunes filles qui ont une relation amour-haine. Ce film de vaut pas le détour, l’histoire aurait pu être tellement mieux développée.
"A ma soeur !" se voulait l'étude d'une adolescente qui souffre d'obésité. Souffrance qui est renforcée par la présence d'une soeur plutôt jolie qui attire les garçons. Mais la réalisatrice passe largement à côté du sujet. Si les scènes où Anaïs mange sont douloureuses et bien ressenties, entre plaisir et remords et que la dernière phrase du film dite à la police laisse entrevoir de quelle manière la thèse aurait put être développée, elles amènent un regret certain. Car à la place d'une véritable étude, une interminable scène de cul qui ne peut intéresser que les amateurs voyeurs de Lolitas à peine pubères, des scènes d'autoroute dont le seul intérêt est de mener à une fin dont la violence n'apporte rien au sujet, si ce n'est un côté spectaculaire malsain.
Je n'avais jamais vu de film de la réalisatrice Catherine Breillat. Je ne pourrais plus le dire ! Après "Ce Que Veulent les Femmes" (What Women Want), ce film est, dans un tout autre style, une façon pour les hommes de comprendre comment pensent les filles. On ne peut pas dire que j'ai bien aimé ce film mais j'ai au moins apprécié la façon très réaliste dont sont dépeints le manque de respect de l'environnement des français (qui jettent tout n'importe où) et leur façon très cavalière de conduire sur Autoroute (je double sans m'occuper des autres). Je ne sais pas si je ne suis pas en train de devenir membre de l'Office Catholique mais, en ce moment, je trouve que les interdictions aux mineurs de moins de 12 ans devraient être des interdictions aux mineurs de moins de 16 ans car je plains les enfants de 12 / 13 ans qui vont voir tous les films qui sont légalement autorisés à leur catégorie d'âge.
Film incohérent, la fin? nous baigne dans une violence extrême, comme une partie rapportée n ayant rien a voir avec le film, les sœurs jouent bien, la mère c est limite, quant au père quelques cours de comédie lui feraient le plus grand bien
Je ne comprend pas comment on a pu financer un film pareil ?! Un film très malsain. Quelque chose ne tourne vraiment pas rond dans la tête de Catherine Breillat..