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Ulysse Bayle
5 critiques
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5,0
Publiée le 24 juin 2024
Une folle aventure ! C'est avec une animation à son 31 que Ernest et Célestine nous font voyager dans une allégorie musicale aussi forte que touchante.Ce film est somptueux, tant par les musiques si agréables que les décors et animations magnifiques à regardé comme à admiré.
"Ernest et Célestine : le voyage en Charabie" est un film d'animation très bien réussi. L'ambiance y est chaleureuse, la musique est sublime, les dessins et l'animation sont magnifiques, l'histoire est bien écrite, les personnages sont super : on passe un si bon moment devant le film. C'est un plaisir de passer toute cette aventure aux côtés d'Ernest et Célestine ! C'est comme ça et pas autrement !
Un conte d’animation réjouissant, plein de tendresse et de finesse, dans lequel on part joyeusement en vadrouille avec ce duo toujours aussi improbable qu’hyper attachant. 3,25
Un excellent dessin animé, magnifiquement illustré et rythmé par de belles musiques. Une belle ode à l'amitié et à la tolérance. On retrouve avec plaisir nos deux compères dans cette nouvelle aventure colorée et vive !
Un dessin animé qui ne peux que plaire aux petits et aux grands. C’est très tendre et beaucoup de charme se dégage de cette histoire avec différentes émotions qui se mettent en place au fur et à mesure de l’intrigue. Le graphisme n’est pas des plus spectaculaires mais est bien adapté aux jeunes publics. Beaucoup de poésie dans ce conte où la musique est mis à l’honneur.
Pfff... quelle déception ! J'avais adoré le premier volet d'Ernest & Célestine alors du coup je me suis mis devant la suite mais là je n'ai pas accroché... pourtant l'histoire de la musique bannie de Charabie aurait du me plaire mais non... je me suis ennuyé, la voix d'Ernest m'a gêné et je n'ai pas réussi à retrouver le charme du premier volet qui m'avait pourtant enchanté à l'époque... un raté !
Deuxième volet sur grand écran des aventures de la petite souris et de l'ours grognon, Ernest Et Célestine : Le Voyage En Charabie, coréalisé par Julien Chheng et Jean-Christophe Roger, est tout aussi qualitatif que son ainé paru dix ans plus tôt. L'histoire nous fait suivre le binôme improbable qui part dans un périple au pays natal d'Ernest, dans le dessein de réparer son instrument qui a été malencontreusement cassé. Seulement, ce voyage va les mener dans un endroit ou les règles semblent bien différentes de celles qu'ils connaissent. Ce scénario est particulièrement plaisant à visionner tout du long de sa courte durée d'une heure et vingt minutes, générique inclus. On assiste pendant tout ce temps à un récit rythmé, multipliant les péripéties. Hélas, si l'intrigue est agréable, elle se veut également extrêmement convenue dans son exécution. On est peu surpris par tous les événements que rencontre nos deux compères. Cependant, les thématiques abordées sont fortement intéressantes, que ce soit l'entraide, la musique et la censure. En effet, l'art est un élément central bien trouvé pour raconter à un public familial ce qu'est un gouvernement autoritaire. Car oui, le film est clairement une critique de certains régimes politiques, narré de façon à ce que ce soit ludique pour les plus jeunes. Le propos est donc remarquablement bien traité, bien aidé par ses deux personnages principaux qu'on retrouve avec plaisir. Ils sont entourés par d'autres protagonistes tout aussi sympathiques et appréciables. Tous ce beau monde entretient des relations entre chamailleries et bienveillance, soutenus par des dialogues légèrement enfantins. Ce voyage lointain est embelli par la direction artistique toujours aussi sublime. Le style graphique couleur pastel est totalement dans l'esprit de la série de livres pour la jeunesse dont il est adapté. Les personnages sont tout mignons et les environnements aussi colorés que jolis. Ce charmant visuel est en plus accompagné par une ravissante b.o. signée Vincent Courtois. Ses mélodies, tantôt joyeuses, tantôt emplies de tristesses, collent à merveille à l'esthétique générale et à l'action. Cette belle amitié mise à l'épreuve s'achève sur une fin attendue mais satisfaisante, venant mettre un terme à Ernest Et Célestine : Le Voyage En Charabie, qui, en conclusion, est une suite dans la lignée de son prédécesseur, apportant de la maturité dans un monde juvénile afin d'éduquer les plus jeunes avec pédagogie, faisant de lui un long-métrage d'animation intelligent et nécessaire, en plus d'être un divertissement adorable.
Un film d'animation tout mignon qui traite de la dictature avec simplicité et humour. Les dessins sont superbes et les plus jeunes seront emportés par l'énergie du film et la musique.
Dix ans après la première adaptation des livres pour la jeunesse de Gabrielle Vincent, Ernest et Célestine sont de retour pour une nouvelle aventure qui les emmène dans le pays natal de l’ours, voyage qui servira de prétexte à dénoncer les mécanismes du totalitarisme. La première adaptation tutoyait le chef d’oeuvre, avec sa méthode d’animation unique, aux imperfections conscientes, ses personnages et ses décors qui donnaient l’impression d’être seulement esquissés, bel hommage à l’illustratrice, et ses couleurs pastel. Surtout, elle parvenait à se montrer tour à tour amusante et touchante, et s’emparait avec finesse de sujets dramatiques pour les amener à hauteur d’enfant. Ce second épisode reprend la plupart de ses caractéristiques, l’effet de surprise en moins mais la sauce prend curieusement moins bien. C’est qu’en dépit de son sujet, le ton se veut plus léger et absurde et le grand nombre de péripéties imposées par le scénario donne l’impression que ce Voyage en Charabïe ne s’arrête jamais pour reprendre son souffle et ne fait que survoler certains éléments qui auraient été traités avec bien plus de coeur et d’esprit par son prédécesseur. Bien entendu, rien à voir avec certaines superproductions numériques américaines qui laissent le spectateur adulte tout simplement lessivé…mais on retrouve davantage de moments de respiration, de contemplation et de poésie dans la plupart des Anime japonais. Pas de panique, même s’il constitue une petite déception par rapport aux attentes que la magnifique réussite de son prédécesseur avait pu susciter, Ernest & Célestine reste un joli dessin animé pour enfants, dont le seul véritable tort est qu’il laisse la même impression d’inachevé que les “suites” de Classiques dont Disney inondait les vidéo-clubs dans les années 90, et qui n’a donc aucune chance de faire date dans l’histoire de l’animation européenne
Quel plaisir de retrouver Ernest et Célestine pour de nouvelles aventures. Voilà une suite qui n'a rien à envier à son premier volet. C'est frais, c'est charmant, c'est parfois drôle et parfois touchant. C'est surtout un joli message de tolérance et de liberté qui fait du bien en cette période. Sur la forme, le dessin est vraiment réussi, petites touches de couleurs pastels, des traits de crayon fins. Une belle réussite à ,nouveau pour l'animation française.
Oh oui ! À bas la dictature musicale ! Libérons les notes ! On veut se blottir dans les bras poilus d'Ernest et à la fois prendre Célestine dans les nôtres (moins poilus normalement). Un film tout en douceur, drôle et tendre.
Je n’ai pas pris le temps de parler de ce film d’animation. Que j’ai trouvé excellent. Sa réussite est tout aussi liée à la qualité de l’animation, fluide, sobre et dynamique mais aussi et surtout grâce à un scénario réussi. Les auteurs ne se limitent pas à reprendre la bande dessinée adressée aux enfants mais créent de toute pièce une histoire qui n’infantilise pas. Cherchant à réparer le violon de son fidèle ami, Célestine va revenir dans le village d’origine d’Ernest dans lequel les musiciens ont l’unique autorisation de jouer qu’une seule note. Derrière cette situation, se cache la volonté de contrôler faits et gestes des habitants. Cette histoire s’adresse à un jeune public tout en parlant de sujet sérieux tel que la liberté de pensée ou de s’exprimer. En tant qu’adulte je rentre facilement dans le récit. Preuve une fois de plus qu’une réalisation conçue pour des jeunes, si elle est réussie parle tout autant aux moins jeunes.
L’effet de découverte passé, Ernest et Célestine : le voyage en Charabie, reste une suite tout à fait correcte qui prolonge avec humour et surprise l’histoire de nos deux compères. Dix ans plus tard après la première adaptation des romans de Gabrielle Vincent et la plus qu’oubliable série animée, «ERNEST ET CELESTINE» nous prouve qu’ils n’ont rien perdu de leurs charme, pour le plus grand bonheur de nos enfants et le notre aussi. Une séquelle revigorante et bucolique qui conclut cela dit très bien l’arc de tout ses personnages. Presque aussi bon que le premier.