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Ufuk K
516 abonnés
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3,5
Publiée le 16 décembre 2022
Dix ans après son beau succès, " Ernest et Célestine" reviennent dans un film d'animation toujours aussi attendrissant. En effet même si l'effet de surprise a disparu, que le scénario est moins convaincant que le premier opus , j'ai beaucoup aimé le graphisme du film faite à l'aquarelle, ainsi qu'une histoire qui est un beau plaidoyer contre l'oppression des peuples, la liberté d'expression et une belle ode à l'amitié et la différence, à montrer aux petits comme aux grands.
Dans le même esprit de douceur et beauté visuelle que le premier film Ernest et Célestine (un coup de cœur qui fête ses dix ans - déjà ! - cette année), Le Voyage en Charabie est l'un des rares films d'animation à s'adresser encore autant aux plus jeunes qu'aux "grands". Car, c'est un peu la particularité de cet opus, il ajoute à son discours poétique un peu d'éveil à la liberté, à la musique, et au droit d'être qui l'on veut, avec toute la finesse nécessaire au sujet adapté pour le très jeune public (pas de panique : ce n'est pas Persépolis). Aussi, on n'a pas honte à dire que l'on a eu souvent les yeux embrumés face à ce discours sur la puissance des Arts, leur nécessité absolue, nous faisant repenser à une récente période où tout était fermé, et triste, et évidemment à tous les pays où l'expression de soi, la musique et le chant restent des utopies (de véritables crève-cœurs). Pour essuyer nos yeux, Lambert Wilson à la rescousse, avec sa voix chaleureuse qui convient si bien à cet ours ronchon (ses grognements et "J'ai faim !" nous font toujours rire, tandis qu'on entend quelques "Ça me rappelle quelqu'un" parmi les parents du fond...), et la voix de Pauline Brunner qui revient dix ans après sans avoir bougé d'un pouce, nous stupéfait. Un petit rôle drôlatique pour Christophe Lemoine est à noter, pour tous ceux que sa voix fait trépigner dans les VF (on plaide coupable). Et évidemment, une place notable pour la musique, celle qu'on attend comme la Liberté guidant le Peuple, et qui file toute l’œuvre amoureuse de son sujet (notre moment préféré : la course-poursuite qui se transforme en notes sur une partition... Aussi beau qu'inventif, la digne héritière de la scène des "touches de couleurs aquarelles" apparaissant avec la musique dans le premier film, la scène qui nous avait emporté, déjà, à l'époque). Même en ayant changé de réalisateurs (Benjamin Renner, Vincent Patar, Stéphane Aubier laissent leur place aux deux réalisateurs qui ont donné naissance au moyen-métrage Ernest et Célestine en hiver : Julien Chheng et Jean-Christophe Roger), on sent toujours la magie des personnages opérer (qui n'a pas fondu lors des câlins ? Qui ?), la poésie visuelle qui nous embarque comme si on avait de nouveau quatre ans (ce design dessiné - sur tablette, à présent - n'a absolument rien à envier au numérique des grands studio, toujours plus lisses et sans défauts : berk, vive les coups de crayons !) et un combat à mener pour la liberté qui nous a ému.
L’intrigue du film est aussi simple que l’écriture du scénario : De l’application autoritaire de lois absurdes s’organise une légitime opposition. On se laisse alors agréablement transporter dans ce magnifique voyage musical où le suspense atteint son paroxysme, dévoilé en fin de ce fol enjeu, un retour à la liberté d’action. Mené tambours battants au rythme effréné de fanfares enjouées, ce formidable conte magnifie les images, de toute beauté… et en avant la musique pour toutes les générations, conquises par l’enthousiasme de ces gais lurons : Joyeux Noël 2022 en famille !
Une petite merveille d'animation et de poésie! Cette suite est une franche réussite, tant par son animation, son histoire et son rythme. C'est une ode à la différence, sur fond d'aventure, pleine d'humour et de musique. Un film intelligent qui plaira a toute la famille, porté par les interprétations de Lambert Wilson et Pauline Brunner, qui reprennent leurs rôles avec toujours autant de complicité et d'envie. Allez-y les yeux fermés et laissez vous bercer par cette aventure en Charabie!
Une véritable pépite d'animation à découvrir en famille !
Visuellement sublime, parfois touchant, souvent très drôle, Ernest & Célestine, le Voyage en Charabie nous emporte dans un voyage extraordinaire afin d'y explorer des notions cruciales dans la compréhension de nos sociétés contemporaines : l'autoritarisme, la censure, la tolérance, le droit à l'indignation, la famille, le poids de l'héritage. Les différents niveaux de lecture du film sauront ravir enfants, parents et grands-parents.
Ce second opus est un bijoux d'animation et saura ravir aussi bien les petits que les grands ! Mes enfants ont adoré et n'attendent qu'une chose c'est de retourner en salles.
Réussir à réaliser un film aussi bien que le 1er était un sacré défi, et il a été relevé haut la main. Grâce à ces films, l'animation Française a encore de beaux jours devant elle.
Un très joli film d'animation familial, parfait pour faire découvrir les joies du cinéma à de jeunes enfants. Poésie, qualité du dessin, messages universels, tout y est pour le plaisir des petits et grands!
Pfff... quelle déception ! J'avais adoré le premier volet d'Ernest & Célestine alors du coup je me suis mis devant la suite mais là je n'ai pas accroché... pourtant l'histoire de la musique bannie de Charabie aurait du me plaire mais non... je me suis ennuyé, la voix d'Ernest m'a gêné et je n'ai pas réussi à retrouver le charme du premier volet qui m'avait pourtant enchanté à l'époque... un raté !
Malheureusement Ernest et Célestine, le voyage en Charabie a perdu quasiment tout le charme du premier film. On garde juste la patte graphique plutôt sympathique, mais tout le reste déconne à des niveaux plus ou moins graves. L'équipe de réalisateur du premier film n'a pas été renouvelée on se retrouve avec ceux qui ont fait Ernest et Célestine en hiver, un film à sketch que je n'ai pas vu... Et fallait pas... L'histoire est bête, la mise en scène n'a rien de bien folle et c'est là qu'on se rend compte des détails qui rendaient le premier film aussi délicieux.
On se retrouve dans un genre de pays russe, qui semble vivre sous une dictature absurde et là, le passage d'Ernest et Célestine va permettre de changer la situation. Mouais... je veux dire, ils ne sont pas obligés d'abattre une dictature à chaque film, on peut raconter autre chose, surtout quand là c'est aussi peu inspiré. Il n'y a même pas de réel obstacle à surmonter, tout ça c'est dans leur tête, personne ne s'oppose réellement à ce que les traditions changent... Là où dans le premier film il fallait combattre les préjugés de deux espèces qui ne se connaissent mal.
On se tape donc 1h20 de film pour arriver à un dénouement bâclé (et hyper prévisible on ne va pas se le cacher) et on a juste l'impression d'être pris pour des cons. Je sais bien que c'est pour les gosses, mais respectez-les ! Ils sont capables de comprendre des trucs un brin plus subtils que ça quand même.
Et vu qu'il y a plein de trucs qui sont à peine esquissés dont on ne fait strictement rien. Par exemple les règles absurdes en Charabie, avec par exemples feux rouges en plein milieu d'une allée piétonne sans intersection. C'est dommage, j'ai vraiment l'impression de voir un acte manqué, de voir plein de pistes à explorer, de gags à faire, pour finalement juste rien faire (ou bien le strict minimum).
ça donne la fâcheuse impression de perdre son temps et d'être une punition pour les adultes accompagnants leur morveux (ou pour les adultes qui ont, comme moi, adoré le premier film).
En fait j'ai plus l'impression d'avoir vu un long épisode d'une série télé, il faut absolument qu'il n'y ait pas d'évolution et que tout rentre en ordre à la fin de l'épisode pour ne surtout pas briser le statu quo. Pourquoi ne pas les faire rester en Charabie ? On-t-il vraiment quelque chose de beaucoup mieux à faire chez eux ?
Et le pire c'est que ça peine à être attendrissant. Un comble.
Toujours aussi poétique et épuré, Ernest et Célestine est toujours aussi attachant. Sur un fond politique cette fois, le totalitarisme est abordé avec originalité, douceur et candeur. Il reste cependant moins bien que le premier film.
Un conte d’animation réjouissant, plein de tendresse et de finesse, dans lequel on part joyeusement en vadrouille avec ce duo toujours aussi improbable qu’hyper attachant. 3,25
Un film d'animation tout mignon qui traite de la dictature avec simplicité et humour. Les dessins sont superbes et les plus jeunes seront emportés par l'énergie du film et la musique.
Ernest et Célestine retournent dans le pays d'enfance d'Ernest, où la musique est tombée dans l'illégalité et où les enfants doivent exercer le même métier que leurs parents.
Histoire de famille, de passion et d'héritage, une suite un peu moins intéressante que son prédécesseur dans le déroulement de son récit et de la morale qui en ressort, un peu trop survolés et expédiés à mes yeux.
L'animation elle reste toujours aussi rythmée et soignée, notamment dans sa manière de dépeindre, entre poésie et décalage, ce pays de l'Absurdie.
Un joli petit film familial sur la liberté de l'art et du choix, mais qui manque d'un petit quelque chose pour vraiment nous embarquer dans son histoire. 6,5/10.
Après le très réussi premier opus sorti en 2012, Julien Chheng et Jean-Christophe Roger s'attaquent à leur tour aux aventures d'Ernest et Céléstine, personnages crées par Gabrielle Vincent. L'univers des livres ainsi que la graphie de premier volet sont scrupuleusement respectés ; on y retrouve donc l'intrépide souris Céléstine accompagnée du balourd mais protecteur Ernest. L'intrigue est plutôt bien trouvée. Elle met en exergue, avec beaucoup de pédagogie, l'exemple de pays aux mesures dictatoriales pour tisser une ode à la musique. Sans surprise et peut-être davantage destiné au plus petits, ce "Voyage en Charabie" est un divertissement idéal à voir en famille.
Deuxième volet sur grand écran des aventures de la petite souris et de l'ours grognon, Ernest Et Célestine : Le Voyage En Charabie, coréalisé par Julien Chheng et Jean-Christophe Roger, est tout aussi qualitatif que son ainé paru dix ans plus tôt. L'histoire nous fait suivre le binôme improbable qui part dans un périple au pays natal d'Ernest, dans le dessein de réparer son instrument qui a été malencontreusement cassé. Seulement, ce voyage va les mener dans un endroit ou les règles semblent bien différentes de celles qu'ils connaissent. Ce scénario est particulièrement plaisant à visionner tout du long de sa courte durée d'une heure et vingt minutes, générique inclus. On assiste pendant tout ce temps à un récit rythmé, multipliant les péripéties. Hélas, si l'intrigue est agréable, elle se veut également extrêmement convenue dans son exécution. On est peu surpris par tous les événements que rencontre nos deux compères. Cependant, les thématiques abordées sont fortement intéressantes, que ce soit l'entraide, la musique et la censure. En effet, l'art est un élément central bien trouvé pour raconter à un public familial ce qu'est un gouvernement autoritaire. Car oui, le film est clairement une critique de certains régimes politiques, narré de façon à ce que ce soit ludique pour les plus jeunes. Le propos est donc remarquablement bien traité, bien aidé par ses deux personnages principaux qu'on retrouve avec plaisir. Ils sont entourés par d'autres protagonistes tout aussi sympathiques et appréciables. Tous ce beau monde entretient des relations entre chamailleries et bienveillance, soutenus par des dialogues légèrement enfantins. Ce voyage lointain est embelli par la direction artistique toujours aussi sublime. Le style graphique couleur pastel est totalement dans l'esprit de la série de livres pour la jeunesse dont il est adapté. Les personnages sont tout mignons et les environnements aussi colorés que jolis. Ce charmant visuel est en plus accompagné par une ravissante b.o. signée Vincent Courtois. Ses mélodies, tantôt joyeuses, tantôt emplies de tristesses, collent à merveille à l'esthétique générale et à l'action. Cette belle amitié mise à l'épreuve s'achève sur une fin attendue mais satisfaisante, venant mettre un terme à Ernest Et Célestine : Le Voyage En Charabie, qui, en conclusion, est une suite dans la lignée de son prédécesseur, apportant de la maturité dans un monde juvénile afin d'éduquer les plus jeunes avec pédagogie, faisant de lui un long-métrage d'animation intelligent et nécessaire, en plus d'être un divertissement adorable.