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Bionman
10 abonnés
38 critiques
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4,0
Publiée le 6 décembre 2023
Une des plus belles surprise de l’année, Vincent doit mourir tient toutes ses promesses et nous envoie son cocktail de violence , d’émotion et d’horreur dans un mélange de vomi , de merde , de sang et de tendresse. L'ombre de It follows plane. Je m’attendais pas à une telle maîtrise dans un film fait avec 12euros50. Les 15 premières minutes sont anthologiques , dommage que le film ne retrouve jamais son humour tout au long de l’histoire, même si c’est pour le remplacer par de l’émotion brute. Le réalisateur (inconnu au bataillon) nous promet du lourd pour la suite. Et son high concept devrait lui valoir des pépettes tant un remake américain est prévisible.
Vincent se voit soudain et de manière inexplicable attaqué sur son lieu de travail. Et cela se reproduit sans raison apparente. Une peur s'insinue en lui, peur des autres, une vie sur le qui vive.
Une bonne analyse de la montée de la violence, de la peur une progression dans le récit.
Plutôt frustrant ce « Vincent doit mourir »… Le concept du film, très actuel et plutot juste avec les thématiques qu’il aborde (la défiance sociale, la psychose, la recrudescence d’une forme de violence très primale ou encore le rapport à la communication, au langage, puisqu’il y a, d’une certaine manière, rupture avec ces derniers) nous cueille donc dès ses premiers instants et parvient à nous faire également sourire avec ces quelques touches d’humour disséminées çà et là. Au niveau des références, on pense agréablement à « L’antre de la folie », à Romero ou encore à « Taxi Driver » dans son premier tiers. La suite du film, se déroulant à la campagne, intrigue toujours et nous offre deux scènes mémorables avec cette fosse septique géante et ce run en sortant du supermarché. Nous sommes à ce moment-là en mesure de se demander ce que Stéphan Castang va nous montrer, nous raconter en plus ; et ne vous posez pas cette question puisque la suite du long-métrage, finalement sans enjeux et tension (il y en a logiquement mais pas suffisamment bien amenés pour nous scotcher à notre siège) n’y répondra pas. Les diverses références sont ainsi là, assumées, mais le film s’écroule dans son dernier tiers, s’empêtrant par ailleurs dans une histoire d’amour qui ne fonctionne pas et est incapable à mon sens d’embrasser et d’assumer le système qu’il a créé. Cela reste néanmoins un bon film de zombie (c’est français en plus, génial) pour le moins original. Ainsi, rien de révolutionnaire dans ce compte rendu sans prétention mais le film avait matière et méritait de se voir offrir ces quelques lignes.
Quelle claque ! Le virus de la violence existe-t-il ? Maladie contagieuse des temps, un regard, une allure, une différence, une race, une religion et voila un déferlement d'insultes et de coups. Mathieu Naert & Stephan Castang, signe un superbe thriller fantastique, réaliste ma foi ! Karim Leklou et Vimala Pons, un jeu d'acteur de folie (C'est peu dire)... La bande son est terrible, façon "Dents de la Mer", ca monte, ca monte et paf ! Trop bien pour réfléchir.
Un trés bon film Français de suspens , qui dénonce la violence gratuite , la violence pour rien du tout ! Le suspens nous tient en haleine pendant tout le film , du début à la fin .
L'idée de base est géniale. Dérouiller au premier regard. Un simple eye-contact avec une personne et cette personne veut te buter. La première demi-heure du film tient ce fil et le déroule avec délectation. De l'absurde violent dans un monde réaliste, une bascule dans la violence gratuite sans raison qui donnent paradoxalement des scènes plutôt ... drôles. (La confrontation devant le policier qui ne comprend pas bien) Puis le film se transforme en survival, film de zombie, multiplie les intrigues et se perd un peu (où est donc passé ce facteur ?) Karim Leklou excelle en Monsieur-tout-le-monde confronté à l'inimaginable. Les images sont belles, le casting réussi, c'est du bon travail, même si on reste un peu sur notre faim.
Au delà du pur film d'horreur on retrouve de l'humour, de l'amour, quelques références à des films classiques du genre. Il manque un peu de rythme entre deux scènes fortes. Mention particulière à Suzie.
Ce n'est pas la bombe nucléaire, ni les idéologies terroristes, ni les scandales sanitaires, ni même les catastrophes climatiques qui auront la peau de l'humanité, mais... un burn-out généralisé. Seule solution, fuir ce monde capitaliste, qui déshumanise et insensibilise. Ce qu'illustre magistralement la scène sur un parking de supermarché, avec des clients bien plus terrifiants que de classiques zombies. Ou encore une scène de bouchons routiers très symbolique. Bref, un "regard qui tue" sur notre société de l'image superficielle.
Incroyable l' idée de ce film, Quand Vincent croise le regard de certaines personnes,d' y parvenir.spoiler: celles-ci ont envie de le tuer et essaient .. Les scènes de violence sont bien réalisées sans trop tomber dans le gore... On ne connait pas la raison ce déferlement de violence (qui ne s'applique pas qu' à lui) et le suspens tient le coup bien que la fin soit prévisible... Etonnant à voir en tout cas...
Ce n'est pas ouffissime, une sorte de remake de Walking dead à la sauce Fr, mais c'est bien interprété, intelligemment mis en scène avec des réaction logique et normal ... ca change. Pour ma part j'aurais choisi un traitement d'image un peu moins "téléfilm" sans allez au blockbuster pour autant, histoire de mettre cela un peu plus en valeur. Mais le résultat global est pas mal et dans le paysage Français moribond et faussement intellectuel qui sévie depuis quelques années, ce genre de film fait du bien.
un film parfois dérangeant, et qui pose question sur la violence gratuite dans notre société, le réalisateur emprunte parfois le registre des films d horreur.
Un scénario ultra original qui est une parabole des films de mort vivants, une tension qui monte et s’installe, un acteur qui nous attire dans sa paranoïa. Un film très intéressant.
Quel bonheur d'avoir enfin un cinéma de genre en France !! Le film n'est pas parfait (l'histoire d'amour ralentit l'intrigue) mais il imprime fort la rétine. Encore !
Malgré les interprétations intéressantes de Karim Leclou et de (la toujours charmante) Vimala Pons, ce film repose sur une scénario très léger. Même plutôt incohérent (suffisait de mettre des lunettes de soleil dès le début pour ne pas être agressé...) et avec une fin qui traîne en longueur, sans explication, juste construite sur une histoire d'amour très bancale. Pour ceux qui sont intéressés par le thème, il est indispensable de regarder "28 jours plus tard" et éventuellement "L'armée des 12 singes" qui sont 2 crans au dessus.