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VOSTTL
97 abonnés
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3,0
Publiée le 25 mai 2024
Encore un film de genre à la Française. Nettement mieux que « Acide » et aussi déroutant que « Le Règne animal ». Et comme pour ce dernier, j’aime bien l’idée qu’il n’y ait aucune explication à la folie des hommes, à cette violence soudaine. Maintenant, le film peut se reposer sur un terreau évident de nos sociétés modernes : une violence soudaine liée à certains énergumènes qui les amènent à agresser sans raison apparente de simples passants. Ici, le point de bascule : spoiler: un simple regard qui tue !
Karim Leklou est ce Vincent qui doit mourir.
Le metteur en scène Stéphan Castang a choisi l’acteur car il est passe-partout, un citoyen lambda. Ce qui est appréciable, il n’en fait pas un combattant déjà disposé aux arts du combat. Au contraire, Vincent n’a rien d’un John Wick. Il évite autant que faire se peut tout conflit physique. Et si conflit il y a, il se démène avec ses propres moyens de défense : son instinct de survie.
Le film part bien puis l’élastique de l’intensité se distant avec la présence de Margaux (la remarquable Vimala Pons). Elle n’y est pour rien la pauvrette, c’est la romance imposée par le metteur en scène qui provoque au récit un temps faible. Une impression que le film avait atteint sa limite à l’imagination. Il aurait mérité dix minutes en moins pour concentrer plus de densité. « Vincent doit mourir » est un film honnête qui mérite bienveillance.
Un vrai film coup de poing qui, s'il montre parfois des limites (on aurait pu s'amuser un peu plus avec le concept, ou resserrer un peu le rythme), ne s'excuse jamais d'être ce qu'il est et, entre deux gnons dans la gueule, saisit bien l'atmosphère passive agressive de son époque comme seule une série B fantastique peut le faire. Et il nous faut plus de films avec Vimala Pons, s'il vous plaît.
Après un démarrage plaisant, ce long-métrage de Stephan Castang peine à garder le rythme et à trouver un second souffle. L'intrigue se termine en eau de boudin alors même que le postulat offrait mille possibilités.
De Stephan Castang (2023). Un OVNI tant ce film à première vue sans envergure, s'avère un vrai petit délire entre parano et fantastique horrifique. Pour son premier film Stéphan Castang nous donne à voir un film complètement déjanté. Tout y est, de la violence absurde, incompréhensible , gratuite et pourtant totalement assumée. Un mélange de gore, d'horreur simple et pourtant enrobée de quelques moments limite romantique. Le comédien Karim Leklou, que l'on jugera au départ complètement parano livre une prestation remarquable. Même si assez invraisemblable , on est rapidement happé par le tourbillon du film. Avec aussi Vimala Pons, François Chattote.
Un film coup de poing inattendu ! Un scénario quelque peu décousu mais malgré tout intéressant car il tient le spectateur en haleine jusqu'au bout, en donnant le choix à chacun une libre interprétation. Le casting est brillant et les scènes d'action et de suspens particulièrement intense. Attention, Certains passages peuvent être choquant. Un film a voir
Vincent se voit soudain menacé de mort quand il regarde les gens dans les yeux. C'est rare de voir un film fantastique français qui tient la route. Le scénario assez linéaire étonne. La réalisation volontairement neutre passe allègrement du calme à la violence. Karim Leklou et Vimala Pons sont parfaitement crédibles dans leurs rôles. Malgré tout le film laisse un arrière goût d'inachevé. A voir pour les amateurs de fantastique subtil.
Une belle surprise. une première partie du film haletante où le réalisateur mène avec brio le tempo de l intrigue. La 2eme moitié est moins convaincante avec une fin trop convenue et prévisible. Mais cela reste un film français qui tient la route. A voir.
Vincent doit mourir est un film de zombies à la française qui ne s'est pas embêté avec les maquillages. Une épidémie de violence se propage, largement commentée par la radio. La victime de départ (le patient zéro quoi), est un type lambda, graphiste à Lyon, à qui tout le monde s'en prend sans raison (métaphore de l'individualisme et de la violence de nos sociétés), lequel va devoir survivre à une série d'agressions diverses et souvent drôles par la distance que le réalisateur instaure avec son sujet. Comme dans tout bon film "survival", Vincent va faire tout un tas de rencontres (un sdf, son père, un chien, une serveuse...) et bâtir ses stratégies pour s'en sortir. C'est assez bien fichu, car le climat est angoissant voire oppressant de bout en bout, on ne sait jamais quand ni comment ni de qui va surgir la violence délirante. Le film renonce aux rebondissements de type scénaristique, et à toute explication univoque, car il repose plutôt sur la mise en place d'une ambiance, à laquelle le grain de l'image contribue beaucoup. Il ne laisse pas d'autres traces que celle d'un profond malaise et que les références aux films de même genre qui l'ont précédé. Mention spéciale à tous les comédiens.
La difficulté dans ce genre de film qui est très prenant et anxiogène, c'est de connaître la fin. Et une fin originale est souvent compliquée à faire. Ici la première 1/2 heure est très prenante, les scènes sont très dures et violentes. On commence à penser à la fin ... but du film ? message à faire passer ? L'hypothèse d'un virus (sur fond de covid, message radio, épidémie) se propage ... mais non. La fin reste ouverte, pas d'explication.
Tout commence pour Vincent (Karim Leklou) par une agression gratuite d'un jeune stagiaire alors qu'il exerce tranquillement son métier de graphiste dans une entreprise. Puis cette violence à son égard se répète, l'obligeant à prendre la route. "Vincent doit mourir" est un film où il résonne un air d'apocalypse devant cette haine ciblée sur un groupe de personnes qui doivent se retirer de la société. On pourrait y voir une analogie avec le monde actuel de plus en plus anxiogène. Karim Leklou est une nouvelle fois "habité" par son rôle (la bagarre dans les excréments l'atteste), et Stéphan Gastang signe un film difficilement classifiable mais redoutablement efficace.
Un très bon film captivant et tendu avec un acteur sur qui tout repose et qui joue impeccablement . On ne cherche pas à comprendre / expliquer ce fléau, juste à suivre les impacts sur la vie d'un homme ordinaire. Un peu roadmovie, le film est une belle surprise
Vincent est un brave graphiste dont la vie change le jour où un stagiaire lui fracasse la tête avec un ordinateur, désormais au moindre regard croisé dans la rue sa vie est en danger. Il devient une sentinelle : un réceptacle malgré lui de la violence gratuite de notre société. Un film original qui joue avec les codes et les genres et qui se permet à peu près tout dans un bel élan jubilatoire, on y frappe des enfants, on se bat dans une fosse sceptique ou on est poursuivi par une bande de Walking Alive sur le parking d'un supermarché. Évidemment Karim Leklou est impeccable comme à son habitude.