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AlphaWolf
72 abonnés
819 critiques
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3,0
Publiée le 31 mars 2024
Après un démarrage plaisant, ce long-métrage de Stephan Castang peine à garder le rythme et à trouver un second souffle. L'intrigue se termine en eau de boudin alors même que le postulat offrait mille possibilités.
De Stephan Castang (2023). Un OVNI tant ce film à première vue sans envergure, s'avère un vrai petit délire entre parano et fantastique horrifique. Pour son premier film Stéphan Castang nous donne à voir un film complètement déjanté. Tout y est, de la violence absurde, incompréhensible , gratuite et pourtant totalement assumée. Un mélange de gore, d'horreur simple et pourtant enrobée de quelques moments limite romantique. Le comédien Karim Leklou, que l'on jugera au départ complètement parano livre une prestation remarquable. Même si assez invraisemblable , on est rapidement happé par le tourbillon du film. Avec aussi Vimala Pons, François Chattote.
Un film coup de poing inattendu ! Un scénario quelque peu décousu mais malgré tout intéressant car il tient le spectateur en haleine jusqu'au bout, en donnant le choix à chacun une libre interprétation. Le casting est brillant et les scènes d'action et de suspens particulièrement intense. Attention, Certains passages peuvent être choquant. Un film a voir
Vincent se voit soudain menacé de mort quand il regarde les gens dans les yeux. C'est rare de voir un film fantastique français qui tient la route. Le scénario assez linéaire étonne. La réalisation volontairement neutre passe allègrement du calme à la violence. Karim Leklou et Vimala Pons sont parfaitement crédibles dans leurs rôles. Malgré tout le film laisse un arrière goût d'inachevé. A voir pour les amateurs de fantastique subtil.
Une belle surprise. une première partie du film haletante où le réalisateur mène avec brio le tempo de l intrigue. La 2eme moitié est moins convaincante avec une fin trop convenue et prévisible. Mais cela reste un film français qui tient la route. A voir.
Vincent doit mourir est un film de zombies à la française qui ne s'est pas embêté avec les maquillages. Une épidémie de violence se propage, largement commentée par la radio. La victime de départ (le patient zéro quoi), est un type lambda, graphiste à Lyon, à qui tout le monde s'en prend sans raison (métaphore de l'individualisme et de la violence de nos sociétés), lequel va devoir survivre à une série d'agressions diverses et souvent drôles par la distance que le réalisateur instaure avec son sujet. Comme dans tout bon film "survival", Vincent va faire tout un tas de rencontres (un sdf, son père, un chien, une serveuse...) et bâtir ses stratégies pour s'en sortir. C'est assez bien fichu, car le climat est angoissant voire oppressant de bout en bout, on ne sait jamais quand ni comment ni de qui va surgir la violence délirante. Le film renonce aux rebondissements de type scénaristique, et à toute explication univoque, car il repose plutôt sur la mise en place d'une ambiance, à laquelle le grain de l'image contribue beaucoup. Il ne laisse pas d'autres traces que celle d'un profond malaise et que les références aux films de même genre qui l'ont précédé. Mention spéciale à tous les comédiens.
La difficulté dans ce genre de film qui est très prenant et anxiogène, c'est de connaître la fin. Et une fin originale est souvent compliquée à faire. Ici la première 1/2 heure est très prenante, les scènes sont très dures et violentes. On commence à penser à la fin ... but du film ? message à faire passer ? L'hypothèse d'un virus (sur fond de covid, message radio, épidémie) se propage ... mais non. La fin reste ouverte, pas d'explication.
Tout commence pour Vincent (Karim Leklou) par une agression gratuite d'un jeune stagiaire alors qu'il exerce tranquillement son métier de graphiste dans une entreprise. Puis cette violence à son égard se répète, l'obligeant à prendre la route. "Vincent doit mourir" est un film où il résonne un air d'apocalypse devant cette haine ciblée sur un groupe de personnes qui doivent se retirer de la société. On pourrait y voir une analogie avec le monde actuel de plus en plus anxiogène. Karim Leklou est une nouvelle fois "habité" par son rôle (la bagarre dans les excréments l'atteste), et Stéphan Gastang signe un film difficilement classifiable mais redoutablement efficace.
Un très bon film captivant et tendu avec un acteur sur qui tout repose et qui joue impeccablement . On ne cherche pas à comprendre / expliquer ce fléau, juste à suivre les impacts sur la vie d'un homme ordinaire. Un peu roadmovie, le film est une belle surprise
Vincent est un brave graphiste dont la vie change le jour où un stagiaire lui fracasse la tête avec un ordinateur, désormais au moindre regard croisé dans la rue sa vie est en danger. Il devient une sentinelle : un réceptacle malgré lui de la violence gratuite de notre société. Un film original qui joue avec les codes et les genres et qui se permet à peu près tout dans un bel élan jubilatoire, on y frappe des enfants, on se bat dans une fosse sceptique ou on est poursuivi par une bande de Walking Alive sur le parking d'un supermarché. Évidemment Karim Leklou est impeccable comme à son habitude.
Il est pas vraiment dans les clous Leklou dans ce thriller inclassable, mais c'est Leklou du spectacle, pas de doute ! Dystopie ? Zombie moovie ? Un vague mix atypique des deux genres disons, et une performance de Karim Leklou, bien soutenu par Vimala Pons. Efficace en tous cas...