Les plus utilesLes plus récentesMembres avec le plus de critiquesMembres avec le plus d'abonnés
Filtrer par :
Toutes les notes
moket
557 abonnés
4 380 critiques
Suivre son activité
4,0
Publiée le 5 novembre 2024
Un petit ovni qui instille intelligemment le suspense et le bizarre pour finir de manière un peu plus consensuelle. Dommage car la montée en puissance sur les trois premiers quarts du film était forte. La performance de Karim Leklou est magistrale.
Une parabole sur la violence étrange, originale, assumée et totalement réussie en grande partie grâce à Karim Leklou, idéal dans le personnage de Vincent, avec son air ahuri de chien battu. Les français réalisent de plus en plus des scénarios originaux, fascinants, comme " Le règne animal ", les films de Quentin Dupieux, ou encore ceux de Just Philippot. C'est une excellente chose de voir ce nouveau cinéma plein d'originalité émerger dans nos salles.
Ce qui commence par une sorte de blague absurde devient un road movie, un thriller paranoïaque intrigant. Alors que le récit semble s'embourber, l'intrigue tourne à la folie meutrière presque apocalyptique. Mais l'ensemble est bancal, sans explication ni issue, avec certains aspects peu cohérents. Une curiosité où le casting est tout de même fade.
Oyez cinéastes en herbe: un concept intriguant ne fait pas un scénario! Il semble ainsi qu'après une première partie intense, crument violente, symbolisant l'agressivité inhérente à la société voire sa prolifération, le réalisateur lui-même ait douté de la force de son idée, déviant du film de genre à dimension fantastique vers une romance classique; or, malgré des interprètes impliqués et impeccables, le manque de densité psychologique des personnages, assez stéréotypés, empêche l'affection quoi que la curiosité demeure - spoiler: jusqu'à une fin ouverte assez dédaigneuse, à l'instar de diverses incohérences ou interrogations jamais solutionnées (ne suffirait-il pas de porter des lunettes de soleil?!) . Un pitch prometteur inabouti.
Le début du film est intriguant mais rapidement le film montre ses limites. Manque de moyen et d’ambition pour ce qui s’avère être un film dans la tradition des films de zombies. Le scénario est sans surprise, l’histoire d’amour peu crédible et les acteurs ne jouent pas très bien. L’ennui s’est vite installé en ce qui me concerne.
Scénario plutôt grave et déstabilisant, qui va en dérouter plus d'un, dont moi, et pour lequel j'ai fait un réel effort pour rester dans la salle. Quelle idée ?!? La première demie heure est assez inoffensive, mais ensuite ça s’embourbe, ça patauge, à l'image justement de cette lutte dans l'immonde fosse sceptique à ciel ouvert... Bravo le maquillage !! Karim Leklou ( Vincent Borel ) joue probablement très bien une partition peu à mon goût....Bref... tandis que Vimala Pons ( Margaux Lamy ) apporte un peu de gaité et de fraîcheur dans cette pale réalisation..... Peu réjouissant, peu enthousiasmant.... !!**
Il y a une tension progressive qui nous fait abandonner nos sourires des premiers instants pour comprendre qu'il n'y aura finalement aucun remède à cette situation où il est juste necessaire d'apprendre à encaisser les coups et de rester vigilant. Quelques relâchements... mais qui mènent, involontairement, à la réflexion et n'enlève heureusement rien à cette petite réussite et exception à la française.
Pour son premier long-métrage, Stéphane Castang s’aventure dans le film de genre à la française, non sans un certain succès. Il imagine ici un monde dans lequel la violence gratuite s’exercerait sur certaines personnes sans véritable raison, à partir d’un simple regard. Vincent, graphiste lyonnaise a priori sans histoire, en sera l’un des premiers à en faire les frais. Après une première moitié de film brillante, ce film ambitieux et en grande partie réussi se perd néanmoins dans sa dernière demi-heure, du fait d’une absence de ligne directrice. Malgré quelques faiblesses et incohérences, Vincent doit mourir reste un objet tout à fait intéressant, qui mérite d’être défendu.
Une histoire, un scénario, et des situations valables la première heure du film, ensuite ce n'est qu' accumulation de scène sans aucunes logiques, et qui nous laissent en suspend, le comment et le pourquoi.....
Vincent commence petit à petit à se faire attaquer par n’importe qui, n’importe quand… Une idée prometteuse et une première partie très drôle qui nous laisse envisager le meilleur. Karim Leklou s’en sort à merveille et les situations et dialogues nous font rire. Et puis tout se gâte dans la deuxième partie du film, quand il cherche à devenir sérieux. Comme le disent les personnages à mi-parcours « on ne sait pas où on va ». Et le spectateur non plus du coup. Tout devient incompréhensible, incohérent, des pistes basiques sont totalement laissées de côté. On sent que le réalisateur-scénariste ne savait plus bien comment traiter son sujet, qui aurait certainement été plus efficace en court-métrage.
Pour son premier long-métrage sorti en 2023, Stéphan Castang offre une belle petite surprise. Dans ce récit qui lorgne vers le fantastique avec une bonne pointe d’ironie, on suit l’existence d’un homme (Karim Leklou) se faisant agresser physiquement par des inconnus. Pour échapper à ce phénomène inexpliqué, il doit vivre caché. Le scénario aborde astucieusement les thèmes du survivalisme, de la paranoïa et de l’entraide avec une métaphore sur la violence de plus en plus prégnante au sein de notre société. Bref, une œuvre originale dont on pardonnera le manque de rythme et les quelques maladresses.
Parabole fantastique, Vincent se retrouve agresser comme ça par des inconnus. Un film bien mené qui interroge sur notre monde et sa violence gratuite. C est original et intelligent, une première œuvre prometteuse car la réalisation gère bien l intrigue.
C'est un peu trop "too much"! Cela tourne en rond trop longtemps, mais on ne peut pas reprocher à notre réalisateur d'aller jusqu'au bout de cette fable absurde, quitte à ne rien expliquer. LEKLOU hébété et lunaire est impeccable. PONS la coquinette qui dérive sur son bateau et dans la vie. Des scènes resteront dans les mémoires, entrecoupées de fortes baisses de rythme : agressions inexpliquées au bureau, par les enfants des voisins, lutte dans le purin, massacre dans le coffre de la voiture,... La séquence "apex" hallucinante fait froid dans le dos : vague de violence sur la route (le film Z comme Zombie n'est pas loin). Et puis tant qu'on est dans l'absurde, le final déçoit par une sotte incohérence de comportements de notre couple de barrés.